Champion du monde !

 

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Et moi stupidement fière d'avoir été si motivée à encourager devant mon écran (quelle utilité !) que je me suis réveillée sans assistance, pile à l'heure pour : 


1/ sortir une lessive qui devait impérativement avoir commencé à sécher avant que je parte au travail (car il y avait des habits dont j'avais besoin le soir même)

2/ regarder en direct la finale du 5000 m hommes à Eugène.
(et un peu du décathlon et de la perche aussi)

J'ai le souvenir du gamin de 13 ans des premières saisons de Team Ingebrigtsen et qui disait, calme et déterminé. Je veux devenir le meilleur au monde, je vais travailler dur, je peux y arriver. Ce qu'il a fait.
Et les jours de pas très en forme, il fait 2ème.


Vélotaf - Je ne suis pas la seule -

 

    Je comptais bien vélotafer pour ce nouveau boulot (1), seulement peut-être pas tous les jours, ne serait-ce que pour pouvoir lire ; ce que les transports en commun autorisent lorsqu'ils sont empruntés dans de bonnes conditions, mais pas le vélo, pas très bien.

Voilà qu'avec la grève générale et des transports en communs parisiens en particulier, j'ai parcouru chaque jour environ 25 km. En deux fois sur un parcours presque plat, c'est très faisable, dès lors que l'on n'a pas d'ennui de santé particulier. J'en suis donc à 350 km environ cumulés et ma foi, si l'absence de possibilité de pointes sérieuses de vitesse empêchent que ça vaille pour entraînement de triathlon, c'est beaucoup mieux que rien.

Grâce à cet effort quotidien, je me sens en meilleure forme pour assurer le boulot, c'est particulièrement flagrant sur les début de journées de travail : j'arrive bien réveillée, bien échauffée, prête à soulever ce qu'il faut de cartons.

Je pense que bien des personnes que les grèves ont contraintes au vélo, si elles n'ont pas trop subi de mésaventures liées aux comportements des automobilistes pressés (2) et de certains 2RM, vont constater une réelle amélioration de leur condition physique et donc de leur quotidien et vont rester adeptes de cette belle façon de circuler.

Un billet de blog de Tristan Nitot rassemble bien les enjeux, n'hésitez pas à aller y lire : 

Le possible succès du vélo

 

Il n'y manque que la mention des petits bonheurs : le co-vélotaf, qu'il m'est arrivé de pratiquer (par exemple Coucou Sacrip'Anne) et les rencontres et retrouvailles.

Ainsi ce matin en allant bosser, j'ai croisé une belle petite bande de camarades de mon club de triathlon lesquels venaient de s'entraîner en course à pied, et même si je n'ai pas pu m'arrêter car arriver en retard au bureau peut se négocier mais arriver en retard pour tenir boutique signifie laisser des clients mal servis, nos saluts joyeux ont ensoleillé ma journée.

Il m'ont donné l'impression que la vie était belle, classe et facile comme dans les méthodes de langues ou les comédie musicale.

 

(1) À la librairie Les Mots et Les Choses, donc

(2) Not all automobilistes, il y a vraiment globalement un progrès. Seulement il suffit d'un gougnafier pour se retrouver en danger. 


Ce matin j'ai posé

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Ce matin j'ai posé un livre auprès de ma place pour prendre mon petit déjeuner et puis en regardant vers le jardin j'ai vu qu'il manquait une grande partie de l'arbre du fond, que ses branches principales avaient été arrachées. Je suis allée voir ça de près. J'ai décroché une des branches qui n'était plus que suspendue au dessus de celles qui subsistaient et me suis plantée deux échardes dans la main droite.

Suis rentrée, ai tenté de prendre mon petit déjeuner mais j'étais dans un état curieux, incapable de me concentrer. Rien n'avait de goût. J'ai alors reçu alors que je m'apprêtais à prendre des outils pour tenter de au moins nettoyer les parties arrachées, un de ces coups de fil qui sauvent : j'avais trouvé du boulot au moins pour les deux prochains mois. Et pas un boulot de traverser la rue pour sauver sa peau financière et rendre heureux Président Macron (1), non, un vrai travail qui correspondait à mon métier. 

Entre temps l'homme de la maison s'était mis en tête de réparer la chasse d'eau et j'ai commencé à débiter à la hache la branche tombée.  

Nous sommes partis acheter du petit matériel de bricolage, du coup c'était Coutances et d'autres achats (vêtements de sport, coupon cadeaux à écluser), du coup il était plus que l'heure de déjeuner ce qui fut fait à La Taverne, seul endroit à nous accepter encore à 13h56. En repartant j'ai réfléchi que si nous souhaitions voir la mer de ce week-end bien occupé ça allait être le moment. 

Le vent soufflait, assez déchaîné mais pas jusqu'au sentiment de danger. 

Belle ballade impromptue à Agon-Coutainville et son très beau lungo-mare piéton. 

Je ne peux passer dans cette ville sans entendre la voix de Philippe Bouvard dire "Et maintenant une question de Madame Le Prieur d'Agon-Coutainville". C'est curieux comme cette émission est synonyme pour moi de bricolage (la radio qu'on écoute lorsque l'on en fait, mais sinon jamais). C'était la grande époque d'avec Darie Boutboul qui avait du répondant et avait fait de son mari une sorte de personnage de semi-fiction. Et puis il avait été assassiné et puis c'était fini. Et je crois que je n'ai plus écouté l'émission depuis.

Ensuite nous sommes rentrés, ressortis pour acheter de quoi dîner et moi une loupe pour tenter de voir mes échardes et les ôter, ce qui fut fait. Puis je suis ressortie acheter une scie pour les branches d'arbres (juste en face chez Aldi), puis je me suis occupée du pneu crevé d'un des vélos, et ensuite de prendre une douche, c'était la fin de la journée.

C'est alors que j'ai retrouvé le livre, qui depuis le matin et d'avoir trouvé bizarre l'allure de l'arbre au fond du petit jardin n'avait pas été ouvert, n'avait pas bougé. 

Qui croit encore que nous partons en Normandie pour nous reposer ? 

 

 

(1) Pour les éventuels lecteurs de longtemps plus tard, allusion à une déclaration faite à l'emporte-pièce à un jeune homme qui lors d'un événement où un peu de peuple croise le président de la république française, l'avait interpellé sur le fait qu'après sa formation d'horticulteur il ne trouvait pas à s'embaucher. 


Juste ciel ! (Simone Biles)

Un grand un immense merci @Kozlika qui a déposé une séquence de ceci sur Twitter ce matin :

 

[vidéo : U.S. Gymnastics Championships in Kansas City, Simone Biles enchaînement de gym au sol incluant un triple-double soit un triple-twisting double-flip (double salto arrière avec trois vrilles dans les airs)]

C'est le genre d'exploit qui me fait pleurer. L'humanité capable de repousser les limites sans arrêt. Ça va bien au delà de réussir un mouvement de gymnastique.

Grand grand grand respect à elle. Les heures de boulot et de souffrances qu'il lui aura fallu endurer, même en étant extra-douée (1), quand bien même elle carburerait à n'importe quel produit dopant pour avoir la force et l'énergie de tant travailler ou la récupération facilitée, je continuerai à l'admirer.

Le plus fou étant qu'après ce saut triple à couper le souffle, elle produit un enchaînement aux nombreuses difficultés, dont elle semble se jouer. Même en admettant que quelqu'un d'autre devienne capable de reproduite la première difficulté technique, pouvoir continuer sans avoir les muscles tétanisés par l'effort infini fourni est en soi un exploit.

PS : La sortie sur la poutre, est pas mal non plus (2)

[vidéo : U.S. Gymnastics Championships in Kansas City, Simone Biles à la poutre avec une sortie en double-double (double salto, double vrille)]

(1) J'aime la pratique sportive mais je peine à faire une roulade, une roue, un virage en natation, ce qu'elle fait demande outre une détente de folie, une capacité d'orientation dans l'espace en mouvement extraordinaire.

(2) euphémisme, bien sûr


Ce qu'il fait de ses jours (retrouvailles)


    Capture d’écran 2019-03-10 à 14.43.39C'est au départ un touite que j'ai vu passer ce matin et dont voici la copie :
Capture d’écran 2019-03-10 à 14.45.11Et la prise de conscience que ces dernières années, accaparée par les films de ma vie (1), je n'avais plus consulté, fors très ponctuellement, mon agrégateur de flux RSS. 

Alors lors de ma pause déjeuner des rangements urgents [encore un tracas de plomberie, il convient de faire place nette pour une grosse intervention prévue le lendemain matin], j'y vais voir ; il y a depuis quelques temps et par lassitude des violences encaissées sur les réseaux sociaux une résurgence des blogs, je me dis que certain'e's ami'e's s'y sont sans doute remis. 

Voilà que je tombe dès la réouverture sur la saison 3 toujours vivace d'un bon vieux blog que j'appréciais, Ce que je fais de mes jours, chroniques du rien quotidien, tenu par quelqu'un devenu un ami mais hélas géographiquement lointain et ni lui ni moi n'avons les moyens ou le temps, de nous déplacer par pur agrément.

C'est un bonheur de retrouvailles, et je me régale avec 

Le verre d'eau du milieu du temps ... 

Hélas, chez Couac, rien de nouveau depuis le 21 janvier, après une jolie reprise qui elle-même succédait à un long silence. 

Persiste en ligne et c'est un soulagement, le blog de La fille aux craies qui me manque pour toujours et à jamais. Et puis Lola d'ici et de là dont le blog semble avoir disparu et dont je n'ai plus de nouvelles. 

Heureusement, un bon lot de dino-blogueuses et blogueurs restent encore actif. 

Mais ça sera pour un autre dimanche, du rangement m'attend. 

 

 

(1) dans "Quand j'étais soldate", Valérie Zenatti narre ainsi (p295 de l'édition de 2017, École des Loisirs) les retrouvailles d'avec un bon ami. Ils se sont trouvé éloignés de par la fin du lycée, un changement de ville pour lui, et le service militaire qu'elle a dû enchaîner :

Depuis, il m'a envoyé deux ou trois lettres très belles, auxquelles j'ai répondu avec retard pour cause de séances de cinéma ininterrompues (La Rupture, Les Classes, La Crise, La Rupture 2, Opération Coquelicot bleuté ...). Il m'a invitée à venir le voir quand je le souhaitais.

J'ai l'impression que depuis juin 2013, je pourrais en dire autant, ça donnerait Une Rupture, La Fin d'Une Belle Librairie, Le Boulot dans les Beaux Quartiers, L'Attentat, L'Épuisement, La Possibilité d'une Nouvelle Vie, Les Attentats, Le Retour du Grand Épuisement, La très ruineuse affaire de la fuite d'eau invisible, Retour Au Pays dans une Belle Librairie (2), Triathlète (enfin), Jours Funestes (La mort d'une mère), Vider et vendre la maison de ses parents, Le Voisin Voleur, L'Année des Rencontres (librairie Charybde), Le Déménagement (des affaires familiales), Le Grand Rangement (série à saisons multiples avec de fréquentes interruptions en cours de saisons les acteurs principaux étant requis ailleurs ; mais elle reprend régulièrement), La Saison des Semi (marathons), Les Rendez-Vous d'Arras (Arras Film Festival, en novembre chaque année), Libraire Volante, Jours Heureux à Auvers, Le Courrier Retrouvé (aka Vingt-huit ans après), On Air (3), et peut-être à venir The Bookshop ... pour ne parler que de ce qui ne concerne presque que moi, en omettant ce qui concerne en premier lieu d'autres personnes de ma famille mais a un fort impact.
Il y a zéro période de plus de quatre ou cinq jours (généralement vers le 15 août, ou lors d'une colo dotclear) où l'agenda n'est pas pré-rempli par ma vie.

(2) Au Connétable, à Montmorency.

(3) émission hebdomadaire Côté Papier sur la radio Cause Commune, le mercredi soir à 22h 

 


Librairie Charybde : on va commencer par faire la fête

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On va commencer par faire la fête, et vous êtes les bienvenus.

Pour ceux et celles qui ne la connaissent pas, la librairie est là : 

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C'est non loin de la gare de Lyon ou du métro Reuilly Diderot. Si vous pouvez venir ça me fera plaisir de vous faire découvrir mon nouveau lieu de travail, et de nouvelles lectures.

[photo-montage par Hugues Robert à partir d'une photo prise par Marianne Loing à Arras le 1er mai 2016 ; je suis très touchée qu'ils aient tenu à fêter mon arrivée]

PS : Quant au petit chien il fut aimablement prêté par George Orwell (non, je rigole)


Nouvelle cour (de récré)


    Ça fait un moment qu'avec les amis on ne se sentait plus chez nous sur Twitter qui tendait à ressembler à FB et puis la pub, non mais.  Alors bien sûr, pour peu que l'on ait un boulot qui demande quand même un tantinet de communiquer (au hasard, libraire, avec des rencontres organisées), on reste sur ces gros réseaux. Et je pense que niveau infos, Twitter restera le plus (ré)actif un moment encore, d'autant plus qu'au fil du temps j'ai les bons fils à suivre - hier encore, hélas, pour Stockholm, bien qu'étant au boulot, et pas à consulter mon téléfonino, j'ai su très vite -. 

Je suis très heureuse d'être sur Framasphere, mais ce quartier s'est révélé être davantage celui de photographes avertis - ça me va aussi -. Seulement force était de constater que la plupart des potes n'avait pas suivi.

Voilà que cette semaine, influence d'un article des Inrocks ?, ou que sais-je, mes ami-e-s des blogs se sont comme une seule femme inscrit sur Mastodon, via une instance qui m'a fait aussitôt me sentir chez moi.

La mayonnaise a pris et je pense que cette fois-ci on tient notre nouvelle cour de récré. Avant qu'elle ne soit gâchée par les réactionnaires, les publicitaires et les néo-fachos peut-être qu'on pourra s'y amuser un brin.

Grand merci à Alda 

Welcome to Mastodon

ainsi qu'à Kozlika qui m'a inscrite car mes horaires étaient peu compatibles avec les fenêtres d'inscriptions et qui comme au bon vieux temps, a écrit LE tuto pour les débutants : 

Mastodon, premiers pas

Longue vie (sans publicité) aux chouettes instances et à tous les mastonautes. 

 

PS : JK, please, attends un peu, les serveurs sont (pour l'instant) fragiles ;-)

  


BDJ (probably) - For the first time in months (or years ?)


    Il était 22 heures-quelque-chose, je venais tout juste de terminer tout ce qui était devant être fait, dont des lessives à dépendre, étendre, lancer et un peu de repassage obligé (1), je m'apprêtais à jeter un dernier coup d'œil sur mes mails peut-être répondre à quelques retards (2) quand soudain j'ai vu passer l'annonce de la libération anticipée possible de Chelsea Manning en mai 2017 via une grâce accordée par Barack Obama (3). J'ai mis un moment avant d'y croire (il m'a fallu attendre un touite d'Otir), puis pour la première fois depuis des mois et des mois, ma petite soirée personnelle - rien d'extravagant, je comptais vite tout éteindre et filer me coucher - aura été bouleversée par l'annonce d'un événement extérieur mais qui pour une fois me semblait juste, humain et réjouissant.

Je me suis alors rendue compte d'à quel point depuis le 7 janvier 2015 on (4) a pris l'habitude de voir des pans de nos vies quotidiennes happés par des éléments de l'actualité qui nous touchent, parfois même concrètement de près, et ont au moins l'impact (dans le moins pire des cas) d'interrompre ce que nous étions en train de faire pour nous laisser un temps l'attention fixée sur des fils d'infos, puis l'esprit ailleurs même si l'on a cessé de suivre. Mais que nous avions totalement perdu l'habitude que ce qui créait une aspiration de l'attention puisse être créé par une nouvelle positive, par quelque chose qui nous réjouissait, par exemple une décision politique que l'on approuvait.

Certes il y aura eu en France la grâce récente de Jacqueline Sauvage par François Hollande mais comme elle a eu lieu en deux temps et que l'affaire est peut-être (ou pas) moins simple qu'il n'y paraît, ça n'était pas une réjouissance nette - j'avoue avoir pensé avec le mauvais esprit que je ne sais pas ne pas avoir parfois Est-ce une vraie grâce ou encore une qui compte pour du beurre ? -. Pas une surprise non plus, plutôt de l'ordre du Enfin, il finit le travail ; probablement très injuste. Nous ne voulons plus de François Hollande comme président car il s'est comporté comme un retourneur de veste, menant dans bien des domaines une politique inverse de celle qu'il avait annoncée - ce qui est pire que simplement ne pas tenir ses promesses électorales -, mais on se rendra compte quand on aura changé pour bien pire, que sur le fond du travail il aura plutôt pas mal fait le job. Et aussi assuré dans des moments dramatiques. Mais bien souvent il n'aura pas été clair et net comme il est parfois souhaitable qu'un chef d'état le soit.

Donc le vrai effet de Ça alors ! Une décision humaine et pas si simple à prendre, bravo ! c'est venu ce soir par le président des États-Unis sortant.

Alors bien sûr ça ne résout rien de tant d'autres cas, eux aussi douloureux. Mais au moins pour celui-là les choses semblent s'arranger. 

Et une petite loupiote d'espoir que politiquement tout ne soit pas foutu se rallume. Timidement.

Et fort bordée de questions, comme le résume ce soir @edasfr : Pourquoi tant de bonnes mesures prises par Barack Obama à ce point au tout dernier moment, "se sentait-il contraint ? pourquoi ?". Qu'un politicien principal ne puisse prendre des mesures de bon sens et d'humanité qu'alors qu'il est presque libéré de ses fonctions, me semble très inquiétant.

En attendant, ne boudons pas notre plaisir, notre soulagement pour cette lanceuse d'alertes. Avoir ses activités interrompues par une bonne nouvelle générale, n'est vraiment pas, ou plus du tout, si fréquent.

 

(1) Nous réduisons le nôtre du mieux que nous pouvons mais comme il s'agit de quelqu'un d'autre et qui est malade, j'imagine, peut-être à tort, qu'une part d'hygiène entre en jeu

(2) En ce moment sorti du boulot, de l'accompagnement, des engagements sportifs (voilure réduite, j'ai déjà renoncé à des stages, des courses possibles) mode Je-fais-ce-que-je-peux On. Alors je suis en retard dans tout ce que je fais. Et l'appartement ressemble à un champ de bataille (après la bataille).

(3) Après, vu l'incontrôlable qui lui succède, n'y a-t-il pas de risque d'annulation ?
(4) ma petite famille ? la plupart de mes amis ? pas mal de mes concitoyens ? (je ne sais pas trop qui ce "on" contient, mais je suis assez persuadée de n'être pas la seule dans ce cas)

addenda du 18/01/17 vers 9h : Je m'aperçois grâce à Kozlika que je n'étais pas la seule 

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Incrédule

Je n'arrive pas à croire que j'en ai fini avec le léger souci de conséquences imprévues d'éventuels actes amoureux. Je n'arrive pas à croire que je n'aurais plus à dépenser d'argent tous les mois. J'ai retiré de mon sac les protections de précaution. Je n'arrive pas à croire que je n'en aurais plus besoin. Je n'arrive pas à croire que je n'aurais plus ces douleurs épisodiques qui, certes, étaient par chance tout à fait supportables mais quand même épuisaient.

Je n'arrive pas à croire que je ne dépends plus d'aucun approvisionnement chimique en ce moment. Quelque chose en moi craint qu'une maladie n'arrive, histoire que j'ai quand même à nouveau un truc à prendre.

Comme je me sens en forme, du moins le plus en forme possible à mon niveau, je reste frappée d'incrédulité quant à la perspective d'une période sans aucun tracas et durant laquelle pour autant je serai encore parfaitement opérationnelle.

Je me sens au maximum de mes possibilités avec plus rien pour entraver.

Je n'arrive pas à croire que ça puisse durer.

Je n'arrive pas à croire que j'ai (si bien) survécu.