Courir selon la qualité (de l'air)
19 janvier 2025
C'était dimanche, c'était sortie longue, mais l'air était particulièrement pourri.
La séance prévue était 1h20 en endurance fondamentale, et j'ai été grippée il y a deux semaines, le souffle est encore fragile. Le choix du parcours s'est donc fait au tracé le moins pollué.
La chance que nous avons est le réseau de transports en commun qui s'il n'est pas sans défaut, est quand même en Île de France d'une belle densité et permet d'aller à peu près où l'on veut en utilisant le Pass Navigo dont nous disposons déjà, ne serait-ce que pour aller travailler (1).
Alors aujourd'hui comme de toute la région seul l'ouest était au vert, nous sommes allés en train jusqu'à Maisons-Laffitte et de là via l'ancien chemin de halage jusqu'au Vésinet où nous avons circulé dans le quartier arboré avant de prendre le RER A pour rentrer.
Il faisait aux alentours de 1°c et bien couverts ce fut une bonne expérience.
Je dispose désormais de deux vêtements chauffants (2) et à présent j'en maîtrise l'usage : un peu de chaud en attendant le train, un peu de chaud au début de la séance, pas de chaud en courant et du chaud à fond en attendant le transport du retour car c'est le moment où ordinairement l'on prend froid.
L'immense avantage du sport en extérieur lorsque l'on aime l'activité physique et qu'un emploi de bureau avale nos journées ordinaires, c'est une impression de redevenir vivants, de nous reconnecter à l'environnement, les lieux et les conditions météorologiques.
Fatiguée par ma semaine bien plus que par cette séance en endurance fondamentale (3), je n'ai rien fait d'autre de mon dimanche qu'une sieste géante, agrémentée de cyclocross (4), de podcasts, ceux de Cerno et d'Anne Savelli (5). Le gros avantage étant qu'on peut écouter un podcast en étant allongée et les yeux fermés, ce qui est un excellent moyen de récupérer de la fatigue physique.
Voilà un dimanche qui m'a permis de me remettre en état d'opérationnel pour la nouvelle semaine de travail nourricier qui m'attend, tout en n'étant pas englouti par le sommeil comme les jours ouvrés le sont de boulot salarié.
(1) Mon abonnement Vélib est également dessus
(2) pour permettre un change pour le lavage
(3) courir au lentement de soi. Depuis bientôt 13 ans que je pratique la course à pied, si je ne suis ni blessée ni malade, une séance en endurance fondamentale de moins de 15 km ne me fatigue pas plus qu'une promenade. C'est même plutôt tonifiant.
(4) Les compétitions de cyclocross commentées sur l'équipe TV par le duo Claire Bricogne / Arnaud Jouffroy me rendent heureuse, tout simplement. Je n'ai que le regret d'avoir découvert cette discipline trop tard pour m'y mettre. Quoique s'il existe un jour que je serai retraitée (On peut toujours rêver) des initiations pour vieilles débutantes, j'adorerais m'y confronter.
(5) Je les suis sur Patreon tant que je peux me le permettre, car il me semble cohérent de rémunérer le travail de création de contenu.
CERNO
Anne Savelli
mais on peut commencer par des épisodes mis en ligne gratuitement :
par exemple pour Cerno sur radio.fr (entre autre) et pour Anne Savelli via son site
Au passage et compte tenu des incendies qui ravagent Los Angeles, je recommande particulièrement l'épisode de Faites entrer l'écriture consacré à Guy Bennett, lequel vit là-bas.