My own private monday evening five o'clock blues
19 février 2019
Longtemps je fus sujette au fameux sunday evening five o'clock blues, si bien connu de celleux qui ont fait leurs études en internat, le week-end étant si court, pour ma part dû à trop de travail presque tout le temps même quand j'aime mon métier comme en ce moment et globalement le plus souvent depuis que je travaille comme libraire. On doit déjà reprendre le collier, la semaine s'annonce chargée et l'on n'en a pourtant pas fini avec tout ce que l'on avait à faire dans nos vies personnelles.
Ces dernières années, du fait de ce métier, mes week-ends se sont trouvés décalés : dimanche - lundi plutôt que samedi - dimanche. Mon cours de danse, était ainsi passé du samedi au lundi (après quelques années de jeudi après-midi). Dès lors mon dimanche qui était le lundi était porteur d'un temps personnel fort, qui me demandait de la concentration, me permettait de laisser les tracas à la porte, et était suivi puisque le club de sport en comportait d'un moment de détente, hammam ou sauna. Ça me remettait le corps à neuf pour la semaine.
Seulement voilà, les clubs de cette chaîne ont licencié la plupart de leurs professeurs de cours spécifiques, danses, ou yoga. Fin des cours de danse.
Alors le lundi est devenu pour moi un dimanche comme les autres, ma famille en moins puisqu'en général les semaines d'études ou de travail vont du lundi au vendredi. Et le sunday evening five o'clock blues a viré au monday evening five o'clock blues. Démarrer la semaine est plus difficile aussi.