Autre lecture déterminante

 

Je n'ai pas tout à fait abandonné certaines habitudes du temps de ma première vie. J'ai donc su vite qu'un film se préparait, inspiré par ce livre. 

Je suis allée y voir.

Bien m'en a pris. #grandedécouverte #trèsinstructive

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Le moment à peine avant

 

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Par la suite la vie n'est plus comme avant, cet instant correspondait à un battement d'ailes du papillon. Parfois on le pressent très vite. Parfois on le constate seulement après.

Pour ma part je dirais que c'est à la page 130 (à la mémoire ; une imparable micro-histoire de faux-semblant et soudain une fraternité époustouflante ressentie) que j'ai su. Et j'ai su que ça serait le cas, à des degrés divers, de tous ceux qui avaient pris part à cette aventure.

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Radio réveil and some bad news

Au fil  du temps

 

Longtemps je me suis réveillée de bonne heure et par la grâce du radio-réveil. Nous étions jeunes et beaux (si, si), les radios libres pas encore enfermées dans leur rôle commercial, de la vraie musique du moment qui était celle de nos vingt ans. 

C'est venu assez vite qu'elles disparaissent ou divergent, deviennent des machines à fournir du temps de cerveau disponible pour Coca-cola. Mais l'appareil était vaillant, alors nous sommes restés callés sur NRJ. 

À l'époque où par écœurement publicitaire je suis passée à France Inter, que j'écoutais au petit-déjeuner fort assidûment, nous avons laissé NRJ nous réveiller : les émissions étaient devenues si stupides que l'agacement nous tirait efficacement du lit quand si je mettais Inter je restais à écouter (et France Cul n'en parlons pas, délicieusement bercée par des propos intelligents, je me rendormais).

Il n'y avait pas encore l'internet pour nous prévenir des dangers de défection métropolitaine qui nous guettaient. Écouter un ou deux flashs d'infos avant de décoller n'était pas un luxe.

Puis j'ai changé de métier. Se lever n'était plus si pénible. J'ai cessé d'écouter une radio éprouvante, non sans me demander si lorsque j'étais jeune j'étais aussi débile que le public auquel visiblement désormais elle considérait de s'adresser.

L'internet et des emplois devenus raisonnables nous ont rendus moins stressés sur nos heures d'arrivées, savoir si la ligne 13  fonctionne n'est plus une priorité. Et puis je peux toujours prendre un vélib. Ou le train, puisque les enfants, grands, n'ont plus besoin que je les escorte près du métro, à l'école.

 

Entre temps, et parce que Martin Winckler, dont les chroniques matinales, mon fils et moi nous régalaient, n'y avait pas été correctement traité, j'avais laissé tomber d'écouter Inter. France Culture me convenait. 

C'est la radio qui me réveille désormais. 

Enfin quand elle le fait. Car certains matins certaines voix ont le pouvoir de me rendormir d'une façon formidable. C'est le cas, ces jours-ci de Michel Onfray. 

Ce matin, j'étais heureuse, je croyais être parvenue à résister, j'avais même compris ce qu'il expliquait. Mais je me suis rendormie vers la fin.

C'est la voix d'un autre chroniqueur, vingt minutes plus tard, qui m'a réveillée, cette fois en cran d'arrêt.

Elle annonçait hélas le décès de Roland Wagner que je n'avais fait que brièvement croiser mais suffisamment pour regretter de n'avoir pas pris le temps de davantage de lecture ou de discuter. Ses proches et ses potes doivent être fort tristes.

J'hésite à me contenter du réveil du téléphone pour les jours à venir.

 

Par ceux qui l'ont connu :

chez Laurent Kloetzer

chez Fabrice Colin   (blog que je lis régulièrement, mais voilà, hier peu lectrice et donc c'est par la radio que j'ai appris la nouvelle ; j'eusse préféré le billet)


Cracheur à glaçons (?)

aujourd'hui au club de gym

 

Photo0685Depuis près d'un an, nous autres les petites dames nous serrions dans un vestiaire provisoire, attendant la fin de longs travaux qui avaient vu le vestiaire femmes refait puis réservé aux hommes tandis que l'ex vestiaire homme  était transformé en vue de nous être attribué.

Voilà qu'aujourd'hui pour nos corps ravis, le nouveau vestiaire femmes nous accueillait.

J'avoue en avoir oublié un instant le chagrin. Certains luxes font du bien (1).

Et comme je souffre de froid et que la canicule qui me sauverait n'arrive toujours pas, hier nous fûmes même brièvement vêtus de novembre, bénéficier au moins une fois par semaine d'un hamman ou d'un sauna tient presque du soin médical.

Je ne dirais pas que la partie meublée de l'aménagement convient à mes goûts, ceux-ci sont bien plus frugaux. On est dans le haut de gamme cossu international, un peu les standards de l'hôtel bruxellois dont le portier me prend pour une grande séductrice (2).

Il n'empêche que c'est agréable de se laisser aller dans les bras du confort et de la propreté.

Reste un mystère : cet étrange appareil cracheur de petits glaçons. Il est placé à la sortie du hammam, peut-être y a-t-il là une pratique à apprendre, quelque chose qu'il est usuel de faire en sortant et que j'ignore. 

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La personne qui avec la bienveillance d'Uncle Pio s'occupe depuis des années du ménage de notre vestiaire et avec laquelle je m'entends fort bien (3), m'a dit, C'est pour se passer sur le visage ça fait du bien. 

J'ai essayé, effectivement ce n'était pas désagréable mais ça me paraît fort surfait un tel appareillage qui crachouille sans arrêt pour une personne sur 10 à peine qui pensera à l'utiliser. Surfait et très mauvais pour notre bilan carbonne collectif de sportifs.

Je soupçonne donc un autre usage - non, je ne dis pas ça afin de déclencher en commentaires une gerbe d'hypothèses salaces - j'aimerais vraiment savoir lequel. C'est la toute première fois que je croise un engin comme ça.

L'un(e) de vous saurait-il ça ?


PS : Il n'y avait aucune bouteille de champagne à l'horizon.

 

(1) Ce n'est pas Virgile qui me contredira. 

(2) Quand je serai sortie de ma période difficile j'écrirais peut-être un billet hilarant sur une fort jolie collection d'apparences (hélas) trompeuses qui font que le portier est tout à fait dans son droit de penser ce qu'il croit. C'est d'ailleurs très flatteur pour moi.

(3) Certaines choses semblent inéluctables lorsqu'on se prénomme Gilda, comme être malheureuse en amour, danser, chanter, avoir des gens qui disparaissent brutalement de sa vie, ou qui réapparaissent très longtemps plus tard comme par magie, et s'entendre bien avec la personne des vestiaires. C'est une forme de destin.

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Jour pluvieux mais si heureux

 

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Mission accomplie malgré le temps automnal (tu avais d'ailleurs remis le chauffage, je n'ai pensé qu'après que nous aurions peut-être pu davantage en profiter) et que quand je suis arrivée, puis à nouveau vers le milieu de l'après-midi enfin quand tu m'as accompagnée en voiture jusqu'à l'arrêt du tram - un rendez-vous de soins t'attendait - il pleuvait à plein couteaux. La difficulté que nous avons de nous quitter. Un dernier baiser.

Je suis revenue avec le lot de tes livres à transmettre, dûment dédicacés, l'espoir fou qu'ils recevront bon accueil et que la vie enfin sourira. Mon pantalon n'a pas recraqué - pour le glamour, c'était raté, quelle ridicule arrivée -.  P7208264_2

 

Il nous aura manqué du temps, entre les courses, même rapides (1), ton rendez-vous, mes horaires restreints, mais c'était si simple et si bien. Ce moment, après la photo - le printemps si pluvieux et le début d'été ont rendu la végétation luxuriante, c'est si impressionnant -, quand nous avons cherché des yeux en vain les écureuils, ton geste tendre, tes mots pour raconter. 

Le bonheur du livre achevé.

Et qu'on le veuille ou non, l'espoir ténu d'un avenir meilleur et d'un peu davantage lorsque tu iras mieux.

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(1) Et malgré tout le travail et les difficultés, tu avais pensé à l'avance à la pasta speculoos crunchy que j'ai du mal à me procurer. C'est sans doute peu de choses, mais j'y suis sensible, je suis touchée, ces petites attentions précises qui font qu'on se sent (bien) aimée. J'espère que nous nous reverrons bien avant que le réapprovisionnement ne soit nécessaire (quand tu viendras signer ?). En revanche je ne sais pas quand je trouverai le temps de regarder le DVD, même s'il me fait plaisir aussi, et son choix attentif (mais tu le sais).


Vacances et cinéma (festival de La Rochelle, 40ème édition)

 

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Comme chaque année depuis 8 ans (j'entame la 9ème fois), il va y avoir une dizaine de jours où la vie du blog sera plutôt par là. 

   


Vacances et cinéma

 

Évidemment je commencerai par chroniquer (ou tenter de, mais au moins en écrivant trois mots) scrupuleusement chaque film que je verrai, puis je serai comme chaque année happée par les séances inévitables, les rencontres successives, les petits films vus par hasard de salles complètes alors on se rabat sur la projection voisine, et qui donnent soudain envie de voir tous ceux du même réalisateur, ce qui remplit l'emploi du temps.

D'ailleurs le premier film, ça commence bien, je n'ai pas su le chroniquer. Je n'oublierai jamais que le plus beau geste d'amour est parfois une baffe.

nb. : Il existe aussi un blog officiel du festival, j'en dépose le lien ici, sans savoir encore de quoi il sera fait (l'édition 2012, fors un édito, n'y est pas encore lancée à l'heure où j'écris)

Au cœur du festival


Vertigineux

 

Comme les rares fois où j'ai fait l'objet d'un privilège, je sais que ça ne saurait durer. Alors je l'écris, vite, afin de m'en souvenir.

Voilà, pour l'instant que nous devons être les seuls (ou les deux seuls) habitants de l'immeuble connectés via la fibre optique, on se retrouve avec une connexion supersonique rien que pour nous.

Mon fiston qui est un gamer invétéré, s'en réjouit au plus haut point.

Pour ma part, je suis ravie mais un peu étourdie. Cette vitesse me donne le vertige. Il se trouve que je tape relativement vite au clavier, en tout cas presque aussi rapidement que mon cerveau assemble les mots. Que j'ai depuis quelques mois un ordinateur qui est un petit bijou et fringant comme les tout neufs le sont. À présent, dès que je clique pour l'envoi, surtout sur twitter (1), la page, la phrase, le statut ou que sais-je, est instantanément envoyé, j'ai donc l'impression troublante de travailler sur l'ordinateur par transmission de pensée.

Je risque d'expédier des bêtises, sans avoir eu le temps d'y songer. Me voilà guettée par le syndrome de Valérie modulo mineur (2).

Et j'ai la sensation très physique d'être en 2012 enfin entrée dans le mythique L'An 2000, que tout gosses, d'un temps où l'installation d'un simple gros téléphone gris à cadran demandait au français moyen une longue patience, on imaginait.

Ne manquent plus que les voitures volantes. Pour le reste, ça y est. 

 

(1) Lequel un peu surpris n'arrête pas de me rappeler à l'ordre "Oups, you already tweeted that".

(2) L'homme de la maison ne détient pas un poste à responsabilités. Et, ça vaut mieux pour lui, il n'est pas médiatisé.


De la fibre aux coupes

Il a tant fallu dégager d'objets dans notre appartement qui, Stéphanot le dit, ressemble niveau bazar à un grand cagibi, que j'ai dû déloger les coupes de pétanque du dessus de meuble qui les hébergeait histoire d'y poser des caisses pendant les travaux.

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J'en ai profité pour les nettoyer.

Ça leur arrive rarement.


Une étape

 

Mon premier blogounet fut chez 20-six, car Milky y était, puis Ann Scott dont j'ai fait la connaissance parce que plus au fait que moi des arcanes de cette plate-forme, elle m'avait dépannée.

Au souvenir que j'en ai, 20-six était une plateforme sympathique, un brin puérile (on s'échangeait des bonbons virtuels) et joyeusement ludique, qui plantait sans arrêts.

Puis chez U-blog à l'instar de Satsuki. (U-blog a fermé depuis)

Vers la même époque et alors que la mort de mon père m'avait un peu secouée même si face à une maladie épouvantable qui prend fin on est de prime abord dans le soulagement, Christie de Maviesansmoi m'avait confié ainsi qu'à quelques autres la responsabilité de faire chez elle le blog-sitting. J'avais découvert avec typepad une plateforme plus professionnelle, fiable, organisée avec une logique qui m'allait. J'ignorais tout de l'entreprise qui la proposait.

Ce qui fait que lorsqu'au printemps 2005, rageuse de ne pouvoir davantage contribuer au soutien de Florence Aubenas et Hussein Hanoun, j'ai décidé d'ouvrir un blog, "Sans nouvelles" où je racontais au rythme d'un billet par jour l'effet que ça fait d'être brutalement séparée de quelqu'un qu'on aime et qui est bloqué dans un pays lointain, toutes communications coupées, c'est typepad que j'ai choisi.

Ce premier blog un peu sérieux s'est achevé avec la concommitance de la libération des otages et de l'histoire que j'avais entrepris(e?) de raconter.

J'ai durant l'été 2005 été fort occupée à bloguer pour le personnage de Michel Jouffreau dans L'hôtel des blogueurs.

C'est à la fin de celui-ci que sous la pression de tous les amis que je commençais à avoir dans cette sorte de communauté mouvante des personnes qui bloguaient, j'ai consenti à ouvrir un blog un peu suivi. L'idée était de parler de Paris mais d'une façon incarnée, j'y vivais, je m'y baladais. Un personnage fictif, Wytejczk, coursier polonais, devait m'y guider. L'idée était qu'avec le bonheur de la photographie numérique, mon mi-temps professionnel (qui jusqu'alors n'avait servi qu'au comité de soutien) allait me permettre d'enfin explorer la ville où je vivais depuis mes 20 ans et partager.

Je pensais que ce blog serait avant tout photographique. Pour l'écriture j'avais quelques chantiers au long cours, dont une série de "récits italiens" que je ne désespère pas de retravailler et compléter un jour. J'avais donc opté pour un fond noir.

En ce temps-là du moins sur les plateformes de blogs pré-mâchés, peu de personalisation possible.

Ensuite la vie a été ce qu'elle est, j'ai poursuivi le blog sans jamais avoir le temps de me soucier de présentation, l'intention de départ a explosé en vol (1).

Je ne suis pas parvenue à passer sous dotclear, ma vie a été trop mouvementée et j'ai développé tout un réseau de petits blogs thématiques qu'il me serait trop long de déplacer. Si un jour je deviens rentière, qui sait ?

Les écrans sont devenus plus larges, et dans l'ancienne présentation je me sentais à l'étroit.

Même chez typepad, les présentations ont commencé à devenir personnalisables sans pour autant devoir passer trois plombes à bidouiller.

L'homme de mes pensées et l'homme secourable qui a bien voulu tenter de me consoler de la peine profonde causée par le premier m'ont tout deux dit que lire du blanc sur noir leur était difficile. Tarvalanion, concernant les blogs en général, régulièrement s'en plaignait.

Surprise, j'ai alors mené ma petite enquête : à y voir plus nettement en blanc ou orangé sur noir à l'écran qu'en noir sur du blanc, j'étais une fois de plus l'extra-terrestre de service.

Mes photos sont ailleurs. Celles du blog au bout du compte ne servent qu'à illustrer.

Du coup, va pour un fond blanc.

Je m'étais dit que j'effectuerais le changement lorsque j'aurais une étape à marquer. La publication d'un livre (numérique ou papier) par exemple.

Finalement c'est une nouvelle qui la première s'est faufilée. Alors j'ai voulu franchir l'étape au moment précis du lancement du petit livre. 

Sauf que ce jour-là, j'étais très loin d'avoir la tête à ça : nous (des blogs) venions de perdre l'ami François.

Alors j'ai fait comme toujours dans l'existence : au quand ça peut, la peinture pas sèche, sans prendre le temps d'expliquer, en mode On avance on verra après.

Peut-être aussi, du moins j'aimerais, que ce blanc marque la fin d'une période difficile que j'ai eue à traverser et dont je suis à peu près remise, mais pas tout à fait.

 

(1) Mais elle aura entre-temps permis que je sois recrutée pour le aujourd'hui défunt "Voice of a city" qui sur exactement le même principe que j'avais imaginé m'a permis d'écrire pendant 3 ans sur Paris en anglais, avec la complicité de Stéphanot alors ravi. 

 


Un jour (pas) comme les autres

 

C'est une répétition de chorale de juin, le moment de l'année où d'ordinaire tout va bien. Bach, il me semble. Déjà chanté chez Molina en ces années si dures à traverser d'après ma saison 2005/2006 en enfer, celle où tout allait mal, celle ou tout me quittait, comme si c'était le prix à payer pour avoir été si heureuse entre le dimanche 12 et le mardi 14 juin 2005 (1), comme si j'avais transgressé une loi séculaire qui aurait stipulé que le bonheur n'était pas pour quelqu'un de mes origines, commis un crime de caste et qu'il fallait payer.

Alors 2006 puis 2007 jusqu'en septembre, je les avais traversées comme un spectre souffrant, me cramponnant au quotidien pour ne pas sombrer totalement, tenant au bureau coûte que coûte, écrivant, écrivant - mais que du noir, tout le temps -.

Puis il y avait eu ce livre chez Del Duca, mis en avant, d'un homme dont j'avais lu un autre bref ouvrage, plein d'un charme doux de la même petite collection pour laquelle j'avais donné un coup de main. Je m'étais alors dit qu'il y avait une chance que j'aime, j'avais acheté le roman. Y avais trouvé une musique familière et des faits qui me touchaient - je ne pouvais pas encore savoir qu'il y avait à cela une excellente triste raison -. L'homme avait un site, je lui avais écrit, et il m'avait répondu aussitôt en citant une phrase d'un de mes blogs annexes, il semblait connaître mon travail j'étais restée souffle coupée. 

Pendant près de deux ans il s'est employé à me sauver, en me portant hélas ensuite le pire coup qu'un homme puisse faire à une femme. Mais entre temps, il est vrai le premier naufrage s'était grâce à lui un peu laissé oublier et croyant de nouveau être aimée j'avais pu reprendre quelques forces. Je n'ai pas failli mourir d'être rejetée à l'eau, j'ai bu la tasse, été en danger, mais su nager. Plus tard j'ai su que comme Ted Hughes il avait la manie involontaire de pousser au suicide les femmes dont il se faisait aimer, sans être toutefois capable de toutes les honorer.

Je crois que globalement c'est la reconnaissance qui prime : il m'aura sauvée d'un danger pire que celui qu'il a ensuite par son incapacité à (faire) l'amour provoquée.  Il n'empêche que voir sur ma partition en juin 20128357396707_2d60d3296a la date précise de notre rencontre épistolaire presque quatre ans plus tôt, m'a fait un choc.

Il s'en est fallu d'un chibre défectueux qu'il fût de plaisir au lieu de larmes aux yeux.

 

(1) Libération de Florence Aubenas et Hussein Hanoun alors que j'avais participé à leur comité de soutien

 

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