Photos retrouvées et la corbeille du Samsung Galaxy

Puisqu'il est impossible de dormir, les voisins étant en pleine bamboche - dans la mesure où ils furent covidés en octobre ou novembre, je suppose qu'ils n'en ont plus rien à cirer, voire même une sorte de revanche à prendre -, je fais mes petits ménages, sauvegardes et tris de photos, dans l'espoir de pouvoir bientôt disposer d'assez de mémoire sur mon téléfonino pour y télécharger Stop-covid y déposer la mise-à-jour de WhatsApp qui non effectuée bloque l'appli.

Au passage quelques photos que je suis contente d'avoir retrouvées. 

Pour me le rappeler la prochaine fois : une fois les photos supprimées elles vont dans la Corbeille où elles restent récupérables pendant 15 jours. Mon ménage ayant pour but de faire place j'ai dû aller la vider. Elle se trouve dans Galerie dans les Paramètres qui sont accessibles via les trois petits points en haut à droite. 

 

Un excellent souvenir du 27 juin 2018 : Nicolas Jaillet en concert chez Charybde 

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Le 28 juin 2018, notre fille avait contribué à organiser une soirée au Hasard Ludique et nous y étions allés, le daron et la daronne, en soutien ; et c'était bien. J'ai oublié qui était le musicien sur la photo, mais j'en ferais volontiers une couv' de bouquin. 

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Photos qui furent récentes

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Je commence à avoir un historique de photographies suffisamment imposant pour que s'en perde le souvenir.

Ainsi cette photo prise en septembre 2008 à La Défense, un peu curieuse quand on y pense.

J'ignore qui il sont, et surtout j'ignore à présent si je l'ai jamais su. Peut-être que si je retrouve un agenda où parviens à remettre en forme les sauvegardes de mon ancien fotolog, la mémoire me reviendra. Et de savoir ce que je faisais à La Défense le dimanche 21 septembre 2008 à 15:33

J'aimerais pouvoir consacrer du temps, paisiblement à mettre de l'ordre dans ma mémoire, mes photos, mes affaires. 


Tri de photos (2018 et alentours)


    Une fois de plus mon ordi tout comme le téléfonino, ont la mémoire saturée des photos que j'ai prises sans les trier ni les sauvegarder. Avant toutes choses je dois donc faire le tri. 
Je n'ai pas envie d'automatiser l'ensemble (en dehors des sauvegardes hebdomadaires de mon Time Machine qui m'avaient sauvé la mise en octobre 2017 lorsque je m'étais fait voler mon ordi). J'aime revisiter le passé proche et mon petit boulot de photographe du quotidien.

Je vais poster ici quelques images que je suis contente d'avoir retrouvées.

 

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Forêt domaniale de Bord-Louvier, Incarville, France 
autoroute A13
dimanche 31 décembre 2017 15:04

 

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Le Guilvinec, France
détail d'une peinture murale d'une maison près du port
mardi 1er mai 2018 10:00

 

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Paris, France
voie Rive Droite circulations douces, sur mon chemin de vélotaf de l'époque (je travaillais pour la librairie Charybde)
samedi 5 mai 2018 19:59 ou 20:59 (je crois que mon appareil photo n'était pas à l'heure d'été)

 

 

 

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Champs de Mars, Paris 
podium du No finish line
dimanche 6 mai 2018 18:26 

 

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Club de sport, quartier des Champs Élysées, Paris 
avant le cours de danse, alors que nous ne savions pas encore que six mois plus tard ils cesseraient.
Ces cours me manquent terriblement.
lundi 7 mai 2018 14:26

 

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près du Parc des Impressionnistes, Clichy la Garenne, France
Ces bâtiments ont depuis disparu ; c'est en ce moment un immense chantier.
mardi 8 mai 2018 15:38 ou 16:38

 

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Intérieur jour, cuisine, Clichy la Garenne, France
Je ne peux me résoudre à changer les fenêtres car je ne peux me résoudre à perdre ces vieux carreaux
mardi 8 mai 2018 16:43 ou 17:43 

 

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Bulle sur bière 
mardi 8 mai 2018 22:50

 

 


François Pompon

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Je sais seulement que c'est au numéro 7 d'une rue dans Paris, probablement non loin de la BNF.

J'avais pris la photo en passant, décidée à regarder qui il était une fois rentrée (ou : arrivée à la BNF). Puis le temps m'a manqué. 

C'est aujourd'hui deux ans plus tard, alors que je trie mes photos afin de libérer la mémoire de l'ordi que je retrouve ce qui plus qu'une photo était une prise de note.

Donc François Pompon fut connu pour ses sculptures d'animaux, figuratives mais stylées. 

La plus connue étant celle qui représente un ours polaire 

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De façon surprenante, j'ai trouvé un article tout récent le concernant dans un journal de Saône et Loire (dont il est originaire, c'est la date de l'article qui m'amuse). Et qui résout au passage le mystère du lieu : rue Campagne Première. Je suis probablement passée à proximité en allant de chez mon kiné à la BNF en passant par la ligne 6. 
Il connut le succès de son vivant, mais tardivement et la première guerre mondiale l'obligea (il avait une soixantaine d'année) à prendre ce qu'il pouvait comme travail. Il se retrouva donc employé à la Samaritaine. 

Plus de détails sur sa page Wikipédia.


Quelques photos d'il y a deux ans

 

    Ce soir l'ordi m'a rappelée à l'ordre - depuis le début du confinement je me disais Dès que j'en aurai fini avec le jardin, je m'occuperai des photos ; et puis j'ai enchaîné sur d'autres menus rangements -, sa mémoire est saturée, je dois faire du ménage. C'est facile et simple : j'ai trop de photos. Me voilà donc ce soir astreinte à reprendre la tâche de Sisyphe, du moins lorsque l'on prend des photos quotidiennes, qui est d'en faire le tri, les copies (sur disque dur et un autre lieu) puis le ménage. 

J'aime bien le faire à la main, pour partie, ce qui me permet de revisiter mes jours. C'est particulièrement utile sur la période que j'aborde à présent : le printemps d'il y a deux ans. Je travaillais alors pour la librairie Charybde tout en passant mes week-ends à préparer la maison de mes parents pour sa vente ; encore épuisée par le déménagement des affaires qui m'avait pris (là aussi, tri, jetages, sauvegardes, rangements) un an de week-ends chargés. Sans compter le deuil principal et deux autres sortes de deuils pour moi annexes mais non négligeables : un beau-frère et un cousin par alliance, partis brutalement, l'un comme l'autre, de la vie de celle qui avait été leur compagne. Il faut s'habituer, même si on ne se voyait pas si fréquemment, à ce qu'ils ne soient plus là. Plus du tout là. Et qu'on n'ait même pas pu leur dire au revoir, car les ruptures furent brutales. On se retrouve quittées, de façon secondaire et collatérale. C'est assez étrange comme effet. D'autant plus qu'il s'accompagne d'une perte d'estime très forte envers eux, qui ont tant menti.
Dès lors de ce printemps 2018 qui comporta néanmoins d'excellents moment, à la librairie notamment, il me reste du fait de l'écrasante fatigue peu de souvenirs. Ou plutôt ils sont présents mais comme entassés, non datés. Ils manquent d'indexation. En trier les photos m'offre l'apaisement de reprendre pied dans ma mémoire. 

 

Accessoirement, je retrouve traces d'endroits qui n'existent plus, ou plutôt de bâtiments qui n'existent plus dans des endroits qui ont totalement changé. 

Ainsi ces bâtiments à Clichy, près du parc des Impressionnistes et qui récemment encore n'étaient plus qu'un immense trou de fondations à construire (1). Dommage, en leur temps ils ne manquaient pas de charmes 

(photos prises le dimanche 1er avril 2018, jour de Pâques, en revenant de notre habituel sunday morning run)

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Le 4 avril (2018, donc), chez Charybde il y avait eu à la fois un tournage dans la journée et une soirée en compagnie d'Alan Parks, et de son traducteur Olivier Deparis, de celles qui font bonheur à se rappeler plus tard. 

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Le tournage était pour un court métrage que devaient présenter ensuite à leurs enseignants des élèves d'une école de cinéma. 

C'est terrible, vu du confinement, on sursaute à les voir, à nous voir, les uns des autres si rapprochés, sans masques ni rien de tout ce qui s'est installé qu'on doivent les mettre ou qu'on en manque, dans notre quotidien et pour un long moment. 

Que sont-ils devenus ? Que deviendront-ils dans le monde de l'Après, et sa crise économique qui ne manquera pas de heurter de plein fouet tout ce qui concerne la culture ? 

Je m'aperçois que l'épidémie (et ma recherche d'emploi) m'ont fait rater la parution de "L'enfant de février" que pourtant j'attendais. 
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Un livre de plus à ajouter à la liste des lectures souhaitées après le déconfinement. 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Il y avait eu une autre soirée le 5 (je devais être trop épuisée pour en conserver un souvenir précis) et le 6 avril nous avions reçu Marc Voltenauer, d'abord à la librairie puis principalement dans un café du XIIème où il avait ses habitudes et bien des amis. Ce fut l'une des soirées les plus réussie. Avec des habitués du café restés à écouter, alors que la lecture n'était pas forcément leur occupation préférée. 

Rétrospectivement, je me demande comment j'ai fait, comment nous faisions tous (de la librairie) pour tenir le coup avec un tel rythme. 

Quoi qu'il advienne après cette période de confinement, je pourrais me souvenir que j'aurais connu dix années fort vivantes d'un point de vue professionnel, et fait de magnifiques rencontres.  

Voir les photos du monde dans le café, paraît tellement étrange à présent. Connaîtrons-nous un jour de tels moments à nouveau ?  IMG_1619

 

 

 

 

 

(1) C'est peut-être encore le cas. Le confinement a fait que je ne suis plus repassée par là depuis un mois et demi.


Un dimanche en Normandie, il y a deux ans maintenant

 Fullsizeoutput_1acbC'était dans la période du déménagement des affaires de mes parents. Aller en Normandie, était nécessaire et il fallait aussi prendre des forces pour parvenir à faire tout ce qu'il y avait à faire. 
Alors le dimanche nous sommes allés courir en bord de mer. 

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C'était bien.


Ce qu'on faisait en cours de dessin

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Je l'avais fait en cours de dessin en 4ème ou en 3ème (en 1977 ou 1978), c'était de la carte à gratter et rétrospectivement ma patience d'antan me surprend.

Je ne sais plus si un thème nous était ou non imposé. Il est probable que la consigne était de dessiner quelque chose qui se prêtait à travailler les détails et qu'une crinière de lion m'avait parue un bon terrain pour ce mode d'expression.

Photos prises il y a deux ans alors que je triais, vidais et m'apprêtais à déménager la maison de mes parents.


Une photo retrouvée des amies et ce souvenirs de l'Attrape-Cœurs avant sa transformation

 

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Photos qui ont déjà deux ans, ce qui me semble (cf. billets précédents) toujours aussi stupéfiant.