LR - vendredi 28 juin 2013 - Pareil et différent - V2
28/06/2013
Depuis trois semaines j'ai compté les jours, encaissé ce qui ressemble fort à un chagrin d'amour, même si toutes les caractéristiques n'y sont pas - sa part physique, entre autre ; et puis de ma vie quotidienne concrète, rien pour l'instant n'a été modifié, nous ne partagions que ce qu'il consentait - : il m'a fallu tenir jusque-là, jusqu'au Festival de Cinéma, c'était l'objectif et cet espoir : noyer ensuite la peine dans la cure de films, l'oublier (elle, lui) et s'oublier.
Éviter de songer à la fin prochaine, mais encore floue, la date n'est pas fixée, de ce travail de libraire que j'aurais tant aimé. Le regret restera de n'avoir pas été physiquement capable de mener celui-ci et l'écriture de front, surtout l'hiver, surtout cet hiver qui n'en finissait pas.
Les films, me dis-je en arrivant, seront là pour ça.
Déjà l'effet bénéfique dès la veille s'était fait sentir : soudain les bagages à faire, l'horaire du train à vérifier. Et au matin finir ce qui la veille n'avait pu être prêt, à la gare Montparnasse (1) retrouver les amis du ciné-club qui eux aussi venaient, alors j'ai eu cette illusion : le plus dur était fait.
(billet en cours de redaction)
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