Préparation de stage [de triathlon]


    Le boss m'avait déposé ce mardi un jour de RTT et le stage de sport s'approche, alors comme je sais que ça sera tout juste de préparer les bagages lors d'une fin de semaine irrémédiablement chargée, je profite de ce jour de récupération pour préparer.

Check list stage

Liste des affaires et matériels à ne pas oublier, une fois de plus me poser des questions sur la bonne taille de chambre à air, réponses claires trouvées sur le site Le cyclo, virée vite fait (merci la ligne 14) à ce grand magasin d'une enseigne de sport populaire et dépenses un tantinet supérieures aux prévisions. Me voilà parée pour la saison de triathlon. 

Et à part ça NE PAS OUBLIER LA BOUÉE DE NAGE, NE PAS OUBLIER LA BOUÉE DE NAGE, NE PAS OUBLIER LA BOUÉE DE NAGE 
(je n'ai pas l'habitude de la prendre, l'ai achetée pour l'occasion, ça sent l'oubli)


Paris - Roubaix ensiesté

(domenica)

J'avais prévu de regarder l'intégralité de Paris Roubaix, il faut dire que ça promettait : Mathieu van der Poel et Wout van Aert sur les rangs, une retransmission France Télévision avec Nicolas Geay, Laurent Jalabert et Marion Rousse aux commentaires, on ne pouvait rêver mieux.

Alors la course à pied au matin a été minimaliste, de toutes façons il s'agissait d'une séance d'activation en vue des 5 km pour le pack courses connectées des 5 km de Paris connectés, et que je comptais le courir le lendemain (vive les jours fériés !). Donc quelques tour dans le petit parc en bas. Il faisait grand soleil et j'avais le short double (qui maintient bien les jambes au chaud), mais deux épaisseurs en haut. Encore une de ces journées où l'on peut passer de 6°c à 16°c selon les heures de la journée.

La course a tenu ses promesses, mais le sommeil a vaincu peu après la crevaison de Christophe Laporte à la sortie de la trouée d'Arenberg. Je n'ai pas pu lutter. Si je n'avais pas l'habitude de mes endormissements si brutaux, je pourrais en concevoir de l'inquiétude, mais c'est ainsi depuis presque toute ma vie (d'adulte, en tout cas).
Le Joueur de Pétanque était à la pétanque.
Une nième attaque de Mathieu van der Poel a eu raison de l'endormissement et je sais gré aux journalistes sportifs qui montent dans l'enthousiasme lorsqu'une action survient. J'ai ainsi suivi la chute du coureur qui avait commis l'erreur de penser pouvoir passer à droite des deux Alpecin et aussi la belle attaque qui aurait dû conduire à un duel VdP WvA mais qu'une crevaison a compromise.
La victoire était belle, mais moins flamboyante, hélas, que si la lutte avait eu lieu.

Fin de journée en repos, de toutes façons c'était nécessaire. Stade 2 avait invité Christophe Lemaître lequel est touchant dans ses efforts de communication, et qui m'a semblé un cousin. Il y avait un sujet émouvant au sujet d'une famille de quatre partie vivre de VTT itinérant depuis que la mère de famille est tombée malade d'une maladie incurable et qui réduit de plus en plus sa mobilité. Le père m'a un peu redonné confiance en les hommes. Il assure, ce qui devrait aller de soi, mais la vie m'a appris que ça n'est pas si courant que cela.

Et j'ai un bon polar écossais à déguster, et une belle envie de ne rien faire d'autre.

Je comptais aller voir "Le bleu du caftan" au cinéma, mais je pense que je n'irai que plus tard, si c'est encore possible.


Je m'apprêtais à écrire

    

    Hier soir je m'apprêtais à écrire sur une journée particulièrement fatigante même si pas trop pénible à vivre, beaucoup de densité, un vélotaf aller qui fut une sorte de duathlon marché car un pédalier de Vélib s'est décranté (je ne sais comment dire : la chaîne n'avait pas déraillé, mais le truc tournait grosso modo à vide et ce fut soudain) sous mon avancée ; j'ai dû le poser et marcher un moment avant d'en trouver un autre puis encore un autre, près de l'Élysée entre les gendarmes qui au matin gardaient le quartier ; une journée de boulot avec pour la première fois une heure sup' officielle (qui sera sans doute plutôt rattrapée que payée, mais n'empêche émanant d'une demande officielle - et légitime car il n'y aurait plus eu personne si nous n'étions pas restés - du chef) ; le midi un au revoir à un ami dont le déménagement était déjà alors que je m'étais dit "en avril m'ont-ils dit" comme si c'était dans un moment. 
À l'opposé, j'ai découvert à la fois que la soirée du cercle de lectures auquel j'appartiens, était dans une semaine (oh il me reste du temps) et qu'il y aurait un week-end de trois jours avec rien de prévu avant un déplacement puis le stade de triathlon. Ô miracle !

Bref, ma relation avec le temps qui aura toujours été qu'il m'en manque pour faire ce que je considère comme important alors que je dois en consacrer beaucoup au travail nourricier et aux charges administratives et autres activités incontournables malgré soi, ne s'arrange pas.

Le retour vélotaf avait été intéressant, par le chemin bidir de la porte de Vanves, arrières de l'école militaire et passage devant le Théâtre du Rond Point, dans un Paris faussement calme, au sens où les rues que je parcourais l'étaient mais alors des dizaines de cars de CRS s'alignaient dans l'avenue du Théâtre moteurs allumés, les poubelles dans de nombreux quartiers dont le XVIIème, s'entassaient, et devant le tribunal de Paris de celles-ci avaient visiblement été brûlées.

Je m'étais attelée à l'écriture d'une lettre de banque dès après le tardif dîner (il était 20:30 quand je suis rentrée), et c'est vers la fin de celle-ci alors que je commençais à jeter un œil sur les réseaux sociaux que sur Mastodon par Nasiviru j'ai appris la sombre nouvelle, Xanax la guerrière, aka @kinkybambou n'était plus. L'annonce officielle avait été faite par @Celinextenso sur Twitter. J'en sais gré à mes amies qui ont su prendre leur courage à deux mains pour transmettre l'info. 
Pour la première fois, une nouvelle me sera parvenue par le fediverse en premier et Twitter ensuite. Signe des temps ?

Ensuite, je me suis sentie trop triste pour trouver les mots. Et le beau livre que j'avais reçu ce jour-même (sur les banlieues entre architecture et sociologie) et ceux sur le rythme en course à pied (dont un que j'avais récupéré à la pick-up station du RER C) ne pouvaient pas faire grand-chose pour me consoler.


Au lendemain matin, ce mercredi, ça n'allait pas bien mieux. 
Il fallait aller travailler.
Je crois m'en être bien tirée, même s'il y a eu des baisses de régime, des moments de perdre le fil, inévitablement.

Soudain le temps est devenu très doux, 19°c, on aurait presque eu envie d'y voir un signe de quelque chose (mais de quoi ?). J'ai déjeuné dans le parc de la Vache Noire, d'une gaufre salée à emporter, j'avais besoin de calme. Les amies de Twitter était en train de s'organiser pour que les chats de @kinkybambou se retrouvent chez @Celinextenso et je pigeais soudain pourquoi elle s'était refusée à adopter "pas mon chat" (d'ailleurs elle l'écrivait).

Ça allait mieux après, comme de se dire Tout n'est pas perdu.
En parler, plus tard, avec Simone, m'aura fait du bien.

Constater que j'aurai prochainement des jours de congés (récupérations et RTT) m'a aussi aidée, c'était un peu pouvoir me dire, retiens tes larmes, tu auras un moment dans peu de temps, tu pourras paisiblement pleurer.

Et puis il y eu le bonheur d'un retour vélotaf merveilleux, en pull avec seulement le gilet orange de sécurité, pile à temps pour pouvoir traverser le jardin des Tuileries (à pied en poussant le vélo, car on ne peut y circuler vraiment). Le sentiment d'un immense privilège : vivre là, même si le quotidien est fait de labeur.

Alors dans ce jour de tristesse, j'aurai été heureuse, une heure, environ.

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Villa Adrienne, des grilles généralement fermées, vers Denfert, et ce soir, elles étaient ouvertes, car un homme passait.

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Un vélotaf de retour absolument somptueux

                Un peu triste du passage à l'heure d'été, qui accroît ma fatigue, j'ai décidé de faire contre mauvaise fortune bon cœur et d'en profiter pour m'accorder, puisqu'il faisait jour, un vélotaf de retour dont les touristes rêveraient. J'en ai croisé d'ailleurs bien plus qu'en temps normal.

Pour la première fois, j'ai prêté attention aux noms des grands scientifiques d'antan qui étaient inscrits sur la Tour Eiffel vers le premier étage : Lavoisier, Chaptal, Dulong ...

Seul bémol, deux à trois passages peu fréquentables pour les vélos, du moins de façon raisonnablement sûre. Alors j'ai dû jouer les super-piétons, ce qui est le plus sûr mais coupe bien l'élan.

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Un petit bonheur supplémentaire eut lieu alors que j'arrivais et que les lumières de l'éclairage urbain se sont enclenchées à ce moment précis. Comme un salut.

À part ça, ce que les photos n'indiquent pas, c'est qu'il faisait frisquet (un peu moins de 10°c).


Vélotaf perplexité

 

    C'est une caractéristique de mon emploi actuel : pour peu qu'à ma pause déjeuner je prenne le temps d'un repas avec les collègues, je peux passer une journée entière sans rien savoir de la marche du monde.

On saurait sans doute si quelque chose de lourd survenait, c'est arrivé d'ailleurs parfois que le Boss énonce une info majeure, avec sa voix qui porte dans le grand bureau. Mais globalement, je prends souvent un Vélib pour le vélotaf de retour sans rien savoir de ce qui a pu se passer.

Seulement voilà, mon trajet est une traversée de Paris selon un axe Nord Sud un brin infléchi vers l'ouest et dans notre pays si centralisé, je passe clairement là où tout se passe. Du moins du point de vue des décisions et des enjeux de politique nationale.

Alors ma vie que je récupère, dès lors que mon temps salarié est fini, ressemble fort aux séquences "No comment" sur Euronews, je vois des éléments d'événements, je n'ai pas le contexte précis.

Le contraste entre le fait de passer au cœur des choses tout en n'en sachant rien est fort intéressant à vivre, quoi qu'un brin déstabilisant. Très Forrest Gump, comme concept.

Ainsi ce soir je peux témoigner que tous les abords de l'Élysée étaient bouclés et surveillés par les forces de l'ordre, que c'était une belle pagaille pour la circulation automobile, que de nombreux bus vers le Rond Point des Champs Élysées et un peu après attendaient en warning de probables consignes de suite de circulation. Les vélos, nous tentions comme souvent simplement de sauver notre peau. Quelques automobilistes se montraient prévenants (dont un taxi, merci à lui), d'autres moins.

J'ai passé la deuxième partie de mon trajet à me demander ce qui avait pu survenir. Je savais aux fils infos du matin qu'une manif avait eu lieu, mais de là à nécessiter que ce quartier fût bouclé, c'était étonnant.

Finalement, une fois parcourues les sources d'informations usuelles je n'ai rien trouvé de particulier, si ce n'est que la première ministre et celleux de ses collègues concernés par la réforme des retraites étaient réunis ce mercredi soir à l'Élysée, ce qui pouvait expliquer le blocage du quartier présidentiel.

Notre avenir s'annonce laborieux.


À la marge d'un jour travaillé

 

    Que les choses soient claires : même si la fièvre liée à la 4ème dose de vaccin contre le Covid_19 est retombée, ça n'était pas fou-fou au niveau de péter la forme, et comme la journée de boulot fut chargée, un peu comme si pas mal de gens souhaitaient régler pas mal de choses avant la fin de l'année, je n'ai pas fait grand chose d'autre que travailler.

Pour autant, il y a eu de bons moments :

lors du déjeuner, la collègue d'origine grecque qui se reconnaîtra si elle passe par là et qui nous a régalé d'un cocktail léger de son pays car une autre collègue détenait une bouteille d'un produit à base de sève de pistachier.

Capture d’écran 2022-12-30 à 21.27.34    le retour vélotaf par temps pluvieux mais délicieusement doux fut un bonheur - malgré une chute évitée de peu en raison d'une bordure métallique sur la bidir de la Porte de Vanves -. Ça n'était pas un Vélib électrique mais en prenant mon temps c'est passé facilement, malgré l'épuisement. J'ai repéré vers la place de Catalogne où était le Jardin des colonnes, ce qui n'était rien, puisqu'il était fermé, mais permettait de changer une prolongation du temps de travail en temps personnel de poursuite permanente de la découverte de Paris.

La soirée était déjà réduite lorsque je suis rentrée (il était 20:30 environ), mais j'ai pris du temps pour ce qui m'intéressait, un Tout le sport spécial Pelé, que j'ai trouvé remarquablement équilibré, un podcast sur les violences conjugales (hé oui, ça n'était pas mieux avant, quand on considérait tout ça avec un haussement d'épaule, un fatalisme), un article du Parisien sur des mesquineries budgétaires concernant l'équipe de France de football, et un billet de blog permettant de calculer entre autre les jours de la semaine des débuts d'années. J'ai aussi découvert l'existence de MYM, ce qui à la fois ne m'étonne pas (1), notre société étant ce qu'elle est et me stupéfie (des personnes ont donc si peu de vie personnelles qu'elles ont besoin d'exister à travers d'autres à ce point-là ?).

Pensée du soir, en croisant des photos anciennes sur Pinterest : il est impressionnant d'à quel point John Lennon avait des allures, une fois passée sa période hirsute gourou hindou, de type de maintenant, un air de contemporanéité, quarante ans après.

 

 

(1) d'autant plus que j'avais déjà entendu parler d'Only Fans, mais qui m'avait paru davantage axé sur le sport, les stars du foot.

 


Le Vélotaf sauve ma journée

Capture d’écran 2022-07-23 à 00.04.11 Capture d’écran 2022-07-23 à 00.04.11

(giovedi)

 

Une fois de plus je parviens à sauver une journée de boulot trop dense et âpre par le Vélotaf qui me console un peu de n'avoir pas même pu caser une séance de CAP (il faut dire que levée à temps, j'ai regardé la qualif des 5000 m H à Eugène et donc après, il était temps d'aller bosser car je m'étais rendormie).

Alors je me hâte de les déposer ici afin de pouvoir me les rappeler.

C'était la première fois que je reprenais l'un de nos VTT depuis fort longtemps, ayant privilégié les Vélibs depuis que l'an passé, j'avais constaté que les vélos subissaient des dégradations volontaires.

(et aussi depuis que j'avais souhaité retrouver du temps de lecture, ce que le Vélib et ses trajets mixtes, transports + vélo permet)


Conduite à tenir en cas de morsure


Coïncidence ou effet des tensions actuelles (des animaux domestiques plus nerveux, des propriétaires eux-mêmes tendus et moins attentifs ?), deux cyclistes que je connais ont été mordus la semaine passée par des chiens qu'ils croisaient.
Je leur souhaite bon et rapide rétablissement, ayant appris par la même occasion que, lorsque la morsure n'est pas superficielle, et même sans complications, le retour en forme peut prendre un assez long moment.
 

    
Voici à toutes fins utiles un petit récapitulatif, rassemblé à cette occasion, sur les chose à faire en cas de morsure :
 
 
Du point de vue médical

Dans le cas d’une morsure « superficielle » :

- nettoyez immédiatement la plaie à l’eau et au savon en faisant couler l'eau abondamment,
- éliminez les corps étrangers s’il y en a (cheveu, dent, saleté…),
- rincez très abondamment,
- séchez,
- appliquez une solution antiseptique,
- couvrez la plaie avec un pansement stérile,
- prenez ou donnez à la personne blessée un antalgique de type paracétamol en cas de douleur.
- Puis chaque jour, désinfectez la plaie et surveillez son aspect. Prenez votre température. 
- En cas de saignement, comprimez la plaie à l’aide d’un linge propre et surélevez, si possible, le membre qui saigne. Si le saignement persiste ou est abondant, contactez les urgences.

Bon à savoir : si la plaie (morsure ou autre type de blessure d’ailleurs) se situe au bras ou à la main, enlevez bagues, montres..etc …pour éviter tout problème en cas de gonflement.
 

Consultez votre médecin traitant ou allez au service des urgences, lorsque :

- la morsure est située aux mains, aux pieds ou près d’une articulation 

- la plaie vous paraît profonde quelle que soit sa localisation ;

- la blessure est souillée par des corps étrangers et vous ne parvenez pas à les retirer ;

- la morsure a été causée par un chat : le risque infectieux est très important 

- la plaie s’infecte : l'infection apparaît en général, 24 heures après une morsure de chien, plus tôt après une morsure de chat. Elle se caractérise par des douleurs, une rougeur, un gonflement et un écoulement purulent au niveau de la plaie et éventuellement l'apparition d'une fièvre.
 
Dans tous les cas, il est important de s’assurer d’être à jour du vaccin contre les tétanos. Les urgences peuvent faire un test sérologique en cas de doute et au besoin, faire un vaccin express.
Le propriétaire de l'animal est censé pouvoir nous informer de la vaccination contre la rage de son animal (carnet vaccinal).
En cas de doutes, le médecin peut prescrire des antibiotiques pour éviter tout risque d’infection.
 
Il faut éviter de prendre des anti-inflammatoires (sauf prescription médicale dans certains cas précis). Ils pourraient provoquer, à tout le moins masquer, une sur-infection.
 
 
Du point de vue administratif et légal
 
Le propriétaire ou le détenteur du chien lors de l’événement est civilement responsable des dommages causés par l'animal, c'est-à-dire qu'il doit indemniser la victime des dommages qu’elle a subis.

Le propriétaire ou le détenteur du chien doit faire immédiatement une déclaration de sinistre auprès de son assureur habitation. Il doit indiquer avec précision les circonstances de l'événement : date, lieu, coordonnées de la victime et des témoins.

De votre côté, il faudra fournir les infos du propriétaire du chien à votre assurance afin que celle-ci puisse se mettre en contact avec l’assurance du propriétaire pour que vous soyez indemnisé des conséquences de la morsure.

Si le propriétaire du chien ne peut pas être identifié ou s'il n'est pas assuré, la victime peut saisir le tribunal judiciaire compétent en matière de réparation des dommages corporels.

Si l'accident est dû à une négligence de la part du propriétaire ou du détenteur du chien, la victime peut porter plainte. Dans ce cas le mieux est également de faire constater ses blessures par l’UMJ (unité médico judiciaire). Le policier saisissant votre plainte pourra vous expliquer comment faire.

Dans ce cas, il convient d’expliquer le contexte au médecin qui vous soignera à l’hôpital afin qu'il établisse un certificat médical précisant la nature et l’étendue de vos blessures. 
 

Ce sont des conseils dont on espère en les partageant, qu'ils ne serviront pas.
 

Sérénité saturée

(mercoledi)

J'ai été saisie par une sorte de double saturation, de travail (salarié) et d'informations (la situation en Ukraine disent les médias mainstream, singeant le mot anglais emprunté au français, mais dans l'acception anglo-saxonne). Alors j'ai fini la journée dans une absolue sérénité puisque d'être certaine malgré tous les efforts que je pourrais faire de ne pouvoir assumer la charge de travail qui se présentait, et d'être lucide sur mon absolue impuissance quant aux velléités guerrières des grands de ce monde, m'a ôté toute pression. 

N'y pouvant rien, me restait pour seule option de conserver mon calme et tant que possible ma santé.

Capture d’écran 2022-02-23 à 21.48.11   Alors je suis rentrée à Vélib au gré d'une belle balade dans Paris, des rues inhabituelles, un bout de Champs (Élysées), un moment de récréation utile puisqu'au bout du compte j'étais chez moi.

En vitesse, constate mon Fiston, auquel je relatais ma séance de la veille, petits sprints en côtes, je vaux 1/30 ème d'Ingebrigtsen (Jakob). Ce fut mon sourire dans un jour si sérieux.

 

La pandémie se calme même si dans ma TL (mais plus tellement dans ma vie) je vois passer de nouveaux cas. Des enfants, en particuliers, tombent malades et certains violemment. En revanche des profs constatent, stupéfaits, qu'iels se retrouvent à nouveau avec des classes en entiers.

Je lis grâce à Erika un bon roman historique sur la nuit du 4 août. Un tantinet trop bien troussé, et benoîtement lyrique mais c'est rafraîchissant. 


I know there's something going on

(lunedi)

La journée de travail était intense avec des moments de travail collectifs, et il n'y avait pas un seul instant pour voir autre chose. 
J'ai choisi de rentrer à Vélib (électrique, j'étais très fatiguée) et comme je traverse tout Paris du sud au nord, sans avoir consulté la moindre info j'ai su qu'un cran de plus vers l'escalade guerrière entre Russie et Occident partant du conflit en Ukraine.

Des gens chics et hâtifs traversant n'importe comment vers le VIII ème arrondissement dont une dame qui a quasiment sauté sous mes roues, hors de tout passage piéton, supposant sans doute qu'elle était reconnaissable et que j'allais m'arrêter (j'ai calmement esquivé, il était de toutes façons trop tard pour que je freine). De groupes de piétons voisinés lors de feux rouges, j'ai entendu des mots "Russie" et une femme au téléphone vers le parc Monceau semblait donner des ordres brefs et précis desquels les mots "passeports" "Russes" étaient distinguables.

Rue de Messines devant l'ambassade d'Equateur, une double file de taxi. Alors bien sûr peut-être qu'il y avait un événement particulier ce soir, rien à voir. Seulement une sorte de nervosité générale était palpable.

20220221_223544    Lire en rentrant que Vladimir Poutine venait de reconnaître l'indépendance des territoires séparatistes de l'Est de l'Ukraine ne m'a donc surprise en rien.  D'autant plus que je m'attendais à ce qu'il attende précisément la fin de la trêve olympique pour avancer d'un cran.

Il n'en demeure pas moins que je continue à ne pas comprendre : 
Pourquoi maintenant ?
à plus d'un titre ;

côté russe pourquoi avoir débuté une nouvelle offensive de prétextes belliqueux pile en cette fin d'hiver (la fin d'hiver, OK mais pourquoi cette année ?) ;

côté américain pourquoi avoir décidé de réagir à présent alors qu'il y avait déjà eu la Crimée et la guerre dans le Donbass sans que ça émeuve grand monde à part les cinéphiles voyant effarés et légèrement perplexes les films Ukrainiens décrivant une vie en temps de guerre.

N'auraient-ils pas pu attendre la fin réelle de la pandémie ?
Craignaient-ils à ce point l'ennui ?

Il me manque d'un côté comme de l'autre des éléments de compréhension, qui sont peut-être simplement des informations qui auront été communiquées au grand public en des jours où je suis tombée de sommeil en rentrant du boulot qui avait englouti ma journée.

 

À Codogno ils datent d'il y a exactement deux ans (le 21/02/2020 ore 17:00) le moment où la réanimatrice Annalisa Malara a envoyé d'urgence le patient Mattia Maestri (1) à l'hôpital à Pavie pour analyses plus poussées malgré qu'il ne revenait pas de Chine et n'avait a priori eu aucun contact avec des personnes qui en revenaient, du moins à ce qu'il en savait.

Il y a déjà une série télé sur les premiers soignants, sur Codogno, sur leur héroïsme. À ce moment-là, beaucoup de soignantes et soignants ont payé de leurs vies d'avoir pris soins de ces malades porteurs d'un virus mortel dont alors aucun vaccin ne pouvait protéger.

 

(1) ou alors le moment où il a été déclaré Covid +, grâce à son initiative à elle de le faire tester malgré tout.

PS : Les beaucoup plus de 20 ans auront reconnu ce titre de Frida, qui n'a rien à voir avec la situation internationale mais voilà, en passant devant les files de taxis et en raison des deux phrases clefs 

I know there's something going on
I know it won't be long

a déclenché le #JukeBoxFou de dedans ma tête.