Le film qui était drôle, et puis non, et puis si quand même
Arras 2012 - arrivée -

La même idée en même temps

(dans ce cas le plus gros budget écrase le plus petit, généralement)


Dans la foulée de l'intérêt du film "Les habitants" (De noordelingen), j'ai pu voir Waiter ! (Ober) du même Alex Van Warmerdam .

Son humour ravagé me convient assez bien, même si j'hésite entre hilarité et ultra-sensibilité au côté désespéré.

Mais assez vite le film au delà de l'histoire d'un serveur passe aux rapports parfois houleux entre personnages et scénariste ou auteur. Une scène dans laquelle le personnage principal vient demander des comptes à celui-ci m'en a rappelée une autre, le même sujet traité sur le mode efficace et dans les clous, on admet que l'histoire présente quelque fantaisie, mais on la traite avec un sens très classique de la narration, sinon le public sera perturbé. 

Ce film s'appelait "Stranger than fiction" (traduit à gros sabots par "L'incroyable destin de Harold Crick") et ressemble à une version commerciale du premier. On cherche à distraire, non sans un certain succès, c'est bien fait, les acteurs assurent, quand le film néerlandais touche à quelque chose qui tient des difficultés du travail créatif et sa violence dans certains cas.

Je regarde alors les dates de sorties : l'un étant à l'époque parvenu jusqu'à moi et que j'avais vu, troublée malgré son côté côté pataud (1), par certaines connivences avec ma propre vie, l'autre n'étant sans doute pas resté assez longtemps en salle pour que je puisse malgré ma curiosité pour le travail de ce réalisateur y aller. Ils ne sont pas sortis en France exactement au même moment (2), mais dans leur pays respectif si, à peu de choses près (3) ; ont donc été tournés et probablement écrits au même moment dans deux pays (qui plus est : éloignés).

Ce qui signifie qu'au moins deux scénaristes ont eue la même idée - ni dramatiquement originale ni non plus si courante - en même temps. À ce point, c'est troublant. 

Beaucoup moins l'écart de traitement.

 

PS : Les choses étant ce qu'elles sont j'aime assez l'intervention d'une petite frappe pour obliger le personnage d'Edgar a être ne serait-ce qu'un peu correct avec l'une des femmes qu'il prétend aimer. On se demande effectivement si parfois il ne faudrait pas en arriver là. ;-) :-(

 

(1) De toutes façons mon problème avec le cinéma américain récent c'est que sauf exception je le ressens comme une fabrication destinée à un public d'adolescents de 15 ans.

(2) janvier et juillet 2007

(3) septembre et octobre 2006

 


Répliques cultes (pour "Ober") :

- Pourquoi tu me fais autant souffrir ? Je suis un personnage secondaire ! (v.f.)

- I don't want to kill him (v.o.) (le tueur japonais)

 

Scène inoubliable :

La "vieille" qui met une heure à emballer ce qu'Edgar soudain lui achète. 

(Je ne précise rien de plus afin d'éviter de spoïler)

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