Une analyse par RunWise (la finale hommes du 1500 m des J.O.)

    C'était le plus beau cadeau d'anniversaire de ma vie et la soirée fut effectivement fantastique - et puis y aller en voisins c'était une sensation de plénitude absolue, un cadeau de la vie perçu comme une sorte de remerciement pour avoir tenu bon au travers de toutes les difficultés, bref paradis unlocked -, seulement voilà le gars que je rêvais d'encourager jusqu'à la victoire (1) olympique s'est mangé le mur.

J'étais sans doute la seule dans les premiers tours à hurler Ralentis, je sentais bien qu'il allait au casse-pipe et que Josh Kerr n'attendait que ça pour trousser un emballage final supersonique. J'ignorais la pointe de vitesse finale de l'Américain, et donc à quel point c'était une erreur fatale que d'ouvrir la porte en laissant la corde (2)

(1) Jusqu'à un record du monde, c'est déjà fait (à Charlety en juin 2023, un atypique 2000 m)

(2) Ça n'est pas la première fois que Jakob Ingebrigtsen perd une course en se focalisant sur un seul adversaire et qu'un troisième larron l'emporte.

Grand merci à RunWise pour les explications et la transmission de l'interview d'après course que je n'avais pas vue.

 


Marchand-mania


    Il restera de ces J.O. en plus de leur cérémonie d'ouverture pétante de modernité, cet engouement merveilleux pour un nageur fabuleux. Un gars dont on sait depuis si longtemps qu'il était le digne successeur des plus grands, si toutefois rien ne venait fracasser sa progression, que l'on peut, pour une fois, croire à ses performances (1), et qui enchaîne les exploits.

Alors on retiendra ces grappes de gens dans toutes sortes d'endroits et de situations, parfois inconnus entre eux l'instant d'avant, rassemblés au moins une fois par jour autour d'un privilégié muni d'un téléphone avec la bonne appli, toutes affaires cessantes, même les matchs ou les compétitions d'autres sports, et scandant des Léon ! Léon ! et rugissant de bonheur quand il gagne (une finale) ou se qualifie (dans une série). 
Toutes générations, classes sociales et origines confondues et même des personnes qu'à l'ordinaire le sport ne passionne guère.

La marche du monde n'en est pas moins périlleuse, et les guerres meurtrières et nos droits réduits, il n'en demeure pas moins que ces instants de bonheur collectif partagé, qu'est-ce qu'ils font du bien !

Merci infiniment à Léon Marchand et tout son entourage, technique comme affectif.

 

(1) de l'avantage d'être nageur sur le fait d'être cycliste : dans le 2ème cas il y aura toujours, même pour quelqu'un venu de l'enfance avec une progression admissible, suspicion de dopage mécanique, d'une assistance dans un moyeux, alors que pour le nageur, si le gars à bossé depuis des années avec une progression régulière raisonnable, on pourra s'offrir le luxe de ne pas trop douter, à moins qu'il n'existe des palmes invisibles.


Et si finalement j'avais eu raison

 

    J'aime le sport, depuis l'enfance et alors que j'avais une santé fragile, dès que j'allais mieux c'était pour aller jouer dehors avec les copains du quartier, je rêvais d'être footballeuse en ignorant superbement qu'à l'époque ça ne se faisait (presque) pas. Et jamais je ne me suis lassée d'en pratiquer alors qu'avec ma bêta thalassémie mineure et mes pieds plats, complété d'un réel problème de coordination (1), j'ai toujours été très peu performante.
Et puis un jour m'est venu la conviction que je devais me mettre au triathlon et depuis, grâce à un club formidable, accueillant même pour les vieilles débutantes de 53 ans, ma vie s'est trouvée agrandie.

Alors quand l'orga des J.O. qui brasse des budgets fous et par ailleurs ma ville qui s'apprêtait à accueillir le staff de l'équipe de Grande Bretagne et des installations pour leurs athlètes ont fait appels au bénévolat, j'ai commencé à aller embêter ma hiérarchie pour avertir que l'année des J.O. j'aurais besoin de prendre en bloc tous mes congés annuels l'été et par ailleurs j'ai posé ma candidature.
L'avantage quand on ne te paie pas c'est qu'on t'accepte plus facilement. J'ai donc été acceptée pour ces deux types de volontariats.

Et aussi : quand j'ai pu j'ai acheté des places, pas trop parce qu'elles étaient très chères, me limitant à du C'est à Paris, c'est le soir, c'est pas trop cher.

Tout ça était dramatiquement longtemps à l'avance. Le Covid traînait encore (et d'ailleurs encore aujourd'hui), je trouvais ça bien présomptueux de s'engager à ce point pour du plus tard.

Et puis mes boss ont été respectueux qui m'ont accordé les congés espérés.
Les collègues gentiment me chambraient, on n'a pas idée de prendre pour une fois de longs congés ... pour travailler.
Et puis travailler gratos alors que dans l'ensemble de l'organisation certaines personnes vont s'enrichir, c'est un peu ballot. Et puis n'est-on pas en train de piquer du taf à qui en aurait réellement besoin ?
Pour la Team GB, je me dis que non puisqu'il fallait un bon niveau en anglais, mais pour l'orga générale ?

En même temps ma vie a clairement comporter des moments de travails passionnants et les 3/4 d'entre ceux-là c'était du bénévolat : militant (comité de soutien à Florence Aubenas et Hussein Hanoun), artistique (choriste d'une grande chorale pour des concerts de Johnny), littéraire (une émission de radio, de multiples rencontres animées en librairie ...). Donc run Forrest, run. Et puis on verra après.

Ce soir après une cérémonie d'ouverture sous une pluie battante mais quand même belle, drôle (Ah Philippe Katerine, ce summum de sublime burlesque), inclusive de partout (2), et émouvante (avec tous les athlètes qui se passaient la flamme et le champion centenaire, qui tenait bon le flambeau ; et Céline Dion, dont je ne sais toujours pas apprécier la voix, mais que j'admire, et qui emportait le morceau malgré que d'être sans un summum de clichés - Piaf, la Tour Eiffel, tout ça -). Et de voir les collègues bénévoles à l'honneur, Estanguet qui assurait, une forme de magie animatronique et des éclairages de la Tour Eiffel formidables, ça m'a remuée et tout d'un coup, me voilà fière de mon petit engagement.

Et surprise d'être fière de ce pays qui est l'un des miens, et ébahie d'en être à me dire : Et si, finalement, j'avais eu raison ?

 

(1) Qui a force de pratique de la danse et d'effort c'est bien estompé avec l'âge.
(2) Je pense que les homophobes, racistes et autres rétrogrades ont dû bien rager.

PS : Je ne suis pas dupe, je pense qu'à la reprise de mon day job avec dans les pattes toute la fatigue accumulée, quelques semi-marathons prévus, et une prépa marathon à entamer, je vais mentalement me traiter de tous les noms, et me maudire d'avoir une fois de plus présumé de mes forces.


Prise de conscience progressive (au sujet de la fracture numérique)

    

    Mes propres parents n'ont jamais voulu s'y mettre, j'ai découvert sur le tard que monsieur mon mari, s'il était capable parfaitement d'utiliser ses logiciels pro était mal à l'aise sur l'internet grand public (à présent c'est bon à part qu'il s'énerve facilement il sait faire), j'étais consciente que certaines familles n'avaient pas les moyens d'être bien équipées, mais pensais que les enfants et adolescents nés avec un téléphone en main et ayant grandi dans ce monde connecté (ayant sans doute travaillé sur ordi en classe) étaient à l'aise, puis j'ai compris que non, puis lors de mon emploi dans une maison de la Presse j'ai découvert que vraiment beaucoup de gens avaient besoin d'un tiers pour effectuer leur démarche et qui n'était ni très vieux ni particulièrement démunis. 

Ce soir il s'est trouvé que j'ai reçu de la part du Fiston qui ne pourra y aller, des places pour une compétition des J.O. qui aura lieu à Lille, très rapidement malgré un des sites qui laguait un tantinet j'ai réservé billets de train et une nuit d'hôtel et repéré le trajet sur place pour nous rendre au stade.
Peut-être parce qu'il était tard et que j'étais fatiguée, j'ai eu conscience de devoir quand même mobiliser quelques compétences et pas seulement ma carte bancaire, que ce que j'effectuais en quelques clics et en sachant quoi faire lorsque ça laguait, n'était pas à la portée de qui ne l'avait jamais fait.

Si j'avais dû m'occuper de tout ça, à la mode d'autrefois, j'eusse dû me rendre en gare, prendre place dans une file d'attente, décider des billets en m'en remettant à une personne qui peut-être ne me proposerait pas l'ensemble des choix possibles. Et j'aurais dû téléphoner à mon mari pour qu'il confirme que c'était OK (alors que ce soir je l'avais près de moi). Puis j'aurais dû appeler différents hôtels. Essuyer des refus pour cause de C'est complet. Ne pas trop pouvoir voir sur une carte auparavant où précisément était situé l'hébergement.
J'aurais été très contente d'avoir bouclé en 48 heures cette préparation de notre petite aventure.
Et c'est rendu plus difficile de nos jours puisque précisément les trains comme les hôtels et comme les billetteries sont désormais prévus pour se réserver en ligne et pas trop autrement.

Mon travail qui me conduit à dépanner des personnes aux niveaux d'usages informatiques très variés a accentué ma prise de conscience. Et le décès en ce printemps d'une vieille amie qui avait consenti à force que j'insiste, que je lui indique comment envoyer un texto mais restait rétive à l'apprentissage de l'ordi pour tout autre usage que d'y taper des textes, alors qu'elle disposait d'une des plus vive intelligence que j'aie connue et de capacités de mémoires hors du commun (1). Le fait d'être hors circuit pour tout cela devait contribuer à la faire se sentir hors jeu avant l'heure.

Il serait peut-être temps qu'au lieu de chercher à tout prix les gains en productivité, on se soucie de maintenir un minimum de solutions via des personnes, et que l'on cesse de traiter mal les personnes que la technologie rebute. 
Et ce d'autant plus que, comme on l'a vu vendredi dernier, nos beaux systèmes rapides et efficients sont d'une forte fragilité, qu'une mise à jour se digère mal ou que le courant électrique vienne à manquer.

Il n'est pas exclu qu'une partie des votes pour les partis racistes et rétrogrades viennent de personnes qui se sentent larguées et croient aux postures populistes, ont l'illusion qu'on les prendra en considération et que tout redeviendra comme du temps où ils ne se sentaient pas largués. 

Ce soir, je me suis rendue compte que la chance que j'avais n'était pas seulement que l'on nous offre deux billets, et que nous ayons l'argent pour nous offrir le déplacement correspondant, mais aussi celle de pouvoir évoluer dans le monde numérique avec facilité ; que c'était un privilège et que ça ne devrait pas tant en être un.




(1) C'est quand elles ont décliné qu'elle s'est sentie glisser et a senti que la fin était venue.

 


Quelle intensité !

Ce printemps et ce début d'été sont de toute intensité. C'est souvent le cas mais plus fort encore cette année.
Il y a eu cette période électorale mouvementée, avec en quelque sorte des prolongations. J'ai craint que nous n'ayons collectivement perdu le sens commun. Finalement ouf, pas encore.
Mais, comme pour le dérèglement climatique et avec pour partie les mêmes causes (un capitalisme débridé, forcené et une perte générale du sens du bien commun, nous ne sommes plus que de petites entités décérébrées faites pour produire et acheter), ce n'est qu'un sursis.
Je ne parviens plus à suivre les péripéties de la suite (écœurée, saturée) de toutes façons le pouvoir en place ne veut pas du résultat exprimé par les votes, alors il s'arrangera pour que ça foire.

Donald Trump, survivant d'une tentative d'assassinat, est désormais presque certain d'être réélu. En face de lui, le candidat, atteint par les limites du grand âge, n'est plus que l'ombre du brillant vice-président qu'il fut. Les jeux semblent faits. 
Reste que ces derniers temps tout peut arriver, donc nous ne sommes pas à l'abri de coups de théâtre dans des directions stupéfiantes. D'ailleurs si le tireur maladroit ne l'avait pas été tant que ça, nous serions ce soir même dans une tout autre forme d'avenir.
Pensée pour l'homme parmi les présents qui est mort d'être venu assister à un meeting politique, on ne devrait pas payer de sa vie un tel (mauvais) choix.


Et puis c'est pas tout, mais j'ai du boulot, beaucoup. Pas de place pour les états d'âmes, c'est une survie au jour le jour. Une survie confortable car je ne manque de rien - si ce n'est de temps libre non ensommeillé, ce luxe inouï -, mais de la survie quand même. Chaque semaine travaillée est un compte à rebours, allez cinq jours à tenir (ou six), allez plus que quatre, allez trois, plus que deux je vais y arriver, allez, ce soir je pourrai souffler.
Ce n'est pas que je n'aime pas mon job, il est utile, concert et au croisement des compétences acquises lors de mes précédents métiers. 
Seulement je peine physiquement à maintenir le rythme.
Et sortie de 8 heures à 8 heures 30 de travail, parfois davantage devant des urgences, assorties de 2 à 3 heures de trajets, et certains jours d'un entraînement sportif (je me bats pour ma survie, si je laisse tomber ma condition physique je m'effondrerai), c'est fini, il ne me reste plus que 2 heures 30 à 3 heures de temps personnel avant le sommeil. Toute ma vraie vie est entassée sur 3 heures par journées, et le reste du temps contraint que je traverse sans m'appartenir, sans exister tout à fait, petit robot méritant au service des autres.

J'en suis arrivée au point qu'un rendez-vous avec des amis, et dont je me réjouissais, annulé par des circonstances imprévues de leur côté, me soulage. Rentrer. Dormir. Rentrer dormir.

Il y a enfin un succès sportif, le trail de La Chouffe, couru car dernière dans une solitude absolue, mais que je boucle dans les temps (1 mn avant la barrière horaire du ravitaillement, 15 mn avant celle du temps total), et sans fatigue excessive : nager le lendemain, à peine une sensation de muscles qui ont servis, pas de courbatures, pas de douleur, fors une tendinite à l'épaule gauche qu'il me faudrait spécifiquement soigner (1) : mais quand diable caler des séances de kiné équipé ?
Cette course en dehors d'un km 21 qui n'en finissait étrangement pas, fut un bonheur.

Je me remets mal d'un deuil amical, ne parviens ni à pleurer, ni à ne pas me sentir au bord de le faire presque sans arrêt.

Et puis voilà : enfin les J.O. 
Mes tâches de bénévoles commencent (pour la Team GB en ma ville) ou se précisent (pour l'orga générale) et ça me donne de l'énergie malgré la fatigue occasionnée.
C'est stimulant comme le fut le fait de participer au comité de soutien à Florence Aubenas et Hussein Hanoun, mais le stress en moins (et la pratique de l'anglais en plus).
Dans onze jours nous y serons.

Puisse le Covid rester à l'écart.
Et les autres calamités potentielles également. 

 

(1) échec de la tentative simple : repos + anti-inflammatoires + crème censée amoindrir la douleur

 

 


TeamGym (mais pas que ça)

 

    La fatigue me fait souvent accepter d'être le jouet des algo sur YouTube, selon un schéma devenu habituel : une fois ma journée achevée, tout ce qu'il y avait à faire de pas forcément désagréable mais contraint (le travail, les trajets en métro / RER) ou nécessaire (les trajets à vélo, une séance d'entraînement, prendre une bonne douche en rentrant, lancer / étendre une lessive ...), je me dis que je vais enfin pouvoir me poser. Trop fatiguée pour faire quoi que ce soit d'autre je me mets au lit, avec un bon livre ou avec l'ordi pour regarder une vidéo de celles et ceux que je suis (1) ou lire des blogs amis.

Et puis très vite je m'endors sans m'en rendre compte, quel que soit l'intérêt que je porte à ce que je vois, écoute ou lis. 
Si c'est un livre, je me réveille vaguement quand il me tombe sur le nez.
Si c'est une video sur l'ordi, elle se poursuit. Et quand je suis sur YouTube, leur automatisme algorythmé enchaîne sur d'autres et me voilà soudain une fois le premier sommeil éclusé devant un tout autre sujet.
C'est assez drôle, souvent logique (partant de Running Addict j'ai ainsi découvert Muss Life) (2) ; et parfois c'est totalement WTF et c'est ce que j'apprécie, du moins à cette période de ma vie métro boulot vélo dodo. Mes journées ne font que 3h30, pour la part réveillée et réellement à ma main. Si j'apprécie en ces temps de surmenage perpétuel c'est pour le bol d'air fourni, quelque chose qui me fait penser à autre chose que mes tracas et obligations personnelles, ou la marche sombre du monde et mon impuissance, quelque chose qui me fait penser à ce à quoi je ne pensais pas, ou que je n'imaginais pas nécessairement exister.

Ainsi une nuit, je me suis retrouvée à Centralia et son histoire fascinante

Hier ou avant-hier, sans doute parce que je suis Rhys Mclenaghan avec régularité, l'algo m'a fait faire croiser Snooky, gymnaste. Étrangement il s'agissait d'une vidéo datant d'un mois, alors qu'elle vlogue avec fréquence.
J'ai ainsi découvert ce qu'était précisément la TeamGym, sol collectif, mini-trampoline et tumbling. 
Le sol me rappelle nos choré de danse modern jazz qui me manquent tant.

Me voilà moins pas instruite qu'il y a quelques jours. J'avais déjà croisé des images de ces compétitions mais sans en connaître le nom.
La multiplication des disciplines sportives est un phénomène amusant. Chacun s'efforce d'inventer le domaine où il pourra s'illustrer. Dans l'époque où j'ai grandi on s'efforçait à l'inverse de surpasser dans les domaines transmis, nos aînés ; chacun laissant sa discipline à un niveau donné et les suivants tentant d'égaler puis d'avancer d'un cran dans les performances, la difficultés.
Après, ça n'est pas moi que ça amuse tant de "faire podium" dans des compétitions parce que dans ma catégorie de dame d'un certain âge nous ne sommes que trois, qui me permettrait de juger l'inventivité du XXIème siècle, mais c'est intéressant de constater l'évolution.

Les vlogs de Snooky me font voir une part de contenus dont je connaissais l'existence sans les fréquenter : axés sur la vie quotidienne en plus des entraînements, ça donne un aperçu de l'époque sans les parts d'exception. Je ne dispose pas d'assez de temps pour suivre ce type de contenus, mais quand j'imaginais les blogs (sans en avoir le nom, juste une idée de ce que ça serait) dans les années 80 et que de la vidéo pourrait être également possible c'est à ça que je pensais, que chacun pourrait saisir la liberté de témoigner et partager. 

Pour finir voici Dadi Freyr dont cette vidéo me plaît beaucoup (découverte via quelqu'un sur Bluesky ou Masto)

 

 

 

 

(1) Bizarrement les podcasts, c'est plus pour la sieste.
(2) En revanche, il me semble que Le Ptit Duo et Runxane sont des découvertes personnelles.


Au sujet de Françoise Hardy


    Tard hier soir, les algo de Youtube m'ont proposé ce documentaire d'Arte au sujet de Françoise Hardy : 

Françoise Hardy - La discrète

J'espère que le lien ne se périmera pas trop vite, c'est un bonheur ce film.

Au passage j'ai enfin les mots sur ce qui m'éloigne souvent des films français : un tracas dans la suspension de l'incrédulité.
Et par ailleurs toujours cette petite bouffée de joie lorsqu'apparaît où qu'il est question d'Étienne Daho, qui est associé à l'un des instants les plus rigolos de ma vie. Une séquence totalement Forrest Gumpique, comme j'en ai connues quelques-unes, mais celle-ci était particulièrement jolie.

(note à moi-même : écrire avant qu'il ne soit trop tard un recueil de ces moments dont ma petite vie a été garnie, ce qui fait qu'en y repensant, reste aussi autre chose que les enchaînements coups durs ou maladies - faire face qui en furent le fond général)

note à ma nièce si elle passe par ici : 
Dans l'hypothèse où un biopic de qualité serait envisagé pour cette grande artiste, go au casting pour l'incarner jeune. Ça serait un This is it absolu.