Ce qui peut aider (faire connaître)
24 août 2013
Étrange retour de vacances pour moi. Jusque-là je pouvais me laisser aller à l'illusion que j'étais en vacances et non plus sans gagne-pain (1), que le silence de quelqu'un qui comptait était dû à la période des congés (2). Voici venu le temps d'affronter la réalité : plus de boulot apprécié et plus de grand bien-aimé.
En même temps beaucoup de travail personnel m'attend entre l'écriture et l'appartement. L'ennui ne me guette pas vraiment. J'aimerais surtout me sentir plus vaillante.
Alors ça fait du bien lorsqu'on commence à faire la tournée de lecture des blogs amis, de constater que certaines choses évoluent dans un sens favorable et que ça fait plaisir.
Ainsi chez Celinextenso la bonne nouvelle d'un petit logiciel, Dasher, qui lui facilite déjà la vie. Et ça peut sans doute être utile à qui se retrouve aussi manchot provisoire.
L'ami Embruns a publié un billet qui m'a fait beaucoup rire, mais l'aurait sans doute moins fait si La fille aux craies (bon sang, deux ans) n'avait écrit celui-ci qui m'avait fait tellement rire (3) du temps où l'on pouvait lire ses textes sans arrière-pensées.
Le même est d'ailleurs au bord d'adopter un chat si celui-ci daigne réapparaître. C'est le feuilleton de l'été (au point que je me suis même efforcée de le suivre sans trop de connexion) et quelque chose qui me réjouit l'âme.
Dotclear donne envie. Si jamais un jour je parviens à apaiser ma vie ?
Et en l'absence de l'Employée aux écritures, le Montparnasse Monde reste quand même fréquenté.
Et une heure de peine efface en cinq minutes de lecture, les heures pénibles passées pour cause de chasse au wifi et d'être some kind of pétanque-widow, dans un café à entendre les saoûlards du coin énoncer fièrement les pires âneries.
Au passage je m'aperçois que mon fiston n'est pas le seul à apprécier la frugalité des escalators bruxellois (4), quand d'autres semblent se rapprocher de leur rêve suédois.
Et puis, parce qu'il est temps d'abandonner l'ordi, il y a quand même un peu des choses à faire dans la maison retrouvée, je jette un dernier coup d'œil chez Milky sur ces photos que je n'avais pu admirer que tronquées (à cause des connexions au gré du vent).
Plus tard, j'irai lire les blogs dont on m'a indiqué l'adresse par e-mails dans l'été, non qu'ils m'intéressent moins, au contraire il y a la petite impatience de la découverte, mais le mouvement premier aura été d'aller prendre des nouvelles des "vieux" amis (je veux dire, de plus longue date).
Et d'ailleurs pour Coumarine, dont j'espère que les prochaines nouvelles seront bonnes, une pensée d'encouragement. On se sent, de loin, si impuissant(e)s.
(1) En même temps, puisqu'il s'agit d'un licenciement économique je ne suis pas à la rue, dispose d'un peu de temps pour me retourner et par ailleurs de quelques pistes à explorer. C'est simplement que tant que mon inscription auprès de Pôle Emploi ou un nouveau boulot ne sont pas enclenchés je suis dans un vide personnel financier.
(2) Même si tu n'en prends guère, mais avec ta nouvelle vie, ça pourrait changer.
(3) Je me suis sentie moins seule, moi avec mon humour parfois totalement inadapté à l'assistance et avec le sentiment d'avoir trouvé mon maître et quelqu'un auprès de qui je pourrais lâcher le noir et le politiquement incorrect sans crainte de froisser.
(4) Couac dont la première phrase de ce billet m'a scotchée tellement c'est ce que je ressens quasiment en permanence à cause de l'anémie. Et pourtant dans ma tête, j'ai tant de projets, d'idées, d'élans d'entreprendre. Mais l'intendance ne suit pas. Et comme j'ai une sorte de don pour me laisser séduire par qui ne va pas non plus très bien, jamais je n'aurais été accompagnée vraiment par quelqu'un qui me tire de là, qui m'aide à compenser la faiblesse du corps, ce que seule je ne parviens à faire que dans certaines limites ; lui réapprenne à exulter.