"Coureur" de Kenneth Mercken
2022 jour 2 : 3 films et une séance de course à pied

2022 jour 1 : Pierre, Clovis et plus tard Mario

Arras Film Festival

samedi 5 novembre 2022

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C'est reparti pour un tour, mais avec un nouvel élan. Fini les chambres un peu étranges, mais non sans charmes, du vieux gite près de la gare, fini les contrôles de pass sanitaires, fini les billets de papier, nous montrons nos téléfonino et puis c'est tout.

Nous avons l'impression de retrouver un chez nous. 
Le logis que nous louons cette année a son entrée place des Héros, et c'est assez génial d'être au cœur de l'action. 
Il est bien équipé, neuf, confortable.

Premier repas pris en arrivant, dans une pizzeria bonne, 5 rue de la Housse et accueillante même aux arrivants tardifs.

Pour cette première journée, deux films.



"La couleur de l'incendie" de Clovis Cornillac, France, scénario de Pierre Lemaître d'après son propre roman (ce que j'admire).
18:00 C1 salle pleine avec Clovis Cornillac et Léa Drucker présents à la fin

Je suis mauvais public pour les reconstitutions historiques (1) et les numéros d'acteurs connus, autant dire que c'était pas gagné. C'est du très beau boulot, à n'en pas douter, et je ne me suis presque pas ennuyée, ce film a donc bien des chances d'avoir bien du succès. Et on peut pardonner aux acteurs d'en faire un peu trop tant on voit qu'ils jubilent (ainsi Poelvoorde imitant de Funès, allez).
Clovis Cornillac, interviewé par Rémi, nous explique que rencontrer Pierre Lemaître était beaucoup mieux que rencontrer Bruce Willis et nous le croyons volontiers.
Paris, Berlin
années 1930

 

"Nostalgia" de Mario Martone, Italie 2022 avec Pierfrancesco Favino dans le rôle titre.
21:30 S1

C'est Napoli en beauté, une balade lente mais non sans danger, et même s'il n'y a aucun suspens, cette chronique d'une mort annoncée nous emporte. L'acteur principal cabotine un micron trop, la scène des retrouvailles entre anciens amis d'enfance dont l'un a viré big mafieux est une scène méritant de devenir culte, les retrouvailles avec la très vieille mère sont émouvantes à souhait, le prêtre voyou est magnifique. Bref, ce festival commence bien. On retiendra des dialogues bien menés, ainsi celui qui ose dire au chef mafieux, - Je suis revenu à Naples, c'est ici chez moi. Je veux mourir ici. Et l'autre du tac au tac : - Pour ça, ça peut s'arranger. 
Napoli
années 2020

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