Stage de triathlon jour 6 : les trois sports dans la journée

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Je me suis régalée à la séance de natation en mer avec des exercices et des techniques. Elle fut finalement le matin avant que le vent ne se lève et ne provoque des vagues. Et aussi lorsque l'on est plus frais.
Plusieurs personnes ont souffert du froid. Une fois de plus (depuis le funeste 7 janvier 2015) j'ai été surprise de constater que pas moi.

En revanche nager jusqu'à la bouée qui était le couronnement de la séance - mais présentée comme une option - ne m'est pas encore accessible, du moins dans des temps qui ne pénaliseraient pas l'ensemble du groupe.

Je m'étais prévue une sortie vélo l'après-midi à l'heure de celle des autres : la piste cyclable qui va vers Toulon jusqu'à sa fin. En fait sa fin c'est Toulon même. Et elle s'achève ... par un poteau (une dame m'avait avertie).

Les automobilistes sont ultra-prévenants (limite trop : ils s'arrêtent alors que l'on est arrêtés), lorsque l'on est sur la piste cyclable. Je préfèrerais plus de cohérence et moins de mise en danger lorsque l'on se retrouve en pleine route. Tout se passe comme s'ils défendaient un territoire.

À Toulon j'ai pu voir (admirer serait excessif) de gros bateau.

Un ados, m'a dit Hé bonjour M'dame. Grosses fesses ! J'avais juste envie de rire. Son pote, lui, c'était contenté de me saluer poliment - mais sans raison en fait -.

J'ai fait mon petit enchaînement vélo => CAP avec un but inclus : cartes postales and some stamps.

Trouvé quelques pépites dans une boîte à livres. Mais j'ai su rester raisonnable (presque).
Et retrouvé les amies qui étaient retournées après leur périple à vélo, chez le marchand de gaufres.
C'était un moment heureux.

Rentrer par le long de la mer. Autre bonheur 

La soirée : mitigée car sans dance floor, mais avec beaucoup d'alcool. Je ne me suis pas attardée.

PS : Au matin j'ai fait faire un détour au groupe car je croyais avoir emprunté une des autres fois un chemin menant vers la mer. En fait non (ou alors j'avais emprunté une voie privée à mon insu et là, les grilles que je n'avais une première fois pas su, voir étaient closes. Il ne m'en ont pas tenu rigueur, ça permettait de limiter le passage "marche le long d'une route où les bagnoles roulent (trop) vite.

 


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Notre stage de triathlon était animé par Julien et Nicolas d'Esprit Sport Coaching et c'était impeccable. Équilibré, chacun·e pouvant adapter à son propre niveau.


Stage de triathlon jour 5 : un mini triathlon entre nous, et une belle après-midi de vacances

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Le temps idéal pour faire bien du sport. Nous sommes allés de bon matin sur la route fermée à la circulation, c'était bien. Et nous avons fait notre petit triathlon du club, un 2 x 500 m en mer, 4 km de vélo et 1 ou 2 km de CAP histoire d'enchaîner (je n'ai pas su bien utiliser ma montre en mettant "triathlon" et me suis retrouvé avec une activité "natation" pure).

En ne faisant qu'une boucle en nat, j'ai pu arriver dans les temps sans que le monde entier ne m'attende. 
Je supporte bien les efforts mais suis incapable de mettre plus de rythme, limitée par le cardio (la respiration, conséquence de la thalassémie, même si bien entraînée ça commence à légèrement augmenter).

Après midi de libre : une grande sieste mais plus orientée repos en regardant des vidéos de sport, dont la nouvelle de Syblo, en vérifiant quelques trucs bancaires, rapport à nos projets familiaux, et puis à 17:00 départ pour une balade vers le port de Carqueiranne.

J'ai trouvé de chouettes chemins dont un passant le cap, longeant le bord de mer, et retrouvé les copains et copines qui buvaient un coup dans une guinguette du port après avoir fait plage et pour certains bains sans combi (exploit : eau à 14°c ; en dessous de 15°c il convient d'être costaud au froid).

Une gaufre partagée. Un retour que je suis la seule à effectuer à pied. C'est délicieux, le temps, la balade.

 

Soirée dansante où je me suis bien amusée mais tout en pensant outch je vais le payer après.  


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Stage de triathlon jour 3 : Pas de vélo pour moi

(martedi)

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Bien tenu ma séance de CAP 3 x (10' allure VMA + 5' récup) et les aller et retour vers le lieu de possible entraînement. Seulement je le paie ensuite, une fatigue qui fond sur moi comme un aigle sur sa proie. Alors je remplace la sortie vélo de l'après-midi par une sieste de 2h38 au moins. Sommeil profond, pas un luxe. Et de ce fait je parviens à suivre plutôt bien la séance de piscine. Celle-ci comportait un passage où l'on devait à deux faire 50 m en synchronisant nos mouvements et avec l'une de mes camarades, qui a veillé à ne pas aller trop vite, nous avons été pile ensemble, c'était un exercice intéressant. C'est impressionnant comme le Covid_19 semble avoir disparu des préoccupations. Des gens sont très pâles, pour la saison. D'autres, toussent, notamment des enfants. Mais tout le monde fait comme si de rien n'était. Une bonne nouvelle m'arrive en soirée, mais à ma déception elle ne réjouit pas l'ensemble de ma famille.

Conduite à tenir en cas de morsure


Coïncidence ou effet des tensions actuelles (des animaux domestiques plus nerveux, des propriétaires eux-mêmes tendus et moins attentifs ?), deux cyclistes que je connais ont été mordus la semaine passée par des chiens qu'ils croisaient.
Je leur souhaite bon et rapide rétablissement, ayant appris par la même occasion que, lorsque la morsure n'est pas superficielle, et même sans complications, le retour en forme peut prendre un assez long moment.
 

    
Voici à toutes fins utiles un petit récapitulatif, rassemblé à cette occasion, sur les chose à faire en cas de morsure :
 
 
Du point de vue médical

Dans le cas d’une morsure « superficielle » :

- nettoyez immédiatement la plaie à l’eau et au savon en faisant couler l'eau abondamment,
- éliminez les corps étrangers s’il y en a (cheveu, dent, saleté…),
- rincez très abondamment,
- séchez,
- appliquez une solution antiseptique,
- couvrez la plaie avec un pansement stérile,
- prenez ou donnez à la personne blessée un antalgique de type paracétamol en cas de douleur.
- Puis chaque jour, désinfectez la plaie et surveillez son aspect. Prenez votre température. 
- En cas de saignement, comprimez la plaie à l’aide d’un linge propre et surélevez, si possible, le membre qui saigne. Si le saignement persiste ou est abondant, contactez les urgences.

Bon à savoir : si la plaie (morsure ou autre type de blessure d’ailleurs) se situe au bras ou à la main, enlevez bagues, montres..etc …pour éviter tout problème en cas de gonflement.
 

Consultez votre médecin traitant ou allez au service des urgences, lorsque :

- la morsure est située aux mains, aux pieds ou près d’une articulation 

- la plaie vous paraît profonde quelle que soit sa localisation ;

- la blessure est souillée par des corps étrangers et vous ne parvenez pas à les retirer ;

- la morsure a été causée par un chat : le risque infectieux est très important 

- la plaie s’infecte : l'infection apparaît en général, 24 heures après une morsure de chien, plus tôt après une morsure de chat. Elle se caractérise par des douleurs, une rougeur, un gonflement et un écoulement purulent au niveau de la plaie et éventuellement l'apparition d'une fièvre.
 
Dans tous les cas, il est important de s’assurer d’être à jour du vaccin contre les tétanos. Les urgences peuvent faire un test sérologique en cas de doute et au besoin, faire un vaccin express.
Le propriétaire de l'animal est censé pouvoir nous informer de la vaccination contre la rage de son animal (carnet vaccinal).
En cas de doutes, le médecin peut prescrire des antibiotiques pour éviter tout risque d’infection.
 
Il faut éviter de prendre des anti-inflammatoires (sauf prescription médicale dans certains cas précis). Ils pourraient provoquer, à tout le moins masquer, une sur-infection.
 
 
Du point de vue administratif et légal
 
Le propriétaire ou le détenteur du chien lors de l’événement est civilement responsable des dommages causés par l'animal, c'est-à-dire qu'il doit indemniser la victime des dommages qu’elle a subis.

Le propriétaire ou le détenteur du chien doit faire immédiatement une déclaration de sinistre auprès de son assureur habitation. Il doit indiquer avec précision les circonstances de l'événement : date, lieu, coordonnées de la victime et des témoins.

De votre côté, il faudra fournir les infos du propriétaire du chien à votre assurance afin que celle-ci puisse se mettre en contact avec l’assurance du propriétaire pour que vous soyez indemnisé des conséquences de la morsure.

Si le propriétaire du chien ne peut pas être identifié ou s'il n'est pas assuré, la victime peut saisir le tribunal judiciaire compétent en matière de réparation des dommages corporels.

Si l'accident est dû à une négligence de la part du propriétaire ou du détenteur du chien, la victime peut porter plainte. Dans ce cas le mieux est également de faire constater ses blessures par l’UMJ (unité médico judiciaire). Le policier saisissant votre plainte pourra vous expliquer comment faire.

Dans ce cas, il convient d’expliquer le contexte au médecin qui vous soignera à l’hôpital afin qu'il établisse un certificat médical précisant la nature et l’étendue de vos blessures. 
 

Ce sont des conseils dont on espère en les partageant, qu'ils ne serviront pas.
 

De la détente pour tenir

(domenica)

     Ce dimanche présentait un brin de fantaisie, sur la routine courir dormir de beaucoup de mes dimanche :
au soir aller assister à un meeting d'athlétisme indoor à Bercy. C'était un décalé de janvier, repoussé pour cause de Covid_19 et à présent sur fond de pandémie pas tout à fait finie et guerre. Les participant·e·s n'étaient que pour partie celleux prévu·e·s initialement. Et surtout il n'y avait pas de demi-fond, erreur à ne pas commettre à nouveau, celle de prendre des places pour un meeting à peu de sports : ce soir perche, triple saut et des 60 m avec et sans haies.
L'autre inconvénient ce sont les animations pesantes dont je me passerais tout à fait et qui gênent plus qu'autre chose. J'admire les athlètes de parvenir à se concentrer dans tout ce tintouin.

Je prends des photos ratées avec mon téléphone - il n'est pas en cause, mais le fait que je n'en maîtrise pas encore les rouages si -.

Le Joueur de Pétanque est mécontent : il aura écourté sa pétanque pour m'accompagner.

C'était pourtant une bonne façon de se défaire quelques heures de l'emprise de l'actualité. 

Quelque chose qu'un camarade de touites a, de son côté aussi, parfaitement saisi : Capture d’écran 2022-03-07 à 00.09.59

 

 


S'entraîner malgré tout

(sabato e domenica)

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Pas facile quand on n'a pas vraiment de week-end de pouvoir s'entraîner les deux jours.

D'autant plus que ma séance du jeudi soir avait été reportée pour cause de soirée à l'Attrape-Cœurs. 

Alors j'ai trouvé comme solution de rentrer du bureau samedi soir en courant, par un trajet qui voisinait les 20 km (1) en passant par l'ouest parisien.

Et de reporter la séance brève d'endurance fondamentale au dimanche. Ce qui n'était pas idéal mais la seule façon de la caser dans la semaine. 

Au bout du compte un seul jour libre mais au moins 25 km de courus sur l'ensemble du week-end, à un rythme pour moi décent (2).
Et l'impression en courant presque un semi marathon après une journée de 7h30 de travail - même s'il n'est pas physique il requiert concentration et tension -, d'avoir réalisé à mon échelle un exploit.

 

 

(1) Je me prépare à des trails d'environ 25 km
(2) Pour les coureuses et coureurs normaux, ce serait un rythme très lent.


Les exploits inaperçus

(martedi)

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Ce matin j'ai été l'autrice d'un exploit au moins de niveau olympique. Réveillée au bord du malaise par une annonce qui réactivait un traumatisme ancien (35 ans, bon sang !), j'ai trouvé la force, puisé jusqu'au fin fond afin de me lever et d'aller quand même assurer ma journée de bureau.

Non seulement c'est passé totalement inaperçu, mais je suppose que les collègues ne m'ont pas trouvée merveilleusement efficace alors que le fait même de pouvoir être parmi eux et dépoter mon comptant de tickets relevait d'un effort exceptionnel.

Par dessus le marché, celui pour lequel il y a 35 ans je m'étais fait un sang d'encre pendant tout le temps entre le coup d'État d'alors et la reprise au moins des communications, entendre qu'il y a un Coup au Burkina ça le fait presque plutôt marrer, ça lui rappelle des souvenirs qui fleurent bon la petite aventure, vu de longtemps plus tard, toutes peurs somme toute assez brèves (quelques heures le soir même, tandis que j'avais flippé mon cœur pendant un gros paquets de jours) presque oubliées.

Bon, à côté de mon effort professionnel, rentrer en vélotaf et enchaîner sur une séance de course à pied avec un peu de rythme pendant 60 mn c'était tout léger, malgré le froid.

 

En France aujourd'hui plus de 500 000 nouveaux cas de Covid_19 ressencés.

 

 

 

 

 

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C'est quand même mieux le dimanche


    C'est quand même mieux le dimanche avec deux jours pour récupérer avant. J'ai pu courir, une solide séance de préparation en vue du Maxi Trail de Bouffémont, en la même forêt de Montmorency, 
13,45 km en 2h04mn30s 211 D+ (seulement ?, l'impression de 3 fois plus) autrement dit un très très lent 9'15'' mn/km mais sans me sentir épuisée à la fin et en courant toutes parties sauf le haut de la grimpette qui précède le croisement entre la route du Faîte et le chemin du Font des Fièvres et qui relève presque de l'escalade même si à la belle saison il m'arrive de le courir.

J'avais une perception de température extérieure de 5 ou 6°c mais le relevé au retour indiquait 2,8°c. Je comprends mieux le léger manque d'énergie. J'avais tee-shirt technique épais, thermique du club légère et la veste norvégienne de chez Cap Marathon. Un peu trop couverte sauf dans le dernier tiers avec la fatigue. Pour la compétition, peut-être prévoir la veste à enfiler vers la fin.

Nous étions partis tard, il n'est pas resté grand chose de l'après-midi, je n'ai pu que me reposer, et regarder quelques liens.

Un lien sur la propriété intellectuelle, partagé par Tarquine, et qui m'a permis d'apprendre qu'"une marque est susceptible d’encourir la déchéance pour dégénérescence lorsque celle-ci, initialement distinctive des produits pour lesquels elle est enregistrée, devient la désignation usuelle de ces derniers par le public."
Moi qui naïvement pensais qu'une marque devait se sentir fière d'être passée en nom commun dans l'usage courant, me voilà détrompée. Il semblerait d'ailleurs que les fermetures éclairs tiennent à ce qu'on ne les appelle plus comme ça (zut je ne retrouve plus le lien partagé par @marsupilamima2 )

Je me suis régalée avec une vidéo Vie quotidienne des Artisans de demain, c'est exactement ce qui me passionne, comment on traverse le quotidien ici, là ou ailleurs. Des photos d'ours polaires dans des maisons abandonnées d'une île septentrionale de Russie m'ont émue. 

Ça commence à se voir qu'en France on a laissé les enfants et les adolescents se contaminer en classe et qu'on s'en fout si les profs ou toutes personnes travaillant dans les établissement scolaires tombent malades. Même Le Monde en convient.

Sur Instagram je suis tombée sur un contenu kawaï mais qui donne envie de tousser à cause des peluches. 

Jacinda Ardern, she rules. Toujours aussi juste et claire dans ses décisions. J'aimerais tant qu'on ait en France quelqu'un comme ça. Omicron est en Nouvelle Zélande et elle prend des mesures immédiates, sans s'exclure (elle devait se marier, c'est reporté, comme pour n'importe qui).

 

Ce mois-ci ne m'est pas favorable mais je note la collecte pour Sorosa, association que je connais par le biais de l'une de ses membres. 

 


La reprise des courses


    C'était la première course en réel à laquelle nous participions depuis février 2020 et le Maxi Trail de Bouffémont. 
J'avais oublié ces moments de bon petit bonheur dans l'effort. Le seul enjeu pour moi est ... de faire mieux que moi : entre l'âge qui ne pèse pour l'instant pas trop mais dont il faut tenir compte (1) et la thalassémie, même si je m'entraînais à plein temps je ne pourrais prétendre aux meilleures places. 

J'avais oublié l'effet stimulant de la joie collective, même si je savais toujours son existence.

Bref, tout ça nous a fait infiniment de bien, nous laisse entrevoir une fin de pandémie possible, un jour, peut-être au printemps.

Pour parachever le bonheur de cette journée, une splendide victoire de Julian Alaphilippe aux mondiaux de cyclisme sur route hommes, avec la joie quand la victoire va à quelqu'un qui semble le mériter si fort.

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242909867_10226713308001650_1706150435222589748_nCrédit Photo : Marco Sauviat, grand merci à lui et aux camarades du club venus encourager et qui en plus pour plusieurs d'entre elles et eux s'alignaient ensuite sur le 5 km.

 

 

(1) au niveau du rythme cardiaque notamment. Et de la récupération, pour l'instant principal domaine où "C'est plus comme avant".