Arras Film Festival jour 4 : 1 film un peu décevant, 3 belles découvertes
Arras Film Festival jour 6 : Bel anniversaire

Arras Film Festival jour 5 : un rythme tranquille, deux bonheurs une très légère déception et un déjeuner manqué

 

    Je n'avais prévu que trois films pour la journée. JF est allé en voir un 4ème le soir tandis que j'écoutais sous le chapiteau du festival le début du concert quotidien avant de rentrer pas trop tard, fatiguée.

Nous avons fait le midi nos parisiens : il restait une heure de battement, le temps d'aller manger au restau, laaarge ! T'as qu'à croire, nous avons dû partir après 25 minutes d'attentes vaines. C'était dans une pizzeria d'une rue adjacente et que nous savions bonne. Notre erreur : n'avoir pas demandé en demandant s'il y avait de la place, si nous pouvions manger en moins d'une heure. Leur erreur : ne pas nous avoir signalé que comme il y avait un déjeuner d'entreprise à l'étage, le temps d'attente serait particulièrement long. La demi-bouteille d'eau gazeuse nous fut offerte. 

Du coup le déjeuner eu lieu après le film de 14h15, La dernière vie de Simon ; et à la maison.

J'espérais croiser Ariane Ascaride lors de l'avant-première du film Gloria Mundi, mais c'est Grégoire Leprince-Ringuet qui s'y est collé. Dommage j'avais deux mots à lui dire (au sens littéral et non à celui de l'expression idiomatique : merci beaucoup).

J'ai eu un peu de temps avant le film de 11h30 que j'ai mis à profit pour aller acheter Le Canard à la gare et tenter d'acheter dans une pharmacie un peigne (je croyais avoir glissé le mien dans un sac au moment du départ mais impossible de remettre la main dessus). Dans une pharmacie, parce que depuis "Le sac à main" acheter un peigne dans une pharmacie à Arras est une sorte de tradition. Seulement la pharmacie où je suis allée n'en avait pas. Les temps changent. J'ai acheté une brosse à dents, un dentifrice GUM que j'ai du mal à trouver ailleurs, des petits ciseaux et des pastilles pour la gorge. Puis c'était l'heure

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1/ Where is Hendrix ? (Smuggling Hendrix)

Tiens, on dirait que la thématique sous-jacente de ce festival ce sont les sans-papiers purement administratifs. J'entends par là ce qui le sont en quelque sorte de naissance et sans avoir tenté la moindre migration. Ainsi dans Erased cette femme née ailleurs qu'en Slovénie et qui se retrouve comme tant d'autres de ses compatriotes apatrides par décret. Et là, à Chypre le cas de citoyens dont les parents venaient de Turquie, nés sur l'île et qui ne furent reconnus ni comme Grecs ni comme Turcs. Bref, dans le vide.

Film très attachant en plus que de nous apprendre des trucs. Le point de départ est que le chien du personnage principal file un matin vers la partie turque de l'île. Son maître le récupère mais impossible ensuite de faire franchir légalement à l'animal la frontière. 

Ça tourne après quelques péripéties que je vais éviter de dévoiler, au road movie que c'en est drôle. 
Beaucoup d'humour et rien que des actrices et acteurs parfaits. Une pépite, un régal.

 

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2/ La dernière vie de Simon 

Sans le conseil de Julien (H), je n'y serais pas allée : avant-première de film français déjà prévu d'être distribué, soit ça ne m'intéresse pas, soit je peux attendre paisiblement qu'il sorte à Paris.

Et puis voilà, en fait c'est une sorte de conte de Noël qui convient pour tout public, comme E.T. le fut. Je lui souhaite autant de succès. C'est fort bien filmé avec même un brin d'inventivité, les jeunes acteurs sont parfaits. Et même si le scénario nous oblige à accepter quelques postulats invraisemblables, on marche dans la combine, on ne lui en veut pas. 
Au passage, magnifiques paysages de la pointe de la Bretagne (Morgat)

 

3/ Gloria Mundi 

L'habituelle bande à Guédiguian, dans des registres habituels ou inhabituels, aux prises comme les personnages de Ken Loach dans Sorry we missed you, avec la néo-précarité actuelle : on te fait croire que tu es ton propre petit patron pour mieux te réduire en esclavage. Le parallèle entre les deux films est impressionnant. Seulement là où Ken Loach fait dans le simple, le réalisateur marseillais surcharge un tantinet les situations sources de détresse. Il en fait un tout petit peu trop (que certains personnages utilisent une drogue à fin un brin dopante, ou que la maîtresse de l'un soit la sœur d'un des autres personnages etc.). Alors à un moment on y croît moins et on sort du film. 

C'est un film très appréciable cependant. Un bon cru. J'étais heureuse de l'avoir vu. 

 

PS : Le grand Raymond Poulido, Poupou, est mort. Remontée de souvenirs 

Capture d’écran 2019-11-14 à 01.48.13

et "LE" 13 novembre remonte à Il y a quatre ans. Souvenirs aussi, mais douloureux.

 

 

 

 

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