Courir 2h par -3°c ; équipement


    Comme je me pose toujours moi-même la question de ce que je dois enfiler ou pas quand il s'agit d'effectuer une sortie longue par températures proches de 0°c (32 F), et que j'ai couru dimanche dernier par -3°c presque 2 heures sans avoir froid, j'ai décidé de documenter les épaisseurs.
Je cours très lentement (et en plus il s'agissait d'une séance de type endurance fondamentale) et je n'aime pas le froid.


Par ordre d'enlèvement, une fois rentrés au bercail :

Une paire de mitaines en laine épaisse

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une paire de mitaines simples de vélo

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Bonnet de laine et tour de cou épais

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Coupe-vent court manches courtes couleur claire (le but étant aussi d'être visible)

 

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Un tour de cou léger

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Une thermique conçue pour le cyclisme Des coureurs rapides diraient que c'est une hérésie car cela gêne le mouvement des épaules et des bras. Mais étant lente aux mouvements mesurés, je profite bien davantage de la protection au froid que je ne suis gênée par la gêne. Et puis les vêtements de vélo possèdent des poches arrières. Je les trouve personnellement extrêmement pratiques pour y glisser, gels, mouchoirs et téléphone, voire trousseau de clefs.

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Un tee-shirt technique, fait avec des tissus respirants et légers qui sèchent très rapidement. Celui que je portais ce dimanche était prévu pour le ping-pong à la base. 

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Enfin un haut technique hybride respirant dryshell. Parfois j'utilise aussi des sous-vêtements de chez une marque japonaise connue pour ses doudounes ultra-light, et qui sont conçus pour le grand-froid.

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Moyennant quoi je n'ai pas eu froid sans non plus porter trop lourd.
Pour le bas, moins d'enjeu (avoir un peu froid aux jambes me semble moins gênant) : legging long mais fin de sport, et short 2 en 1 par dessus, un modèle dont je rêvais (avec la partie stretch longue comme un bermuda et qui possède deux longues poches de côté plus une arrière, ce qui permet de faire des sorties sans prendre de sac (on peut ainsi avoir su soit : carte d'identité ou Pass navigo, CB ou un peu d'argent, mouchoirs, clefs et téléphone)) et qu'une marque a fait. 
J'utilise des sous-vêtements de sport : shorty et brassières. Longtemps j'ai préféré à toute chose le coton mais ces dernières années les tissus techniques ont fait de fort progrès. 

Pour les chaussettes, j'avais une seule paire un peu chaudes un peu montantes et les chaussures des chaussures de trail un peu polyvalentes et assez chaudes.

Je suis rentrée en pleine forme, sans avoir été gênée ni excessivement fatiguée par l'effort requis pour réchauffer mon corps.
Les coureurs et coureuses plus jeunes et plus rapides dans des circonstances similaires se contenteront sans doute d'un vêtement technique près du corps, d'un tee-shirt et d'une veste ou blouson. En compétitions les moins-frileux et les plus rapides se contentent de tenues élémentaires : short et tee-shirt auxquelles ils ajoutent manchons et parfois chaussettes hautes de compression et de légers gants. Je ne sais pas comment iels font (et pour aller si vite et pour n'avoir pas froid).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Vingt kilomètres cent

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Depuis la pandémie, j'ai pris l'habitude de participer aux 20 km de Paris connectés. 
À présent ils le proposent avec des packs de 4 courses, réparties à raison en gros de une par mois pendant l'été, 5 puis 10 puis 15 km, pour finir avec 20 km. 

J'aime beaucoup cette idée de la progressivité. Et par ailleurs mes contraintes professionnelles rendent séduisante une course que je peux effectuer au choix un jour ou un autre (1).

Ça tombait bien pour les 20 km, ça n'était possible pour moi que ce dimanche car m'attend une semaine de six jours.
Et que caler un 20 km avant une journée de boulot m'est impossible  (je cours trop lentement et suis trop fatiguée après) et les caler après même si je l'ai fait une fois en m'équipant de façon à le courir en trajet de retour, est un peu rude.

J'avais repéré le trajet lors d'une sortie longue il y a quelques semaines : on peut facilement aller en train jusqu'à Maisons Laffitte descendre vers la Seine, passer le pont (un peu compliqué en courant en ce moment car gros travaux et le passage piéton est étroit, quant aux vélos ils sont au milieu des voitures et ça n'est pas sécurisé du tout), descendre un escalier et se retrouver sur l'ancien chemin de halage qui est aménagé sur la plus grande partie du trajet et pour le reste correspond le dimanche à des zones piétonnisées. 

C'était le cas ce dimanche à Sartrouville. Nous ne l'avions pas fait exprès mais ça m'a vraiment aidé ; au lieu de devoir zigzaguer parmi les promeneurs sur le chemin "piétons", j'ai pu courir à bon rythme (enfin, bon rythme de moi, donc très lentement quand même) sur la route.  

Il faisait un temps exactement parfait : du soleil et 21°c, et j'avais de bonnes sensations physique fors un insidieux mal de haut du dos apparu vers le km 18 et qui commence à me devenir désagréablement familier depuis quelques temps. En ralentissant (hé oui, encore plus) et en relâchant les bras sur quelques dizaines de mètres, ça s'atténue et comme j'avais presque terminé ça s'est ensuite calmé.
En revanche, le niveau de fatigue générale était assez présent. Bien moins fort toutefois que lors des sorties longues d'avant ma semaine de congés, mais néanmoins limitante, surtout vers la fin où une inquiétude pour mon sparring partner aka Le Joueur de Pétanque avait fait fondre ma concentration sur l'objectif.

Il était depuis deux jours soumis à un rhume carabiné et en fait avait arrêté de courir et s'était mis à marcher. Or à l'ordinaire, c'est lui devant qui fait des retours vers moi et je ne m'inquiète pas. Je n'étais donc pas prête - comme en plus au départ il ne semblait pas aller trop mal -, à soudain ne plus le voir du tout et à devoir être des deux la personne qui faisait les allers-retours. J'avoue la première fois avoir craint un malaise ou une chute.

Nous avons ensuite marché jusqu'au pont de Bezons afin de prendre un tram puis à Bois Colombes un train confortable.

Au bout du compte (les 20 km de course + les passages marchés avant l'escaliers du pont (2) faisaient 27 km, et j'avais les jambes fatiguées mais de façon parfaitement supportable. Donc les 42 km devraient passer mais ça serait bien de les courir vraiment. 

Le parcours en long de Seine est optimal : nous n'avons je crois bien eu aucune rue à traverser. En revanche il n'y a pas d'endroit où effectuer de pause pipi et nous avions pris nos précaution en effectuant une escale café-prétexte près de la gare de Maisons Laffitte.
Avoir déjà exploré ce parcours était une aide : j'avais les bons jalons pour estimer d'où j'en étais de l'effort fait. 

À Bruges ça sera l'inconnu, car je n'aurais que l'image de la carte, que d'ailleurs j'ai étudié le soir même, pour me repérer (3).

Au bout du compte et même si j'ai peur de récupérer le rhume et que ça me casse l'énergie pour le 15 octobre, je suis contente de cette course-test.
S'il n'y avait eu la recherche de mon partenaire disparu de ma vue, je pense que j'aurais bien tenu l'allure marathon de 7'48'' au km prévue dans le plan d'entraînement. 

La sieste une fois rentrée (4) aura suffit à écluser le plus gros des jambes douloureuses, et j'écris à minuit sans épuisement vraiment plus fort qu'un dimanche à simple séance. C'est sans doute à ça que je peux mesurer certains progrès.

J'ai pu en prime regarder sur un replay d'Arte un documentaire intéressant sur les limites physiques



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(1) Généralement il y a le choix entre 5 jours avec toujours un week-end inclus et par exemple pour ces 20 km finaux, c'était au choix du 1er octobre au 7 octobre inclus

(2) Je craignais si l'on courrait cette partie d'avoir trop de D- sur le parcours (limitées à - 50 m en dénivelée totale).

(3) Pas trop envie de me divulguer par avance le spectacle via street view, envie d'avoir le plaisir stimulant de la découverte.

(4) En admirant Jimmy Gressier arriver 4ème (soit probablement 1er des très contrôlés) au semi marathon des championnats du monde sur route à Riga.


Reprendre là où l'on en était

 

    C'était un report de report de report. Ça devait être la course club en 2020 après l'avoir été en 2019, mais entre temps de nouveaux types de distances avaient été rajoutées. Et puis pandémie, reports à l'automne, re-port et de mon côté quand tout avait repris, j'avais souhaité me réinscrire (à titre personnel) pour 2022 et n'avais finalement pas pu y aller. D'où un report à cette année.

J'ai fait un festival de ce qu'il ne faut pas faire, pour partie en raison de circonstances extérieures. 

- Prévu de partir le mardi (i.e. faire la route le mardi) pour avoir le mercredi pour s'en remettre et aller chercher mon dossard et pouvoir tout bien préparer le mercredi soir
=> raté, Le Joueur de Pétanque a dû bosser mardi, nous avons différer notre départ au mercredi et la route quoi que s'étant bien passée a été fort longue - ce que c'est de peu nous déplacer, nous ne savons plus évaluer les délais et les outils applicatifs évaluent à partir de circonstances de trajets optimales, assez fictives somme toute  -. Raté d'aller chercher le dossard et les différents sacs la veille au soir. Le suspens de Comment s'organiser avec des sacs de transition T1 et T2 séparés a donc persisté jusqu'au dernier moment en regardant comment les autres faisaient.

- Comme j'ai été occupée jusqu'au dernier moment par retrait des dossards + passage aux toilettes, impossible de nager un peu avant le départ, ils demandaient aux nageurs qui s'échauffaient de quitter l'eau lorsque je suis arrivée sur la plage d'où le départ était donné.

Or il y avait du clapot. 
J'ai découvert le clapot. C'est en gros quand il y a du vent au point que ça pourrait créer des vagues mais finalement pas tant que ça dont il y a des vaguelettes irrégulières qui ne forment pas une houle prévisible. 
Entre l'absence d'échauffement et ce phénomène j'ai mis 10 minutes à rentrer dans ma nage, à trouver un rythme, à cesser de brasser tous les 3 mouvements de crawl. J'ai vu une nageuse devoir être évacuée rapidement, et une autre personne plus loin. Rien à voir avec les conditions de mer formée de Deauville en 2017 mais quand même pas du facile. On s'avale de la flotte facilement avec ces mini-vagues irrégulières.

Il y avait un rolling start par catégories avec un départ groupé des dames, hors élites. Cela présentait l'immense avantage de moins de bousculades au départ, car globalement nous faisons gaffe à ne pas assommer notre voisine, mais l'inconvénient qu'une fois la horde des catégories non élites et séniors hommes, lâchées à seulement 5 minutes de nous, nous nous sommes rapidement trouvées rejointes et englouties. 
Une mère et sa fille, sans doute moins habituées à de telles conditions, se sont trouvées dans la machine à laver, j'ai tenté de protéger leurs arrières, mais un peu comme dans la vie ou un naufrage, on est proches de certaines personnes à un moment et puis l'instant suivant d'avoir lutté, on regarde autour et elles n'y sont plus.

L'expérience ça sert : je savais qu'à un moment donné je parviendrai à retrouver mon crawl et son certes faibles rythme mais régularité qui permet d'avancer sans (trop) se fatiguer.

J'ai pris mon temps à la transition malgré la fermeture imminente du parc à vélos. Fun fact, je trouvais l'orga plutôt cool, et Le Joueur de Pétanque qui encourageait, m'a dit avoir vu un paquet d'éliminés.
J'ai pris mon temps pour être certaine de ne rien oublier et ne pas me mélanger les crayons entre le sac T1 et le sac T2.

Nickel : j'avais tout ce qu'il fallait et nickel ravito.
Mais je me suis plutôt sous ravitaillée par crainte de trop de pause pipi. 
J'ai quand même dû en effectuer 2 (avantage des parcours forestiers : même pour les dames, ça va).

Les routes étaient ouvertes aux voitures sauf une. J'ai vu la trace de deux accidents et ça rajoutait du danger car nous devions longer les files d'attente de véhicules que l'intervention des secours provisoirement bloquait;
En revanche la partie que j'avais déjà parcourue en voiture car le parcours passait devant notre hébergement, était fermée à la circulation et là je me suis fait plaisir. Un easy 37, 2 km/h sur l'ensemble d'une portion.
Ma vraie vitesse lorsque je ne crains aucun obstacles. Les jambes tournaient bien. Ce vélo, rachetée avant la pandémie à une des mes camarades de club est magique.

J'étais bien dans les délais, même s'ils ne restait presque plus de vélos sur le parc. 

Le parcours de CAP fut un plaisir, j'étais facile, sans toutefois oser forcer. J'aurais pu faire 5 à 7 km de plus sans problèmes. Et qu'est-ce qu'il était beau, zone forestière puis bord de plage. Hors circulation.

J'ai parlé avec quelques personnes, des cyclotouristes, une photographe, des passants (sans cesser de courir, hein), c'était savourer la fin de course.

L'époux qui m'encourageait, j'avoue que ça aidait.

Il y avait eu du vent mais de façon marrante, fors le clapot ça ne m'avait pas gêné.

J'ai fini à bonne allure (1) (enfin du moins pour moi). Fatiguée mais sans aucun signe de difficulté, pas de douleurs, tutto bene.

L'après-midi a toutefois été passée après le nettoyage et de la triathlète et de ses accessoires (la combi, la trifonction ...) a se reposer - le supporter qui avait souffert du froid était lui aussi fatigué -. 
La question du froid est intéressante car selon moi, les conditions météos furent parfaites, à peine un peu venteuses, pas trop froid justement. Or tout le monde s'accordait à dire froid pour la saison et venteux, donc.

Étrangement : je n'ai pas dormi ; je suppose que le corps avec secrété des substances de type "Il faut se secouer, là" et que je restais sur leur élan.

Et puis la récompense : un bon repas dans un restau de Lacanau, bord de plage et une belle balade coucher de soleil. Une soirée de bonheur.

Que renforçaient : les messages de la famille et des ami·e·s qui félicitaient et aussi la joie à l'annonce du prix littéraire pour un ami écrivain de longue date (ce n'est pas une faute, les deux le sont), et qu'il semble avoir cartonné à La Grande Librairie, ce qui peut constituer le début de passer dans un autre niveau de revenus, de possibilités et de notoriété.

 

(1) On m'entrevoie à 4h01 du live.
 


Street triathlon


    J'ai un peu bien ri, et été un peu triste de mon manque de liberté aussi. Voilà, j'avais déposé samedi mon vélo de courses à réparer (ou plutôt : mettre un peu mieux à ma taille + remplacer un pneu arrière un peu spécifique) et avais reçu hier en fin de journée le texto indiquant qu'il était prêt.
Il était déjà trop tard pour quitter tôt le boulot, alors j'avais averti que je passerai aujourd'hui.

Le hic était que compte tenu du lieu du vélociste qui est proche d'une de mes camarades de triathlon mais loin de chez moi, et de mes horaires de boulot et des horaires de l'atelier, il n'y avait aucune marge. Il convenait que je filasse fissa.

Ce que j'ai fait moyennant une belle petite course à pied sur 2 à 2,5 km entre une station de métro et la boutique, enchaîné par un peu de vélo puisque je l'avais récupéré (et qu'ils avaient plutôt bien bossé).

Au passage j'ai rejoint les camarades du triathlon qui effectuaient un entraînement, un vrai (mais comme j'étais en tenue de taf, c'était un peu compliqué de participer).
Finalement on peut considérer que j'avais bien fait un peu d'enchaînement quand même. Mais j'étais bien frustrée de ne pouvoir effectuer un entraînement, un vrai.

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Au passage, moments dangereux, mélange des mondes. Il y avait deux "trains" vélos sur l'anneau de vitesse au moment où les camarades s'entraînaient. 
Et des courses à l'hippodrome de Longchamp. Et des gens, jeunes et un peu déjà pris de boisson pour certains, qui marchaient vers l'hippodrome. Et visiblement certains ignoraient tout de l'existence de l'anneau. Ils marchaient vers l'hippodrome tournant le dos au train qui risquait d'arriver d'un instant à l'autre.

Des personnes plus près ont tenté de les alerter mais ils ont mis un moment à réagir. Heureusement ils étaient sur le trottoir lorsque le peloton est arrivé. Deux mondes qui avaient failli avoir une intersection malencontreuse, à trop s'ignorer.


Préparation de stage [de triathlon]


    Le boss m'avait déposé ce mardi un jour de RTT et le stage de sport s'approche, alors comme je sais que ça sera tout juste de préparer les bagages lors d'une fin de semaine irrémédiablement chargée, je profite de ce jour de récupération pour préparer.

Check list stage

Liste des affaires et matériels à ne pas oublier, une fois de plus me poser des questions sur la bonne taille de chambre à air, réponses claires trouvées sur le site Le cyclo, virée vite fait (merci la ligne 14) à ce grand magasin d'une enseigne de sport populaire et dépenses un tantinet supérieures aux prévisions. Me voilà parée pour la saison de triathlon. 

Et à part ça NE PAS OUBLIER LA BOUÉE DE NAGE, NE PAS OUBLIER LA BOUÉE DE NAGE, NE PAS OUBLIER LA BOUÉE DE NAGE 
(je n'ai pas l'habitude de la prendre, l'ai achetée pour l'occasion, ça sent l'oubli)


Un samedi de récupération


    Finalement la journée de récup du samedi précédent travaillé et dont j'avais bénéficié ce vendredi avait été fort active : entraînement de natation, séance de réglage vélo, et soirée au stade Bauer pour un match du Red Star, en y allant à pieds ce qui faisait 8 km de balade entre Clichy et Saint Ouen.
Alors ce samedi c'était la "vraie" récup. Une grasse matinée, passée pour l'essentiel à revoir le match.

Il y avait en effet un nombre certain d'éléments qui nous avaient échappés en tant que spectateurs de gradins, pourtant assez connaisseurs de football. Un but que j'avais vu "barre transversale" et renvoi du ballon sur le terrain, une longue absence du gardien de Concarneau, un carton rouge qu'on avait cru voir jaune, un autre carton rouge qu'on n'avait pas bien vu, un but que je n'avais carrément pas vu, et puis un attroupement comme s'il y avait eu des jets de projectiles et un carton jaune pour l'un des joueurs de Concarneau, qui semblait n'avoir pas commis de faute.
C'est amusant de constater à quel point nous sommes devenus dépendants des ralentis et autres formes de replay.
Et puis, que les arbitres soient sonorisés ou qu'il y ait un speaker pour annoncer leurs décisions serait parfois bien.

Conclusions d'avoir revu le match, tous les mystères sont éclaircis mais l'arbitrage n'en sort pas grandi :

1/ Si le premier carton rouge est sévère (OK jeu dangereux mais ça n'était pas intentionnel le ralenti le montre bien, un jaune aurait suffit), le second relève de l'erreur d'arbitrage, le défenseur tacle et dégage le ballon, l'attaquant lui tombe ensuite dessus dans l'élan. Le tacle est latéral, il le fait après avoir pris l'attaquant de vitesse.
2/ Le 2ème but de Concarneau le ballon était effectivement ressorti mais il avait eu un rebond à l'intérieur.
3/ La chaussure droite du gardien de Concarneau s'est déchirée sur toute la hauteur de l'intérieur. Et si ça a pris tant de temps c'est qu'il a fallu que quelqu'un aille chercher une deuxième paire aux vestiaires
4/ Le carton jaune contre un attaquant de Concarneau c'est parce qu'il est allé célébrer son but près du kop du Red Star (en fait il n'y a pas eu spécialement de jets de trucs, l'attroupement que nous avions vu avait été créé par le fait que l'attaquant adverse aille se mettre là).
5/ Le score est particulièrement injuste pour le gardien du Red Star, il a fait des arrêts décisifs et sauvé la mise bien des fois. Et ça c'est fou car au vu du match, je ne m'en étais rendu compte qu'en deux ou trois occasions alors qu'il y en eu un paquet. Bravo à lui

Regrets que la VAR ne soit pas disponible en Nationale 1,  il y a des enjeux pour là aussi aussi et la physionomie de cette rencontre dont nous fûmes des observateurs directs perplexes, a été modifiée par deux décisions que les images filmées montrent comme contestables.

L'expérience était doublement intéressante (à condition d'aimer le football), voir de nos propres yeux, puis voir en quelque sorte les explications.

L'après-midi, je me suis encore reposée, brève sieste et vidéos des amis.

Celle des Artisans de demain, une vidéo un peu étrange 100 % masculine car Iliès était en virée avec un pote aux bords du Yémen (OK petite virée entre copains, on pourrait en faire autant entre amies), mais ils semblent n'avoir croisé que des hommes, vraiment pas une seule femme. Et ça donne une impression de monde dystopique comme si c'était ce qui advenait dans un monde dont toutes les femmes auraient disparu (un virus qui n'attaquerait que nous autres les filles). De nombreuses personnes s'extasiaient et c'est vrai que leur balade était joyeuse et dans des lieux très beaux, mais pour ma part j'avais une impression à la limite du cauchemar. Et ce d'autant plus qu'ils étaient très insouciants. Donc ça donnait l'impression qu'une catastrophe silencieuse avait eu lieu dont ils n'avaient pas encore pris la mesure. En fait c'est ça, malgré le mal de mer car la caméra n'était pas assez stabilisée - ok ça avait du sens, pour montrer combien c'était pris à la cool sur le vif -, je me réjouissais avec eux tout contents de trouver un spot pour nager ou plonger, jusqu'au moment où j'ai pris conscience de l'absence des femmes, et où j'ai eu cette impression de catastrophe. Et après cette prise de conscience (oui OK il y a des pays où les femmes sont enfermées chez elles et on le sait mais quand même, qu'il n'y ait plus personne à ce point-là !) m'a empêchée de continuer à m'amuser avec eux des situations rencontrées.
Un peu comme enfant à Guignol quand on crie parce que le gendarme s'approche et Guignol ne le voit pas, j'avais envie de crier aux deux gars, Mais attention, les femmes ont disparu, toutes ! Il doit y avoir un grand danger.
C'était comme dans ces histoires dans lesquelles les enfants se retrouvent soudain seuls, sans un seul adulte alentour et pour longtemps. 

Il y avait aussi une video de Rhys Mclenaghan que je n'avais pas eu le temps de regarder avant. Et puis Syblo sur la corrida de Houilles, version en anglais.
Je ne me suis hélas aperçu que le Paris Roubaix des filles se courait aujourd'hui qu'en fin de journée. J'étais persuadée que c'était le même jour que les garçons et donc demain, mais en horaires décalés. Zut alors !

Je me suis régalée à lire "Les morts d'avril" d'Alan Parks, accompagnée de la mémoire d'une si belle soirée, lorsqu'à la librairie où je travaillais nous l'avions invité à l'occasion de son premier roman traduit en français, et que c'était moi qui animais la conversation.

Et puis, entraînement de natation, 1925 m (d'après ma montre + mon souvenir de l'avoir laissée en pause pendant 100 m). nous n'étions que quatre dans la ligne d'eau, un plaisir. J'ai cru voir Romain notre jeune entraîneur causer avec Lucas Vivin (j'ai même cru entendre qu'il lui disait, Salut Lucas ! Tu viens nager ? (1)) mais ça n'était qu'une ressemblance.
Autant je me sentais fatiguée en arrivant, autant je me sentais fatiguée mais heureuse en repartant, et très zen, apaisée (2). Le corps fourbu mais moins douloureux.

En fin de journée les images d'une compétition de golf à Augusta, interrompue d'abord par des chutes d'arbres puis par des intempéries. 

Et puis une pépite de l'INA sur les frères Briaval et trouver les images d'un concert récent et qu'ils aient traversé les années fait chaud au cœur.

Voilà, il se fait tard et je m'en vais retourner lire, mais je me sens en voie d'émerger de l'immense fatigue de cette fin d'hiver - début de printemps enserré par le froid, et ça redonne le moral. J'ai l'impression de revenir vers ma (vraie) vie.
La tristesse perdure, seulement elle est claire et nette et parfaitement sourcée (la mort récente à quinze jours d'intervalle de deux amies, certes malades mais pour lesquelles persistait, croyais-je, un espoir). Le niveau d'énergie, qu'elle avait entamé, commence à revenir vers la normale, chez moi déjà bien trop basse.

 

(1) Tout à fait plausible car ils ont pu se croiser sur des compétitions ou en STAPS même si de différentes années.
(2) Bon en même temps je suis la personne qui obtient ceci à un test de personnalité (fait pour soutenir en suivant ses recommandations, une internaute dont j'apprécie le boulot). Quand je me stresse, c'est pour les autres (par exemple en tant que mère de famille, pour mes enfants ; ou quand ils étaient encore de ce monde, pour mes parents)

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Au sein d'une période triste, un bon et doux dimanche

 

    Partir dès que j'ai été prête, encourager les camarades qui couraient le marathon de Paris, prendre le vélo jusqu'au bois de Boulogne, remonter les flux en tentant de retrouver les camarades de club, les retrouver et encourager. C'est fatigant mais ça fait du bien.

J'avais eu le temps de voir que ma TL se partageais entre spectateurs de Springsteen au Madison Square Garden et amateurs de course à pied + quelques personnes qui parlaient de livres, musiques ou cinéma. Une time line est vraiment quelque chose de personnel, la mienne en ce dimanche donnait une jolie image du monde. 
Dans le monde complet, en Ukraine (entre autre) la guerre faisait rage (avec entre autre à Saint Pétersbourg un attentat dans un café)

Je regrette seulement d'avoir manqué Nico de Running addict, Vivien et Estelle (dont j'avais loupé le fait qu'ils venaient, sans doute la faute au samedi travaillé qui m'avait rendue absente aux fils d'infos perso des réseaux sociaux auxquels je suis abonnée).

Aller et retour sous forme de belle balade à vélo avec mon vieux RTT (celui dit "de Fabien").

Il faisait froid mais j'avais trouvé dans la chambre de notre fiston enfant un blouson (de ski ?) qui allait parfaitement pour passer 5 heures statiques par 8°c)

Sieste en regardant le replay du marathon, car étant sur place pour les ami·e·s, des élites je n'avais rien suivi.

Et puis baptême d'escape game en famille, sur une idée du Fiston qui pratique allègrement. Nous nous sommes sortis en 48 mn d'une histoire au storytelling galactique, tout ça pour servir de petites énigmes élémentaires mais plutôt rigolotes à dépêtrer si l'on s'entend bien. C'était intéressant de constater comme nous nous complétons bien. J'ai été favorisée par un côté gaucher-friendly (un message à déchiffrer en écriture miroir et une manip pour faire remonter des clefs où c'était bien que jouent un gaucher et un droitier). Nous nous sommes spontanément fort bien répartis les tâches. Souvent j'ai la bonne idée mais sans savoir nécessairement la mettre en pratique. Maniaque des détails, notre fille est excellente pour certains points. Le joueur de pétanque est stimulé par le fait que ça soit un jeu - ce qui tendrait à me mettre légèrement en distance, au fond depuis l'âge adulte je n'apprécie le jeu que le temps de piger, perdre ou gagner m'indiffère, atteindre un objectif sportif en revanche me stimule -. Le Fiston quant à lui savait un peu déjà à quoi s'en tenir, c'était spontanément lui qui impulsait le mouvement. Nous nous sommes bien divertis et pendant ce temps avons oublié nos (éventuels) soucis. 
La tristesse des deuils a un peu reculée, j'étais dans le bref univers de l'activité partagée.

Restaurant italien près de la boulangerie qui est près de la piscine ; et qui remplace le bref gastronomique, lequel remplaçait un restaurant de cuisine des Îles (réunionnais) dont le patron - serveur semblait parfois sous substances.
C'était bon mais trop copieux (et bien gras). Vive les doggy bags.

Dans la série #NotreÉpoque, à Paris 8 % des habitants se sont déplacés pour aller voter pour l'interdiction des trottinettes en libre service. Il est dommage de ne pouvoir voter lorsque l'on est frontaliers de Paris. Typiquement, en temps que vélotafeuse qui traverse la ville quotidiennement, j'étais davantage concernée que bien des parisiens très absents de leur propre cité. Et puis dommage de ne pas distinguer "libre service" de free floating. Un service de trottinettes qui se raccrochent en des lieux fixes comme c'est le cas des vélibs pour les vélos, serait sans doute une bonne solution, puisque le problème n'est pas tant l'usage des trottinettes que le fait qu'elles soient ensuite balancées n'importe où. Et puis le problème n'est pas non plus tant l'usage des trottinettes que l'insuffisance d'infrastructures. En centre villes se sont les voitures qu'il faudrait bannir, fors celles des riverains, les taxis sur certains axes, et les véhicules d'utilité publique ; il faudrait également bannir les engins motorisés trop rapides, quels qu'ils soient.

 


Une belle petite exploration pour cause de vent (et de piscine)

(venerdi)
   

    Il ne faut jamais désespérer d'une journée, elle peut réserver de bonnes surprises sur la fin (l'inverse est vrai aussi, il me suffit de me remémorer mon mardi 11 septembre 2001 pour me le rappeler). 

Donc suivant une nuit mal débutée à cause d'un embouteillage sous nos fenêtre à 01:00 (!) et dont une amie a déniché la cause, ce dont je lui sais gré :

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je n'ai pas su me lever à temps pour aller à l'entraînement matinal de natation.

Alors après une journée de travail bien dense, marquée par le départ imminent d'un collègue sympathique et récent (lequel nous a régalé au midi de bonnes choses qu'il avait cuisinées) et la très mauvaise humeur d'une autre (1), j'ai pris un Vélib jusque vers Puteaux pour tenter d'aller nager à la piscine sur l'île, avant sa fermeture.

J'avais été optimiste : il m'a fallu 1h de vélo pour y aller et comme je n'étais pas partie pile à l'heure, j'étais dans l'eau peu après 20:00. Pour une fermeture à 21:00 et sortie des basins demandée à 20:40 ça faisait un peu court. Il n'empêche, nager, même peu, très lentement, m'aura fait un bien fou.

La piscine à laquelle je n'étais encore jamais allée alors qu'elle n'est pas si éloignée, est très agréable, et doit être formidable avec son bassin extérieur (je n'ai pas tenté d'y aller, j'avais à l'intérieur un couloir pour moi seule).
Il y régnait une atmosphère paisible, et à l'heure de fermer on nous le demande gentiment (une dernière longueur ?).

La surprise sera venue à la sortie. Alors que je comptais emprunter la passerelle piéton, si illuminée qu'elle se voyait de loin et dont les horaires théoriques sont 6:00 à 23:00, je l'ai trouvée fermée "en raison des grands vents". Quant à l'accès côté Neuilly il est toujours fermé - un monorouleur me l'a confirmé alors que j'étais déjà bien engagée pour tenter -.

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J'ai donc dû revenir sur mes pas, trouver un pont disponible (loin de la passerelle comme sur la photo), cheminer jusqu'à La Défense, l'esplanade (la dalle, quoi), ce qui relevait un tantinet de l'exploration (pas pour me déplaire, je l'avoue) et attendre 20 mn un train qui me ramenait chez moi. Le petit bout exploratoire, notamment, dans la partie vieux village, fut un enchantement, avec des petits restaus qui donnaient envie de les tester (une autre fois, avec des commensaux et un solide prétexte de fiesta), et des rues qu'il me semblait n'avoir jamais parcourues. 

Je suis rentrée tard mais heureuse, quoique toujours triste, détendue et munie du sentiment réconfortant d'avoir sauvé ma journée. 

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(1) La mauvaise humeur est quelque chose qui m'est totalement étranger alors elle me laisse toujours prise au dépourvu (de même que la mauvaise foi). Personnellement je sais seulement être en forme / pas en forme et triste ou pas mais je suis d'humeur égale et ça ne me viendrait jamais à l'idée de faire payer aux autres le fait que je ne me sente pas dans un bon jour.


L'esprit de compétition

 

    De façon amusante, je me suis découvert depuis que j'ai commencé ma #VieDeTriathlète, l'esprit de compétition.

Jusque là je m'étais toujours peu souciée de défis et temps et records, et de vaincre encore moins.

D'une part, et jusqu'au bac parce que c'était "trop facile". Je me battais contre le fait d'être sans arrêt enrhumée l'hiver (une semaine malade dont 2 à 3 jours de forte fièvre, une semaine mieux mais sans énergie, une semaine normale, deux à trois jours de mal de gorge et retour à la première occurrence de cette parenthèse) et donc de devoir rattraper des cours sans arrêt. Avec aussi cette sensation de n'avoir pas le même cerveau tout le temps : un truc que j'avais tenté de travailler lors des jours malades et qui me semblait compliqué, une fois remontée à mon niveau normal me semblait élémentaire et je me demandais bien ce qui avait pu me bloquer.
Je sais ce que veulent dire les personnes atteintes de Covid long lorsqu'elles évoquent l'effet de brume dans leur cerveau. La fatigue et les rhumes et angines me l'ont fait éprouver souvent.

D'autre part, la thalassémie m'a souvent placée en retrait ; je ne joue pas à armes égales avec les autres pour tout ce qui relève du sport. Ponctuellement je peux défendre mes chances mais par moment je suis vidée de toute force.

En revanche la devise de Louis de Gruuthuse et de sa lignée, "Plus est en vous" Miniatuur_bombarde_small

m'a toujours convenu.
Et ce fort esprit de lutte pour faire toujours mieux, vis-à-vis de moi-même et compte-tenu de mes propres forces, ne m'a pas lâchée.

Avec les courses et autres triathlon, passées les premières années durant lesquelles "juste finir" était déjà un fort objectif, je me découvre une sorte de joie des défis, une excitation particulière, une façon de me concentrer sur des choses positives (plutôt que d'être sans arrêt en train de limiter les dégâts face aux aléas), et de choisir de participer à telle ou telle épreuve.
J'adore les week-ends où une compétition est prévue. J'adore me préparer avec application comme si j'étais une concurrente sérieuse, alors que je sais pertinemment qu'à moins d'être la seule dans ma catégorie d'âge je ne l'emporterai pas.

Le fait est que j'ai encore une marge de progression (pourvu que ça dure !) et que la moi de 12 ans, qui n'a jamais totalement disparu de ma perception des choses, est juste trop contente de pouvoir jouer à (tenter de) mieux faire.

Je m'apprête, si tout va bien, à passer 5 ou 6 heures à crapahuter en forêt dimanche, puis deux journées clouée au lit bobo les jambes et probablement un peu de fièvre (1). Sauf accident, j'en ressortirai en ayant augmenté d'un cran ma condition physique et l'esprit neuf, un moral renforcé (2).

Les perspectives pour ce samedi, footing d'activation et expédition pour aller chercher les dossards puis préparation de ma tenue, mon paquetage me réjouissent. C'est le joyeux esprit de la compétition, comme une bouffée d'enfance.

 

(1) J'ai presque toujours une poussée de fièvre au soir d'un effort particulièrement soutenu, et ça me dure 24h, sauf à la faire baisser par un médicament.

(2) Soit d'avoir réussi alors un sentiment de victoire, soit d'avoir fait moins bien qu'espéré et déjà sur le sentier des efforts requis pour améliorer l'ensemble avant le tour d'après. Et donc équipée d'une nouvelle motivation.


Première corrida de Houilles et première fois que je parviens à suivre un pacer (à 70' , ne rêvons pas)

    

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Alors au départ cette journée avait un petit air de Quand ça veut pas ça veut pas.

En premier lieu et alors que la veille avait été une bonne journée (il n'y en a pas tant que ça, tant sont englouties par les obligations), on avait reçu juste avant d'aller dormir la triste annonce de la mort d'un vieil ami, avec le supplément de peine qu'il y a à l'apprendre incidemment et après coup (1). Ça rend le réveil triste, forcément. Et c'est la moindre des choses, en sa mémoire.

Puis c'était mal emmanché, je voulais partir à l'avance afin d'avoir le temps de poser tranquillement mon sac de vêtements chauds à la consigne, aller aux toilettes et surtout compte tenu de la température entre -2°c et 0°c soigneusement m'échauffer.

Seulement comme je n'étais pas dans mon assiette (cf 1er §), j'ai oublié mon téléfonino sur le chargeur, dû revenir en arrière, prendre le train suivant et trouvé moyen à Nanterre université de rater ma correspondance : le train qui était à quai tout au bout (train court) était celui que le panneau d'affichage indiquait comme "à l'approche".
Par ailleurs pendant la course, rempochant mal avec les gants un mouchoir en tissus qui me sert fréquemment, et auquel je tenais car il me venait de ma mère, je l'ai semé quelque part.

Enfin j'ai la jambe droite douloureuse vers l'extérieur de la cheville et par moment les ischios. Comme ce ne sont pas des douleurs stables j'ai l'impression qu'elles sont liées au froid.

Malgré ces points d'adversité, la course s'est bien déroulée pour moi et encore mieux pour Le Joueur de Pétanque.
J'ai retrouvé mes camarades de club facilement, eu le temps d'aller aux toilettes avant la course ce qui m'a permis de n'avoir aucun temps perdu (malgré le froid) et pu partir dans le pack en me mettant sur le côté, c'était bien.

Le circuit en trois tours fait que l'on est doublé deux fois, lorsqu'on est parmi les lents. Il nous permet aussi de voir les rapides de près et ça s'est fort bien.

J'avais deux couches de vêtements aux jambes : le collant long 2XU et un collant court Adidas acheté large pour pouvoir le mettre dessus. Et trois en haut : le vêtement spécial froid de chez Verjari (hé oui, ça fonctionne) le tee-shirt de la course et une thermique vélo légère manche longue de mon club de triathlon. Le vêtement froid possédait une partie intégrée protégeant la main et j'avais des gants de vélos légers jaune fluo. Deux tours de cou dont le Rains très chaud et un autre sur les oreilles complété par ma casquette d'hiver Varsity. Et les chaussures Saucony (n'étant pas une influenceuse cavalcade, j'ai oublié le nom du modèle) avec lesquelles je fais un semi dans le plus grand des conforts.
J'ai tenu le -1,7°c sans problème.

Sur 1h10'30'' car oui pour la première fois de ma vie de coureuse à pied, j'ai pu m'offrir le luxe une fois qu'il m'avait passée de suivre un pacer celui des 70'. C'est quelque chose de très confortable en fait.

La course des as a été le petit bonheur des populaires qui pouvaient rester, malgré le froid. Vin chaud, chocolat chaud et crêpes nous ont permis de tenir et d'encourager. 
C'était chouette de pouvoir le faire pour Valentin André, Baptiste Cartieaux, les copains du club de triathlon, et Nico de la NTV ; bref tout le monde était là, et ça filait impressionnant. Un de nos gars, Maxime, a fait un excellent temps, P'tit Marco, fin de crève, était à la peine mais ça ne se voyait pas dans sa façon (à moins de le connaître, comme nous, qui l'avons déjà vu donnant l'impression de voleter) 0-2146-11155-84-05084-0Rb4MX 0-2146-11153-92-00392-RAnIAa.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons pu échanger quelques mots avec les uns et les autres à l'arrivée et puis sommes repartis en train sans trop traîner car la plupart d'entre nous souhait voir la finale de football Argentine - France.

Le trajet collectif fut sympa et après tant de froid le confort des Bombardiers fort apprécié.

Le Joueur de Pétanque alla directement à la pétanque voir le match en collectif, tandis que je rentrais et, fait exceptionnel, m'accordai un bon bain chaud avec lecture. Tout était très silencieux. Je me suis mise au lit dans le noir, en récupération. Des clameurs m'ont réveillée et j'ai cru que l'équipe de France l'avait emporté. Quelque chose m'a fait pensé à des prolongations. Ensuite j'ai perdu la notion du temps. Aurais-je voulu voir le match plutôt que d'ignorer jusqu'au bout cette coupe du monde qui me peinait (et pour l'aberration écologique et pour les victimes sur les chantiers, et pour les atteintes dans ce pays aux droits humains), que j'en aurais été incapable.

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Petite soirée tranquille, Le Joueur de Pétanque étant rentré de bonne humeur, sa prestation en course (52' environ) l'avait ravi et le match de football lui avait bien plu, s'est chargé de cuire du riz et des filets de poissons, je me suis occupée du linge et de télécharger les photos de la compétitions qui étaient non seulement déjà disponibles mais en plus via une reconnaissance faciale diablement efficace. D'où l'image en mode Où est Charlie au début de ce billet et une photo d'un des camarades de club alors que nous l'encouragions.

À présent, il va falloir affronter une semaine de six jours de travail, avec un seul jour de repos entre celle-ci et la suivante. Une épreuve autrement plus épuisante qu'un 10 km par -1°c ou -2°c.


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(1) Lui pratiquait les réseaux sociaux mais c'était plutôt rare pour quelqu'un de sa génération et nos amis communs n'y sont guère ou très peu.