C'est parti ! (session novembre 2017)
05/11/2017
Bonheur d'être enfin en vacances, un an tout rond la dernière vraie détente de cette sorte et durable, que l'élection de Trump avait gâchée - ce type va nous faire une guerre nucléaire et nous pourrir davantage le climat (à tous les sens qu'on veut, propres ou figurés) - ; nous étions alors attristés par le tout récent décès de mon beau-père. À peine à notre retour, ma mère est tombée malade. Depuis lors et "grâce" au voisin voleur de Normandie, un peu à cause (par choix) du triathlon aussi, je n'ai plus connu de temps personnel à part le sommeil.
Rien de tel qu'un bon festival de cinéma pour se remettre les pensées à l'endroit. Celui-ci qui fut depuis 2007 mon petit refuge calme a entre-temps changé. Il s'est développé.
Ça se voyait au programme, beaucoup d'avant-premières, pour l'instant pas au détriment du "vrai" festival, les films qu'on ne voit pas ailleurs, mais voilà, le petit festival a grandi. Puisse-t-il encore demeurer sympathique et accessible quelques années.
Pour commencer il y avait eu un tracas de billetterie, résolu de manière artisanale mais avec un engagement tenu : la liste des billets restés "coincés" dans le système (non imprimable, plantage avant, mais néanmoins validés "quelque part", ce qui empêchait de relancer le processus de réservation) nous attendait bien à l'accueil et qui à première vue semble complète.
Depuis 2015, chaque entrée est contrôlée, c'est normal mais on ne peut même plus se détendre de Paris. Les passages fréquentés sont protégés par les plots qui ornent chaque grandes villes.
Ce qui n'a pas ou peu changé en revanche, ce sont les restaurants ouverts ... aux heures (traditionnelles) des repas, fors quelques-uns qui ont tout compris.
Pendant que je suis dans la rubrique teintée d'un peu de nostalgie, le parc du manoir abandonné a été entièrement rasé dont de magnifiques grands arbres. J'en pleurerais. Le bâtiment, lui, est toujours debout mais nous imaginons que ses jours sont comptés.
Voilà, c'était pour évacuer la part de triste, sinon la route fut bonne, l'étrange logis a connu quelques améliorations, l'homme s'était organisé pour n'avoir pas à faire de grosses courses (1) et nous avons pu intercaler deux repas, l'un dans une sorte de sandwicherie, l'autre au restaurant de poissons, ce qui pour un début est assez exceptionnel.
J'ai découvert que Lio, la chanteuse de tubes des années 80 était désormais une actrice dans la plénitude de l'âge. À plus d'un titre , ça surprend.
Dans la voiture nous écoutions puisqu'elle est équipée d'un vieux lecteur de CD - ce qui paraissait top aux premiers temps que nous l'avions -, le nouveau disque de Stacey Kent, hélas de versions orchestrales, ce qui n'empêche pas quelques titres d'être formidables dont une reprise irrésistible d'Avec le temps.
Notre logeur est égal à lui même et c'est sympathique de le retrouver, tranquille, chaque année.
(1) Je le laisse faire afin de ne pas contrarier ses lubies pour un domaine ou peu me chaut.
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