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Vus en octobre 2017


    Ce nouvel emploi de libraire, délicieusement prenant, obère sévèrement ma capacité d'aller au cinéma - en plus que j'ai carrément raté pour Le Rond Point mon réabonnement -.

Cinq mois après ma prise de poste et malgré l'intensité de la rentrée [littéraire], je tente de retourner, timidement, au ciné ou de voir des films au moins à la BNF. J'en ressens le besoin pour équilibrer des livres et de la comptabilité.

Departures de Yojiro Takita - Japon 2008

 Vu en pay per view sur youtube (dont je découvre le système à cette occasion) sur les conseils de Thierry (du Clan)

Un violoncelliste perd son job suite à la dissolution de l'orchestre symphonique dans lequel il jouait. Retourne vivre avec sa femme dans la maison de sa mère, à présent décédée. Trouve un job dans les pompes fu tradi (belles cérémonies d'adieux rituelles, mais de l'humour aussi). Mini spoïl [La fin est neu-neu mais] c'est un bijou.

Ce qu'en écrivait Samuel Douhaire pour Télérama

effets strobo : 0/5
coeff mdm : 0/5

 

Pour le réconfort de Vincent Macaigne - France 2017

Vu en avant-première au Méliès en présence du réalisateur et de l'actrice qui jouait Pauline.

Deux jeunes héritiers reviennent de l'étranger où ils vivaient de leurs rentes, afin de clarifier la situation du domaine familial, confié depuis le décès de leur père à une amie d'enfance qui en fait de belles plantations. Un autre ami d'enfance est en voie de faire fortune dans les maisons de retraites et les lotissements pour vieux, et souhaite profiter de sa mise aux enchères à cause de traites impayées pour racheter la propriété afin d'étendre ses projets.
Filmées de façons plutôt intéressante (cadré carré, serré, les acteurs face caméra gros plans ou face pare-brise), avec suffisamment d'ellipses pour qu'on se sente intelligents, et un engagement des acteurs important, c'est une succession de scènes d'engueulades face pare-brise ou face caméra, sans sorties logiques (une porte qui claque, un coup qui partirait, et bien non). Pas inintéressant, un tantinet trop générationnel (trentenaires de maintenant), passablement oppressant. 
Je ne regrette pas de l'avoir vu, ni le débat qui était drôle, mais je crois que ça n'était pas plus mal que celui qui était près à m'accompagner n'ait pas eu de place in-fine (il se serait barbé). 
 
effets strobo : 2/5 (scènes en boîte de nuit ou concerts vers le milieu du film)
coeff mdm : 1/5 (scènes skypées du début, au demeurant très réussies, une belle entrée en matière)

[Alerte Spoïl : au bout du compte tout le monde s'en fout sauf celle qui avait cœur à replanter en pensant aux générations d'après et qui va tout perdre de ce qu'elle avait entrepris]