Ne faites pas comme moi : lisez les sous-titres,

 
ne pleurez pas,
et n'hésitez pas à lire le livre concerné (1)

 

Enfin, si vous aimez le cinéma, vous pourriez être heureux de lire le blog assorti

 

(1) Francis Dannemark, "La véritable vie amoureuse de mes amies en ce moment précis" (Ed Robert Laffont)

addenda du 14/09/12 : des extraits par ici en format e-pub (j'aime beaucoup la mention "gratuit" il ne manquerait plus que ça que des extraits ne le soient pas)



Ce que j'adore sur l'internet

Ce matin mais aussi tout le temps

 

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Ce que j'adore sur l'internet, c'est que le moindre détail technique, le plus pointu des sujets, est traité. Contrairement aux dictionnaires familiaux d'antan, de l'inusable Petit Larousse à l'encyclopédie Quillet en quatre volumes, ou l'Universalis pour les gens fortunés, l'internet aura pour tout une entrée. Certes plus ou moins sujette à caution, demandant à être recoupée ou complétée, mais après tout les pudibonds dico de mon enfance fournissaient-ils les bonnes réponses à mes questions et qui nous prétendaient si facilement supérieur au reste du monde et les hommes aux femmes si l'on y regardait dans les exemples de plus près.

Ma soif d'apprendre n'a jamais été si confortablement étanchée, souvent avec d'inattendus rebonds vers d'autres sujets - ce qui par rapport aux antiques dictionnaires où j'aimais me perdre, n'a pas changé -.

Et puis il y a ma mannie incoercible de plaisanter. Ou plus précisément cette inclinaison épouvantable du cerveau vers le calembour vaseux qu'une fée farceuse aura saupoudré sur mon berceau et qui a fait effet. 

Je ne sais toujours pas m'empêcher d'en faire. Et du lourd. Et du douteux. Je parviens tout juste à m'abstiendre ;-) de ceux sur les noms propres, dont j'ai toujours estimé que c'était de la triche, trop de facilité.

Mais avec l'internet, j'ai appris à attendre. Généralement ça ne manque pas, le jeu de mots dont j'avais honte mais qui était plus fort que moi, un homme de bonne volonté, un Séraphin Lampion dévoué, parfois même un Belge (1), s'y colle sans la peur d'effaroucher un amant potentiel (2). 

Et je peux rire à mon aise, pourvue en plus du petit bonheur d'une connivence cachée.

Car le pire est souvent que moins le propos de départ est drôle, plus il est dramatique ou alarmant, plus la plaisanterie possède d'irrésistibilité. D'où un risque accru d'être mal perçue.

Sombre destin du plaisantin qui souvent ne cache qu'une envie d'en pleurer.

 

PS : Il n'empêche que sur twitter j'ai trouvé mon maître : @jdflaysakier qui lorsqu'il n'écrit pas des choses très sérieuses est capable du meilleur du pire, y compris certains calembours auxquels je n'ai pas même pensés.

Et sur FB c'est le grand, l'irremplaçable, MadMan Claro, dans un style plus poétique que Vermot.


(1) PPP (Petite Plaisanterie Privée). Je n'ai rien contre les Belges, en vrai. Enfin, si, un peu. Mais pas ça.

(2) Je ne comprends pas pourquoi mais le calembour tout comme le contrepet, cet art de décaler les sons, semble être l'apanage des garçons. Or si le second grasseye volontiers ce qui pourrait expliquer le peu d'apétence de la plupart des femmes pour cet exercice de permutations alphabétiques, le second peut tout à fait être dédié à d'autres domaines. Et non moins glorieusement vaseux. 

 


Dans mon immeuble on n'est pas très BergouMeanTime

this very morning à 10 h passées

 

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J'ai la preuve que malgré l'heure tardive (levée relativement tôt genre BMT + 1, j'attendais de me sentir le courage d'affronter le froid), j'étais la première de l'immeuble à descendre dans la cour mes poubelles.

Je peste contre son prix (1), et j'en fais une lecture trop malicieuse, mais il n'empêche que ce carnet de notes 2001 - 2011 de Pierre Bergounioux a un charme fou. Et une belle longueur en tête.

Comme au palais certains très vieux très subtils whiskies.

(et je m'y connais)

 

(1) 39 €, ce qui fait qu'on ne les proposera sans doute pas à la vente, papier bible ou pas, le peu de clients capables d'apprécier coinceraient.

[photo : la cour, 10h25]


Le sèche-linge interdit (spéciale dédicace pour @edasfr)

aujourd'hui, au club de gym


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Je n'aime pas les interdictions, en plus que depuis ces 10 ou 12 dernières années elles tendent à se multiplier, probablement pour d'obcures questions d'assurances et que les propriétaires des lieux où l'on se trouve, qu'il s'agisse d'un club de gym, de locaux d'entreprise ou de quoi que ce soit) puissent se dédouaner en cas d'utilisation induisant un péril, provoquant l'accident.

Mais celle-ci me plait.

Je me demande si elle n'est pas venue d'avoir trouvé un jour quelqu'un qui le faisait.

J'imagine alors une lessive entière, fils et pinces-à-lige, un plan napolitain, du jean à la guêpière et aux dessous coquins.

L'idée semble astucieuse.

Je présume qu'il y aurait risque d'incendie ?


[mauvaise photo mais sans trucages]