A fish called Wanda - le making of
10/05/2016
C'était donc plutôt sympathique ce film vu au Méliès "My old lady" mais quelque chose, en plus de la présence de Kristin Scott Thomas qui à mes yeux est une difficulté pour "entrer" dans un film (1), me gênait. Puis j'ai compris : Kevin Kline !
C'est que malgré toutes ses qualités d'acteur il est resté pour moi, le drôlatique Otto d'A fish called Wanda. Et que donc je n'étais pas bien parvenue à prendre la détresse de son personnage de Mathias au sérieux.
J'ai vu ce film la première fois sur le bateau qui nous emmenait en Écosse pour notre voyage de noce et pour lequel je ne sais plus pourquoi nous avions failli manquer l'embarquement de la voiture (une histoire de ticket mal édité, j'ai le souvenir d'avoir tenté en vain de joindre l'agence de voyage du Printemps où nous avions déposé le voyage de noce parmi les cadeaux de la liste de mariage). J'avais un féroce mal de mer et le film était parvenu quand même à me dérider. D'où une affection particulière envers cette œuvre malgré que je l'avais trouvé grossière, assez.
Je l'ai ensuite plusieurs fois revu, chez moi, en DVD. Dont une fois avec les enfants lors d'une période difficile (quelqu'un était malade, je crois) et eux aussi avaient bien ri.
Il m'en est resté le rire à ma sensibilité de quand les hommes parlent une langue étrangère ou avec un accent, quelques scènes cultes, le fait de toujours regarder en l'air si je ne vois pas un piano suspendu lorsque quelqu'un promène en laisse trois petits chiens, et l'habitude de tenir les crayons de bois bien taillés.
Et une tendresse particulière envers Michael Palin auquel le rôle d'un doux ami des bêtes allait si bien.
(1) ressenti tout personnel : je trouve qu'à l'instar d'un Gérard Depardieu auquel pourtant elle ne ressemble pas, elle est elle-même et pas le personnage. Et qu'aussi elle a trop tourné. Ce qui fait que : belle femme bilingue aux yeux bleus : paf c'est toujours elle et du coup je n'y crois pas. Mais j'ai bien compris que pour beaucoup plus d'autres personnes sa présence était un gage de On va y aller [voir le film]
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