Des risques de l'activité (en pleine chaleur)

 

    Nous vivons une époque dans laquelle on rend la vie difficile à la moyenne des gens, concurrence et cadences, quoi que vous fassiez c'est insuffisant, tout en les abreuvant d'avertissements et de conseils et de les traiter parfois comme des enfants (1). Les périodes de chaleurs estivales sont des moments typiques de cet écart grandissant entre une dureté de fond sur une prévenance envahissante.

Il n'en demeure pas moins qu'il y a des précautions à prendre quand il fait fort chaud et que l'on doit (travail) ou que l'on souhaite (loisir) cependant s'activer.

Grâce @samantdi et @bricablog j'ai appris qu'il existait un risque de "coup de chaleur d'exercice", lequel était spécifique à l'effort physique, et qu'il différait en partie du "coup de chaleur" plus connu. Voici l'article qu'elles ont relayé, il semble sérieux même s'il empile plusieurs choses qui me paraissent d'ordres différents : 

Canicule : s'activer et mourir de chaud (auteur : Laurent Grelot)

Le coup de chaleur d’exercice survient subitement, ce qui le rend d’autant plus désarmant. Il se produit généralement durant ou suite à un exercice physique intense et/ou prolongé, dans un environnement chaud et humide. Il se traduit notamment par une hyperthermie (température centrale de l’organisme supérieure à 40 °C) et par une détresse neurologique (fatigue, maux de tête, vertiges, coma), ainsi que par des troubles du rythme cardiaque.

Au passage je me suis renseignée sur un autre risque que j'ignorais, celui de sur-hydratation.

Un blog destiné aux coureuses et coureurs amateurs en parle ici plutôt bien.

Ami·e·s sportives et sportifs, soyez mesuré·e·s et prudent·e·s. 

 

(1) Please mind the gap between the train and the platform. 

 


Quand l'intuition précède de loin la compréhension - doc about ABBA

 

J'étais tombée sur ce documentaire il y a quelques jours, n'ai eu le temps de le regarder que ce soir. Il est truffé de micro-pépites y compris (ou peut-être surtout) pour qui n'apprécie pas l'ancien groupe plus que ça.

Les intervenants sont pour plusieurs inoubliables. J'adore le pianiste et le costumier (quand tu penses que tout ça c'était pour échapper au poids de la sexualité fiscalité). 

Peu à peu j'apprends et je comprends pourquoi très exactement me fait l'effet qu'il me fait ce groupe-là et aucun autre, ou peut-être, mais il n'est pas un groupe et c'est dans une moindre mesure et avec les ans l'effet s'est un tantinet tassé, Eros Ramazzotti

Attention, je ne suis pas fan. Incapable de l'être sauf éventuellement de chanteurs/euses d'opéra et encore je peux être subjuguée par leurs prestations et garder face à eux IRL un relatif sang-froid, voire ne pas même les reconnaître. Mais disons qu'Abba est un médicament dont j'use régulièrement - même si je préférerais avoir moins d'occasions de le faire que depuis huit ans -, que leurs chansons me sont restées, et qu'ils sont pour moi source d'une aspiration. On peut partager le triste car le plus souvent pour qui n'est ni séduisant(e) ni bien né(e) la vie le plus souvent l'est, mais qu'il y ait de la pêche, de l'humour - sans que l'autodérision n'obère l'émotion -, de l'énergie, que ça console ceux qui ont profité du partage. Et qu'un travail de création peut être populaire et accessible au plus grand nombre sans pour autant être mauvais, qu'il peut même inspirer ceux qui se veulent pionniers et soucieux seulement d'art - ce qui revient souvent à un abord plus compliqué -. I would like so much life to allow me to do my job here below before it's too late, I'm way too tired these days and afraid it's as for love the case.

 

PS : Ce serait bien que je me souvienne de Kevin, se dit la fille qui a toujours bien trop d'idées par rapport au temps et à l'énergie nécessaire pour les réaliser.

PS' : Note pour Satsuki : vrais éclats de Suédois inside (certes brefs, mais)

 documentaire The joy of Abba - Phil Ramey Ben Whalley BBC4 (samedi 28 décembre 2013)

 


Ça plane pour toi

 

L'idée de faire un métier de soignant ne m'aurait pas déplu, mais mes parents n'avaient pas les moyens de me payer des études de médecine, j'étais moi-même malade tout le temps (jamais gravement mais l'hiver plus de la moitié du temps), et je craignais d'être confrontée à ce genre précis de situations que vous allez lire ci-dessous. Alors j'ai renoncé sans même essayer (1) 

Parce que vous lirez ce lien, à défaut d'avoir un diplôme pour prescrire, je peux vous dire qu'il vous fera rire et donc du bien.

 

Capture d’écran 2013-12-21 à 23.26.34

Je dois la découverte de ce blog (2) @Jaddo_fr et aussi le lien vers ce billet car mon agrégateur ne doit pas être paramétré pour fonctionner avec vivacité aux jours de solstices, d'où un retard certain dans ma lecture. Mais l'essentiel est d'y parvenir au moins un jour.

Ça plane pour moi

 

(1) Et puis de toutes façons entre 13 ans et 19 ans j'avais une solide vocation pour faire de la recherche en physique nucléaire et quantique, alors j'ai délaissé les humains au profit des particules. Au bout du compte ni les unes ni les autres n'ont trop voulu de moi et je me suis retrouvée dans le béton armé. Ceux qui prétendent qu'on choisit sa vie me font l'effet d'arnaqueurs depuis lors. 

(2)   2 garçons 1 fille : 3 sensibilités