Film : Notre Dame du Nil
Arras Film Festival jour 3 : Une perturbation bien amortie (bravo les organisatrices et organisateurs)

Arras Film Festival jour 2 : Belle journée assez reposante en fait.

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C'était une belle petite séance de sunday morning run, environ 10 km le long de la Scarpe, jusqu'à la partie où l'on peut courir dans un petit bois puis retour par la ville.

7,40 mn/km en moyenne mais avec des arrêts photos. C'est intéressant pour moi à quel point 10 km de course sont devenus sauf si je tente d'y mettre des intervalles, une petite sortie. En 2012 quand nous avons commencé un peu sérieusement la course à pied, courir un 10 km était "an achievement". 

Il faisait 1°c au réveil, 4°c pendant que nous courions, un peu plus (vers les 6°c) vers la fin, équipée avec les vêtements longs 2XU, plus un tee-shirt technique léger basique de chez décathlon + une thermique intermédiaire Castelli du club, un short court par dessus le collant long, le tour de cou du club porté en bonnet et d'épaisses mitaines de VTT (merci fiston) j'étais pile à la bonne chaleur d'équipement. Il me manquait  Fullsizeoutput_1978

un tour de cou mais il semblerait que je les aie oubliés à la maison. Alors j'avais mis le foulard en soie que j'avais en partant. 

La journée était légère d'un point de vue de ciné : deux films seulement. JF est allé en voir un troisième au soir après un succulent mais cher restaurant (1) ; nous avons d'un commun accord décidé que c'était mon repas d'anniversaire un peu anticipé. J'ai donc dégusté une sole meunière, non sans scrupules mais c'est pas souvent. 

Le premier film fut Erased. Je savais qu'il serait prenant, je n'ai pas été déçue. C'est l'un des rares cas où pour moi le fait qu'il soit "inspiré de faits réels" compte pour moi. On y apprend à travers un personnage fictif le sort qui fut fait à tout un lot de gens. 

J'ai fait une belle et bonne sieste. Il faisait froid dans le petit logement (je ne comprends pas bien : par moment le chauffage général est purement et simplement éteint ; y aurait-il un thermostat général trop zélé ?)

Le second film fut Notre Dame du Nil inspiré par le roman éponyme de Scolastique Mukasonga. Un grand esthétisme et un certain respect des jeunes filles. Pour autant, l'esthétisme dans les situations d'horreur, j'ai un peu de mal avec ça et par ailleurs nous ne sommes pas certains, en petits Français ignorant beaucoup de l'histoire du Rwanda et n'ayant pas lu l'ouvrage, d'avoir bien compris. Il n'empêche qu'Atiq Rahimi sait filmer, citer ses classiques et que c'est un très bon film, rien à redire. Mais pour public un minimum informé. 

C'était donc la journée : séparer les gens selon leur origine ethnique réelle ou présumée, c'est de la connerie. 

Petit tour à pied dans la ville pour rentrer et douce soirée au frais. 

 

Seule ombre au tableau : en rentrant de courir une poussée de la maladie chronique de JF. Après le film et un temps de repos, tout était rentré dans l'ordre. Mais ils sont terribles (surtout pour lui) ces moments où soudain la douleur semble le rendre fou.

 

 

(1) Celui spécialisé en poisson mais qui désormais propose un ou deux plats de viande, et sacrifie à la dictature du hamburger. C'est décevant.  

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