À l'occasion d'un grand nettoyage d'automne (accès aux sites)

À l'occasion d'un grand nettoyage d'automne et d'assainissement de mes mots de passe sur différents sites, j'ai retrouvé cette vidéo - photos qui a désormais plus de dix ans. Les gars étaient en avance sur les J.O. et la promesse faite que la Seine serait suffisamment pas trop polluée pour permettre d'y nager.

Étant donné le délai écoulé, que ça n'était pas compromettant (les gars ont juste pensé à nager, sans se préoccuper de si c'était ou non autorisé) et le fait que les images sont lointaines et peu personnelles, je me permets de les poster.

Ce dont je me souviens c'est que je passais par là (probablement en sortant de la BNF) et que j'étais assez amusée de voir des courageux plonger tout en me disant que ça n'était guère prudent (et pour la santé et pour les courants) et que la brigade fluviale avait débarqué aussitôt, peut-être qu'un seul ou deux des gars avaient eu le temps de s'amuser un peu.

Si ça pose le moindre problème à qui que ce soit, je supprimerai.

À part ça, le ménage entrepris m'a permis de constater que nombre de sites (de blogages, de partages, de musique, d'informations ...) ont disparu purement et simplement. 



30 km

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La plupart des photos sont les photos officielles de la course (Sportograf)

 

 

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Vingt kilomètres cent

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Depuis la pandémie, j'ai pris l'habitude de participer aux 20 km de Paris connectés. 
À présent ils le proposent avec des packs de 4 courses, réparties à raison en gros de une par mois pendant l'été, 5 puis 10 puis 15 km, pour finir avec 20 km. 

J'aime beaucoup cette idée de la progressivité. Et par ailleurs mes contraintes professionnelles rendent séduisante une course que je peux effectuer au choix un jour ou un autre (1).

Ça tombait bien pour les 20 km, ça n'était possible pour moi que ce dimanche car m'attend une semaine de six jours.
Et que caler un 20 km avant une journée de boulot m'est impossible  (je cours trop lentement et suis trop fatiguée après) et les caler après même si je l'ai fait une fois en m'équipant de façon à le courir en trajet de retour, est un peu rude.

J'avais repéré le trajet lors d'une sortie longue il y a quelques semaines : on peut facilement aller en train jusqu'à Maisons Laffitte descendre vers la Seine, passer le pont (un peu compliqué en courant en ce moment car gros travaux et le passage piéton est étroit, quant aux vélos ils sont au milieu des voitures et ça n'est pas sécurisé du tout), descendre un escalier et se retrouver sur l'ancien chemin de halage qui est aménagé sur la plus grande partie du trajet et pour le reste correspond le dimanche à des zones piétonnisées. 

C'était le cas ce dimanche à Sartrouville. Nous ne l'avions pas fait exprès mais ça m'a vraiment aidé ; au lieu de devoir zigzaguer parmi les promeneurs sur le chemin "piétons", j'ai pu courir à bon rythme (enfin, bon rythme de moi, donc très lentement quand même) sur la route.  

Il faisait un temps exactement parfait : du soleil et 21°c, et j'avais de bonnes sensations physique fors un insidieux mal de haut du dos apparu vers le km 18 et qui commence à me devenir désagréablement familier depuis quelques temps. En ralentissant (hé oui, encore plus) et en relâchant les bras sur quelques dizaines de mètres, ça s'atténue et comme j'avais presque terminé ça s'est ensuite calmé.
En revanche, le niveau de fatigue générale était assez présent. Bien moins fort toutefois que lors des sorties longues d'avant ma semaine de congés, mais néanmoins limitante, surtout vers la fin où une inquiétude pour mon sparring partner aka Le Joueur de Pétanque avait fait fondre ma concentration sur l'objectif.

Il était depuis deux jours soumis à un rhume carabiné et en fait avait arrêté de courir et s'était mis à marcher. Or à l'ordinaire, c'est lui devant qui fait des retours vers moi et je ne m'inquiète pas. Je n'étais donc pas prête - comme en plus au départ il ne semblait pas aller trop mal -, à soudain ne plus le voir du tout et à devoir être des deux la personne qui faisait les allers-retours. J'avoue la première fois avoir craint un malaise ou une chute.

Nous avons ensuite marché jusqu'au pont de Bezons afin de prendre un tram puis à Bois Colombes un train confortable.

Au bout du compte (les 20 km de course + les passages marchés avant l'escaliers du pont (2) faisaient 27 km, et j'avais les jambes fatiguées mais de façon parfaitement supportable. Donc les 42 km devraient passer mais ça serait bien de les courir vraiment. 

Le parcours en long de Seine est optimal : nous n'avons je crois bien eu aucune rue à traverser. En revanche il n'y a pas d'endroit où effectuer de pause pipi et nous avions pris nos précaution en effectuant une escale café-prétexte près de la gare de Maisons Laffitte.
Avoir déjà exploré ce parcours était une aide : j'avais les bons jalons pour estimer d'où j'en étais de l'effort fait. 

À Bruges ça sera l'inconnu, car je n'aurais que l'image de la carte, que d'ailleurs j'ai étudié le soir même, pour me repérer (3).

Au bout du compte et même si j'ai peur de récupérer le rhume et que ça me casse l'énergie pour le 15 octobre, je suis contente de cette course-test.
S'il n'y avait eu la recherche de mon partenaire disparu de ma vue, je pense que j'aurais bien tenu l'allure marathon de 7'48'' au km prévue dans le plan d'entraînement. 

La sieste une fois rentrée (4) aura suffit à écluser le plus gros des jambes douloureuses, et j'écris à minuit sans épuisement vraiment plus fort qu'un dimanche à simple séance. C'est sans doute à ça que je peux mesurer certains progrès.

J'ai pu en prime regarder sur un replay d'Arte un documentaire intéressant sur les limites physiques



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(1) Généralement il y a le choix entre 5 jours avec toujours un week-end inclus et par exemple pour ces 20 km finaux, c'était au choix du 1er octobre au 7 octobre inclus

(2) Je craignais si l'on courrait cette partie d'avoir trop de D- sur le parcours (limitées à - 50 m en dénivelée totale).

(3) Pas trop envie de me divulguer par avance le spectacle via street view, envie d'avoir le plaisir stimulant de la découverte.

(4) En admirant Jimmy Gressier arriver 4ème (soit probablement 1er des très contrôlés) au semi marathon des championnats du monde sur route à Riga.


La chute

(domenica)

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Il avait pourtant bien commencé ce sunday morning run, avec une destination "pour changer", le train sans changement pour aller à Maisons Laffitte, pour courir un temps parfait quoiqu'un peu venteux, mais vers 18°c, du soleil et des nuages et puis au début de la session, vers les haras, un rassemblement de vieilles voitures et c'était chouette - j'ai un faible pour les vieilles voitures alors que je suis plutôt anti-bagnoles excessives pour des raisons environnementales et de qualité de vie - ; nous nous sommes arrêtés voir c'était plutôt sympathique 

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et des cyclistes faisaient comme nous. 
Plus tard nous avons passé les haras et nous sommes engagés sur une route qui semblait aller vers les bords de Seine et longer des stations d'épurations. Elle commençait avec une belle bidir et de l'autre côté une bordure peinte assez large et vers laquelle un panneau piéton adulte donnant la main à un piéton enfant nous indiquait que les humains non véhiculés semblaient aussi les bienvenus.

Las, quelques kilomètres plus loin, le dispositif s'étiolait et nous étions de courir en bordure de la route ou sur l'herbe. Il y avait fort peu de circulation, une auto-école et quelqu'un qui visiblement apprenait avec quelqu'un d'autre, sinon des vélos, toutes et tous très respectueux. Tout allait bien.

Jusqu'à une portion de bitume fraîchement refaite, le bitume bien épais, la bordure avec l'herbe haute comme un bord de trottoir, et à ce moment un cycliste est passé, j'ai jeté un coup d'œil prête à me déplacer vers l'herbe mais croyais visiblement être davantage côté route que je ne l'étais, mon pied droit (je suppose) était déjà bordure et qui se l'est prise, et je n'ai rien vu venir, j'étais à terre. Aucune ambiguïté quant à la cause de la chute contrairement à celle que j'avais subie dans la forêt de Montmorency, mais aucun instant de voir venir comme lors du trail de la Chouffe où j'avais eu le temps d'esquisser un mouvement vers une amorce de roulade. Alors je me suis fort rapée contre le bitume frais y compris l'auriculaire de la main droite qui saignait abondamment, et sinon coude droit et dessous du genou droit lequel venait de cicatricer du trail de La Chouffe pas de chance.

Le cycliste dont je crois me rappeler qu'il avait la tenue AG2R d'une certaine époque où Romain Bardet brillait, est revenu vers moi, et même si tout allait bien, je lui en sais gré (1). Le Joueur de Pétanque revenait sur ses pas.
Old maillot AG2R

Je me suis relevée assez vite, je crois. Avec la certitude peut-être un peu optimiste que rien n'était cassé mais en revanche, ça saignait. J'ai su qu'il fallait continuer à s'activer, calmer le poul, reprendre la course dès que possible afin d'arriver jusqu'à une gare, un transport qui permettrait de rentrer.

L'air de rien j'ai quand même bouclé ma séance, alors que dans ma confusion j'ai cru l'avoir écourtée : 

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Nous avons été bien renseignés par deux cyclistes au moment où nous cherchions comment passer vers Conflans car le pont n'était qu'autoroute. Et que la passerelle sur mon plan de téléphone ne s'en distinguait pas assez.

Repas dans une crêperie moyenne mais qui avait le mérite d'être sur la partie jolie de Conflans, bord de l'eau, et ouverte un dimanche de fin juillet.

Retour en train, beau parcours, que nous pratiquons peu.

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Et pour finir une fois de retour à Clichy, une glace au Sicilien. Nous avons même pu échanger quelques mots, ils devaient fermer ce soir même pour congés longs, et elle exprimait son épuisement (mais avec une sorte de joie de qui a tenu jusque là, pas pour se plaindre).

Au fond, un bon dimanche.
À ceci près que malgré une bonne petite sieste devant la dernière étape du tour de France féminin, je suis à l'heure où j'écris dans la fatigue et la douleur et me demande comment je pourrais faire pour aller travailler le lendemain. 

 

(1) Oui je suis la fille qui quand elle se fait renverser à vélo par un automobiliste, se relève et pense Oh la belle vieille MG, et qui quand un cycliste vient vers moi pour me porter secours alors que je suis tombée pense Oh le maillot d'avant de Romain Bardet. Et qui quand un fou fait un demi-tour sans prévenir avenue de Clichy alors que je descends à bonne vitesse à vélo derrière a cette possiblement ultime pensée : Par dessus ça peut pas ; tout en se pensant déjà morte. Grâce soit rendue à la conductrice qui arrivait en face et a pilé dans un réflexe instantané et puissant qui lui aura permis d'éviter le chauffard tout en m'offrant la chance de ma survie, zigzaguer et me faufiler entre les deux véhicules. Olé !

 

[TW : plaie ]

 

 

 

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Une des plus belles soirées de ma vie

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[passages de témoin]
Grosse journée de boulot et puis elle est enfin finie et je bascule dans la beauté de la vie. Parce que oui parfois même pour une personne moyenne de la classe moyenne, elle peut se hisser à un niveau de beauté et de merveilleux qui fait oublier que les trois quarts du temps on en bave, on serre les dents. 20230609_203136(0)

Et puis voilà, soudain, vlan, quelques heures de pure magie, de bonheur, de grâce.

Le bonheur était à tous les étages.

Marcher du boulot au stade en passant sur les 2/3 du parcours par des chemins piétons, en traversant le parc de la Cité Universitaire Internationale, en y mangeant un rouleau de printemps acheté le midi, par précaution.

Marcher du stade à la ligne 14 en repartant, et puis c'était direct et si rapide et hop, maison.

Assister à et soutenir trois records du monde dans la même soirée (2 miles H, 5000 m F et 3000 steeple H). Et parmi eux Jakob Ingebrigtsen avec sa foulée belle à en pleurer.

Laura Muir a une foulée magnifique aussi, une légèreté. Mais ça n'était pas son soir, elle souffrait.

Tentoglou est un athlète parfait que c'en est impressionnant. Liveta Jasiunaite également.  

Le public était à fond derrière les athlètes, moi incluse qui rentre presque aphone, j'ai hurlé pour Jakob comme du temps des concerts des Beatles (OK j'étais bébé, mais c'est ça l'idée). Une foule de connaisseurs balançant un max d'énergie aux athlètes, sachant pertinemment combien ça peut aider. Quand on a vu sur le 5000 m dames que Faith Kipyegon perdait du terrain sur les lumières vers la fin alors qu'elle les avaient bien dépassées on s'est toutes et tous levé·e·s et ce grondement l'a portée, ça n'est pas neutre (et d'ailleurs : sa surprise à l'arrivée, le record y était).

Rencontrer Mustapha Salmi, par cette sorte d'intuition qui me fait passer au bon endroit au bon moment, pouvoir ainsi le remercier pour les vidéos qu'il partage et qui nous encouragent à mieux nous entraîner.

Encourager Benjamin Robert parce que ça fait du bien de voir quelqu'un qui n'a pas le morphotype de sa discipline, réussir à s'en sortir vraiment bien.

Constater que la hype n'est plus tant de faire faire à l'athlète admiré un selfie en se collant à côté de lui mais de lui filer notre téléphone pour qu'il se fasse un selfie avec en allant là où seuls les athlètes peuvent aller (par exemple sur la piste quand les autres n'y sont pas).
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Et puis vraiment, admirer Jakob Ingebrigtsen qui persiste à progresser.


JakobingAlors avant de repartir acheter le dernier tee-shirt taille M du meeting parce qu'il fallait garder un souvenir et qu'un tee-shirt est un souvenir qui sert.
(merci au vendeur qui est allé me le chercher au fin fond d'un carton).

Je rentre avec un sourire qui flotte, un temps les tristesses oubliées, de belles accroches pour le courage. 
Quelle chance j'ai, d'aimer le sport et de pouvoir aller admirer celles et ceux qui le pratiquent le mieux ! 


Reprendre là où l'on en était

 

    C'était un report de report de report. Ça devait être la course club en 2020 après l'avoir été en 2019, mais entre temps de nouveaux types de distances avaient été rajoutées. Et puis pandémie, reports à l'automne, re-port et de mon côté quand tout avait repris, j'avais souhaité me réinscrire (à titre personnel) pour 2022 et n'avais finalement pas pu y aller. D'où un report à cette année.

J'ai fait un festival de ce qu'il ne faut pas faire, pour partie en raison de circonstances extérieures. 

- Prévu de partir le mardi (i.e. faire la route le mardi) pour avoir le mercredi pour s'en remettre et aller chercher mon dossard et pouvoir tout bien préparer le mercredi soir
=> raté, Le Joueur de Pétanque a dû bosser mardi, nous avons différer notre départ au mercredi et la route quoi que s'étant bien passée a été fort longue - ce que c'est de peu nous déplacer, nous ne savons plus évaluer les délais et les outils applicatifs évaluent à partir de circonstances de trajets optimales, assez fictives somme toute  -. Raté d'aller chercher le dossard et les différents sacs la veille au soir. Le suspens de Comment s'organiser avec des sacs de transition T1 et T2 séparés a donc persisté jusqu'au dernier moment en regardant comment les autres faisaient.

- Comme j'ai été occupée jusqu'au dernier moment par retrait des dossards + passage aux toilettes, impossible de nager un peu avant le départ, ils demandaient aux nageurs qui s'échauffaient de quitter l'eau lorsque je suis arrivée sur la plage d'où le départ était donné.

Or il y avait du clapot. 
J'ai découvert le clapot. C'est en gros quand il y a du vent au point que ça pourrait créer des vagues mais finalement pas tant que ça dont il y a des vaguelettes irrégulières qui ne forment pas une houle prévisible. 
Entre l'absence d'échauffement et ce phénomène j'ai mis 10 minutes à rentrer dans ma nage, à trouver un rythme, à cesser de brasser tous les 3 mouvements de crawl. J'ai vu une nageuse devoir être évacuée rapidement, et une autre personne plus loin. Rien à voir avec les conditions de mer formée de Deauville en 2017 mais quand même pas du facile. On s'avale de la flotte facilement avec ces mini-vagues irrégulières.

Il y avait un rolling start par catégories avec un départ groupé des dames, hors élites. Cela présentait l'immense avantage de moins de bousculades au départ, car globalement nous faisons gaffe à ne pas assommer notre voisine, mais l'inconvénient qu'une fois la horde des catégories non élites et séniors hommes, lâchées à seulement 5 minutes de nous, nous nous sommes rapidement trouvées rejointes et englouties. 
Une mère et sa fille, sans doute moins habituées à de telles conditions, se sont trouvées dans la machine à laver, j'ai tenté de protéger leurs arrières, mais un peu comme dans la vie ou un naufrage, on est proches de certaines personnes à un moment et puis l'instant suivant d'avoir lutté, on regarde autour et elles n'y sont plus.

L'expérience ça sert : je savais qu'à un moment donné je parviendrai à retrouver mon crawl et son certes faibles rythme mais régularité qui permet d'avancer sans (trop) se fatiguer.

J'ai pris mon temps à la transition malgré la fermeture imminente du parc à vélos. Fun fact, je trouvais l'orga plutôt cool, et Le Joueur de Pétanque qui encourageait, m'a dit avoir vu un paquet d'éliminés.
J'ai pris mon temps pour être certaine de ne rien oublier et ne pas me mélanger les crayons entre le sac T1 et le sac T2.

Nickel : j'avais tout ce qu'il fallait et nickel ravito.
Mais je me suis plutôt sous ravitaillée par crainte de trop de pause pipi. 
J'ai quand même dû en effectuer 2 (avantage des parcours forestiers : même pour les dames, ça va).

Les routes étaient ouvertes aux voitures sauf une. J'ai vu la trace de deux accidents et ça rajoutait du danger car nous devions longer les files d'attente de véhicules que l'intervention des secours provisoirement bloquait;
En revanche la partie que j'avais déjà parcourue en voiture car le parcours passait devant notre hébergement, était fermée à la circulation et là je me suis fait plaisir. Un easy 37, 2 km/h sur l'ensemble d'une portion.
Ma vraie vitesse lorsque je ne crains aucun obstacles. Les jambes tournaient bien. Ce vélo, rachetée avant la pandémie à une des mes camarades de club est magique.

J'étais bien dans les délais, même s'ils ne restait presque plus de vélos sur le parc. 

Le parcours de CAP fut un plaisir, j'étais facile, sans toutefois oser forcer. J'aurais pu faire 5 à 7 km de plus sans problèmes. Et qu'est-ce qu'il était beau, zone forestière puis bord de plage. Hors circulation.

J'ai parlé avec quelques personnes, des cyclotouristes, une photographe, des passants (sans cesser de courir, hein), c'était savourer la fin de course.

L'époux qui m'encourageait, j'avoue que ça aidait.

Il y avait eu du vent mais de façon marrante, fors le clapot ça ne m'avait pas gêné.

J'ai fini à bonne allure (1) (enfin du moins pour moi). Fatiguée mais sans aucun signe de difficulté, pas de douleurs, tutto bene.

L'après-midi a toutefois été passée après le nettoyage et de la triathlète et de ses accessoires (la combi, la trifonction ...) a se reposer - le supporter qui avait souffert du froid était lui aussi fatigué -. 
La question du froid est intéressante car selon moi, les conditions météos furent parfaites, à peine un peu venteuses, pas trop froid justement. Or tout le monde s'accordait à dire froid pour la saison et venteux, donc.

Étrangement : je n'ai pas dormi ; je suppose que le corps avec secrété des substances de type "Il faut se secouer, là" et que je restais sur leur élan.

Et puis la récompense : un bon repas dans un restau de Lacanau, bord de plage et une belle balade coucher de soleil. Une soirée de bonheur.

Que renforçaient : les messages de la famille et des ami·e·s qui félicitaient et aussi la joie à l'annonce du prix littéraire pour un ami écrivain de longue date (ce n'est pas une faute, les deux le sont), et qu'il semble avoir cartonné à La Grande Librairie, ce qui peut constituer le début de passer dans un autre niveau de revenus, de possibilités et de notoriété.

 

(1) On m'entrevoie à 4h01 du live.
 


Préparation de stage [de triathlon]


    Le boss m'avait déposé ce mardi un jour de RTT et le stage de sport s'approche, alors comme je sais que ça sera tout juste de préparer les bagages lors d'une fin de semaine irrémédiablement chargée, je profite de ce jour de récupération pour préparer.

Check list stage

Liste des affaires et matériels à ne pas oublier, une fois de plus me poser des questions sur la bonne taille de chambre à air, réponses claires trouvées sur le site Le cyclo, virée vite fait (merci la ligne 14) à ce grand magasin d'une enseigne de sport populaire et dépenses un tantinet supérieures aux prévisions. Me voilà parée pour la saison de triathlon. 

Et à part ça NE PAS OUBLIER LA BOUÉE DE NAGE, NE PAS OUBLIER LA BOUÉE DE NAGE, NE PAS OUBLIER LA BOUÉE DE NAGE 
(je n'ai pas l'habitude de la prendre, l'ai achetée pour l'occasion, ça sent l'oubli)


Paris - Roubaix ensiesté

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J'avais prévu de regarder l'intégralité de Paris Roubaix, il faut dire que ça promettait : Mathieu van der Poel et Wout van Aert sur les rangs, une retransmission France Télévision avec Nicolas Geay, Laurent Jalabert et Marion Rousse aux commentaires, on ne pouvait rêver mieux.

Alors la course à pied au matin a été minimaliste, de toutes façons il s'agissait d'une séance d'activation en vue des 5 km pour le pack courses connectées des 5 km de Paris connectés, et que je comptais le courir le lendemain (vive les jours fériés !). Donc quelques tour dans le petit parc en bas. Il faisait grand soleil et j'avais le short double (qui maintient bien les jambes au chaud), mais deux épaisseurs en haut. Encore une de ces journées où l'on peut passer de 6°c à 16°c selon les heures de la journée.

La course a tenu ses promesses, mais le sommeil a vaincu peu après la crevaison de Christophe Laporte à la sortie de la trouée d'Arenberg. Je n'ai pas pu lutter. Si je n'avais pas l'habitude de mes endormissements si brutaux, je pourrais en concevoir de l'inquiétude, mais c'est ainsi depuis presque toute ma vie (d'adulte, en tout cas).
Le Joueur de Pétanque était à la pétanque.
Une nième attaque de Mathieu van der Poel a eu raison de l'endormissement et je sais gré aux journalistes sportifs qui montent dans l'enthousiasme lorsqu'une action survient. J'ai ainsi suivi la chute du coureur qui avait commis l'erreur de penser pouvoir passer à droite des deux Alpecin et aussi la belle attaque qui aurait dû conduire à un duel VdP WvA mais qu'une crevaison a compromise.
La victoire était belle, mais moins flamboyante, hélas, que si la lutte avait eu lieu.

Fin de journée en repos, de toutes façons c'était nécessaire. Stade 2 avait invité Christophe Lemaître lequel est touchant dans ses efforts de communication, et qui m'a semblé un cousin. Il y avait un sujet émouvant au sujet d'une famille de quatre partie vivre de VTT itinérant depuis que la mère de famille est tombée malade d'une maladie incurable et qui réduit de plus en plus sa mobilité. Le père m'a un peu redonné confiance en les hommes. Il assure, ce qui devrait aller de soi, mais la vie m'a appris que ça n'est pas si courant que cela.

Et j'ai un bon polar écossais à déguster, et une belle envie de ne rien faire d'autre.

Je comptais aller voir "Le bleu du caftan" au cinéma, mais je pense que je n'irai que plus tard, si c'est encore possible.


Une belle petite exploration pour cause de vent (et de piscine)

(venerdi)
   

    Il ne faut jamais désespérer d'une journée, elle peut réserver de bonnes surprises sur la fin (l'inverse est vrai aussi, il me suffit de me remémorer mon mardi 11 septembre 2001 pour me le rappeler). 

Donc suivant une nuit mal débutée à cause d'un embouteillage sous nos fenêtre à 01:00 (!) et dont une amie a déniché la cause, ce dont je lui sais gré :

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je n'ai pas su me lever à temps pour aller à l'entraînement matinal de natation.

Alors après une journée de travail bien dense, marquée par le départ imminent d'un collègue sympathique et récent (lequel nous a régalé au midi de bonnes choses qu'il avait cuisinées) et la très mauvaise humeur d'une autre (1), j'ai pris un Vélib jusque vers Puteaux pour tenter d'aller nager à la piscine sur l'île, avant sa fermeture.

J'avais été optimiste : il m'a fallu 1h de vélo pour y aller et comme je n'étais pas partie pile à l'heure, j'étais dans l'eau peu après 20:00. Pour une fermeture à 21:00 et sortie des basins demandée à 20:40 ça faisait un peu court. Il n'empêche, nager, même peu, très lentement, m'aura fait un bien fou.

La piscine à laquelle je n'étais encore jamais allée alors qu'elle n'est pas si éloignée, est très agréable, et doit être formidable avec son bassin extérieur (je n'ai pas tenté d'y aller, j'avais à l'intérieur un couloir pour moi seule).
Il y régnait une atmosphère paisible, et à l'heure de fermer on nous le demande gentiment (une dernière longueur ?).

La surprise sera venue à la sortie. Alors que je comptais emprunter la passerelle piéton, si illuminée qu'elle se voyait de loin et dont les horaires théoriques sont 6:00 à 23:00, je l'ai trouvée fermée "en raison des grands vents". Quant à l'accès côté Neuilly il est toujours fermé - un monorouleur me l'a confirmé alors que j'étais déjà bien engagée pour tenter -.

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J'ai donc dû revenir sur mes pas, trouver un pont disponible (loin de la passerelle comme sur la photo), cheminer jusqu'à La Défense, l'esplanade (la dalle, quoi), ce qui relevait un tantinet de l'exploration (pas pour me déplaire, je l'avoue) et attendre 20 mn un train qui me ramenait chez moi. Le petit bout exploratoire, notamment, dans la partie vieux village, fut un enchantement, avec des petits restaus qui donnaient envie de les tester (une autre fois, avec des commensaux et un solide prétexte de fiesta), et des rues qu'il me semblait n'avoir jamais parcourues. 

Je suis rentrée tard mais heureuse, quoique toujours triste, détendue et munie du sentiment réconfortant d'avoir sauvé ma journée. 

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(1) La mauvaise humeur est quelque chose qui m'est totalement étranger alors elle me laisse toujours prise au dépourvu (de même que la mauvaise foi). Personnellement je sais seulement être en forme / pas en forme et triste ou pas mais je suis d'humeur égale et ça ne me viendrait jamais à l'idée de faire payer aux autres le fait que je ne me sente pas dans un bon jour.


Le dimanche une heure en moins

 

    Voilà donc revenu le moment du dimanche à l'heure volée. Nous sommes allé courir, un joli tour un peu exploratoire comme j'aime à le faire lorsque je n'ai pas de séance prédéfinie prévue.

Capture d’écran 2023-03-26 à 14.24.59Je me sentais sans énergie, toujours sous la coupe du deuil et de la nuit de fiesta bruyante que nous ont imposée nos voisins du dessous vendredi (1). Pour autant j'ai couru à allure 8'06'' du km et c'était moins très lent que je ne l'aurais cru.

Il faisait plutôt froid, même si pas du tout un froid hivernal (gants superflus, par exemple). Tee-shirt, thermique et coupe vent sans manche (car de la pluie était prévue, qui n'eut pas vraiment lieu), n'étaient pas un luxe. Pour le bas : corsaire.


J'ai repéré un parcours possible pour lorsque nous ne pourrons plus y aller en voiture (CritAir' 3, hélas).

Nous nous sommes fait plaisir en passant chez le traiteur sicilien, chez qui nous sommes des clients ravis, prêts à exploser notre budget alimentation, tellement ce qu'ils proposent est délicieux et cette famille sympathique.

Après-midi de repos (peu dormi, au fond) en regardant successivement le championnat de France des 10 km sur route à Houilles, sur un parcours très légèrement différent de celui de la corrida et Gent - Wevelgem hommes, avec une belle arrivée d'équipe et un geste élégant de Wout van Aert,  puis femmes avec Marlen Reusser très large devant mais qui a failli prendre un mauvais chemin sur la fin - c'est beaucoup moins bien balisé pour les femmes que pour les hommes, débrouillez-vous semble-t-on leur signifier - et une deuxième, Megan Jastrab, qui n'en revenait pas d'avoir gagné le sprint. 

Les cyclistes semblaient frigorifié·e·s.

Une pensée pour Antoine Demoitié mort sur cette même course il y a sept ans déjà, à cause d'une moto suiveuse (2).

J'ai lu un peu du deuxième ouvrage pour mardi, l'Attrape-Cœurs, et aussi dîné après Stade 2, ça faisait tard mais l'estomac n'avait pas encore acté le changement d'heure. 
L'exploit du jour est pour moi d'avoir effectué trois démarches administratives (en ligne) en soirée dont une concernant les impôts sans attendre la date limite. On a les fiertés que l'on peut.

 Quant au joueur de pétanque il était, après une ou deux parties, allé dépoter une urgence au boulot. Si les lois n'avaient pas changé déjà vers 2014, il serait retraité à l'heure qu'il est et nous n'aurions pas à nous soucier à nos âges de son avenir professionnel.

Une libraire que je connais a été arrêtée lors des manifestations de jeudi. Je me doute qu'elle ne faisait rien de mal, que simplement elle manifestait. Elle passera au tribunal demain (car elle a refusé le chantage de confier ses données personnelles contre être libérée tout de suite). On en est là.

Et c'est déjà lundi.

 

(1) J'ai dormi quand même mais sans doute bien plus tard que s'ils ne nous avaient pas imposé leur musique forte.
(2) Et bien sûr j'aurais dit 3 ou 4 ans. La pandémie semble avoir cousu bord à bord 2019 à 2023.