Plus tard nous nous demanderons

 

    Plus tard nous nous demanderons comment nous avons pu ainsi nous laisser voler d'une part devenue si importante de notre vie privée, comment nous n'avions pas vu ce hold-up généralisé.

Quelques éléments de réponses sont donnés ici : 

Internet, applis mobiles : Tenons-nous encore à nos données ?

Et grand merci à Adrienne Charmet Alix qui explique les choses avec tant de clarté (et de détermination)


C'est gentil mais (pourquoi supposer qu'on souhaite tous s'exposer ?)


De retour des noces heureuses, je suis tombée sur ma TL sur ceci :

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Il se trouve que je suis une adepte des vélib de la première heure, je souhaitais circuler à vélo depuis longtemps, n'avais pas trop les sous pour en acheter, et me méfiais me méfie toujours de ma propension à me faire enlever le peu que j'aie et pas seulement les objets, ce qui fait que pour les vélibs comme pour les blogs, lorsque c'est arrivé, j'ai à peine hésité (1). Donc voilà, je ne demande pas mieux que de soutenir le dispositif, qui a en bien changé ma vie (finie la crainte des grèves, la hantise du dernier métro ...). 

Seulement ça me gêne un peu de retrouver mon pseudo, au demeurant si transparent, participer d'une sorte de campagne publicitaire pour laquelle on ne m'a pas demandé mon avis (j'ai vérifié même dans l'antispam), et je n'ai pas non plus été dédommagée - par exemple un report d'abonnement, ou une remise sur le suivant -, non rien. 

Tous les followers twitter du compte vélib n'ont pas forcément envie que ça se sache qu'ils toutient ou qu'ils circulent en vélo, tout le monde n'a pas forcément envie de participer bénévolement à une campagne publicitaire pour l'entreprise qui les gère et en tire bénéfices (2).

Bref, vélibs je vous aime bien, mais en l'occurrence il y a un peu d'abus.

 

(1) Enfin pour les blogs si car j'étais alors une jeune mère raisonnable et pourvue d'un job alimentaire prenant, disons alors plutôt que je n'ai pas pu résister très longtemps.

(2) Même si le vandalisme fait que le contrat est moins juteux qu'il n'était prévu.

PS : Sans compter qu'on peut être abonnés à quelque chose parce qu'on ne peut pas faire autrement (lié au boulot par exemple), et suivre un compte twitter pour être tenu au courant mais pas forcément avec bienveillance. Donc réutiliser le fait qu'on suive ou qu'on s'abonne, sans demander notre avis peut aller à l'encontre de ce qui nous convient.


Interconnexions

 

Tu repars de cette soirée littéraire en compagnie de A1 et A2. Sachant les fins successives que tu as encaissées en 2013, ils se soucient délicatement de toi, et toi-même tu n'as pas du tout envie de larmoyer mais de savourer d'être ensemble alors la conversation s'oriente vers les moments magiques que l'on peut connaître en vivant à Paris lorsqu'on est sensibles aux choses culturelles. Je mentionne en particulier Natalia Gutman dont l'écoute m'a stupéfiée et précise que c'était un grand coup de chance car je devais les places à mon ami B1 dont l'ami B2 (hé, mais légalement, je peux dire "fiancé" maintenant ;-) ) est très occupé par son travail en ce moment, je mentionne que c'est au théâtre, qu'il y a une pièce qui démarre. A1 et A2 me disent qu'ils y sont allés récemment, au théâtre de C. qui joue une pièce formidable dans laquelle les acteurs sont tous excellents.

- Le théâtre de C. ? Mais c'est là que joue B2 !

#premièreboucle

 

Plus tard sur le chemin, nous parlons A1, A2 et mézigue de nos amis communs sur le mode prenons et donnons-nous des nouvelles de la famille. Ils me disent que X1 (professeur et écrivain) est allé causer devant des lycéens via leur entremise, pour une sorte de soirée littéraire de bienfaisance (la causerie était payante au profit d'une associations de jeunes atteints par une maladie assez rare), que ça avait bien marché que tous avaient été heureux - les jeunes qui organisaient, l'auteur, l'assistance assez nombreuses et eux-mêmes d'avoir servi de transmission -. Le métro arrive à destination, nous en sortons ... pour tomber nez à nez avec X1 qui s'attardait de converser avec l'un de ses amis, comme on le fait parfois au sortir d'un dîner, ce moment où l'on doit chacun rentrer chez soi mais où l'on s'aperçoit qu'on ne s'est pas encore tout dit. 

- On parlait de toi, à l'instant. (dit en riant, et lui riant aussi)

#deuxièmeboucle

 

J'oubliais de préciser qu'à l'aller j'avais déjà sur le quai à Duroc rencontré une amie avec laquelle j'avais partagé quelques stations et échangé les nouvelles. Nous ne nous étions pas vues depuis trop longtemps.

Jolie petite ville que Paris.

[Et je n'ai pas de photos pour illustrer ce billet, trop prise que j'étais par les conversations]