d'une certaine façon ça a quelque chose à voir avec un film
Vous ne verrez pas là Juliette

L'été où j'ai grandi

Io non ho paura - L'été où j'ai grandi - Gabriele Salvatore - 2003 (Italie)

d'après un roman éponyme de Niccolo Ammaniti

vendredi 5 août 2005, 10 h , MK2 Bibli et donc pas du tout à La Rochelle mais le lien avec le film précédent est pour moi tellement limpide que je ne peux m'empêcher de lui consacrer une note.

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Ca se passe en Italie dans quelque chose comme le sud du sud, tant la chaleur et la sécheresse imprègnent le film.
Un hameau. Des enfants qui jouent. Des pères qui s'absentent. Des mères qui triment et font des lessives qu'elles étendent comme des rêves de publicitaires.

 

Un des gosses, Michele, 9 ans, même pas peur, s'aventure un jour avec son vieux biclou, un peu loin, un peu seul. Il fait une découverte qui n'est pas qu'un peu étrange dans une sorte de cave au voisinage d'une ferme abandonnée.

 

Il a du bon coeur, un beau courage d'enfant et de l'intelligence. Il tente de faire pour le mieux avec le poids du secret dont il se retrouve l'héritier, commet cependant l'erreur de s'en confier pour conseil à l'un de ses habituels copains.

 

J'avais lu et aimé le livre. Le film, malgré de trop belles images qui m'en éloignent un peu (1) même si j'en apprécie la qualité, et une fin "de cinéma", ne m'a pas déçue. Chacun des acteurs est parfait dans son rôle. Le père est poignant en petit truand paumé, la mère est plus vraie qu'une vraie, entre courage aussi, bon sens, révolte et résignation, et prête à tout dés qu'il s'agit de défendre son petit comme les mamma, on sait faire.

 

Quant aux gosses, en particulier Giuseppe Cristiano (Michele), ils sont clouants de naturel, malgré l'usage fréquent du gros plan arrêté, le seul à surjouer étant le chef de la bande parce qu'il EST comme ça en vrai, c'est sa façon de micro-caïd.

   

Et malgré mes esprits préoccupés d'adulte, et l'histoire pour moi lectrice déjà connue, je m'y suis laissée entraîner avec bonheur, et surprise à croire à nouveau en la force de l'amitié.

 

Somme toute, un bon film muni de quelques défauts qui le feront aimer.

 

(1) le garçon boit un verre ou un bol de lait qui l'enmoustache de blanc comme dans une pub de produits laitiers,

les ciels sont immenses et plus bleus que bleus ...

 

morceaux choisis (pardon pour les fautes éventuelles che non so scrivere bene l'italiano) : 

"Le cose sono di chi le vede per prima."

"Chi prende quella senza testa rossa, ci tocca andare."

"Quando uno ha fame, si compra il pane."

"Tu sei l'angelo custode."

"Provacci, al meno provacci."

"Credo che lo potevi vedere anche tu ma invecce no."

"E va bè, si non avete fame, non importa, dormite un po." (la mère à ses enfants)

"Bestie notturne amante del buio ... ." (contine que se répète l'enfant qui sort seul dans la nuit)

un autre blog en parle et si bien :

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