Billet pour dames (les hommes sont paraît-ils moins concernés)


    Je devais aujourd'hui passer une osthéodensitométrie de contrôle, conseillée par mon médecin traitant.
C'était simplement parce que je suis ménopausée depuis environ huit ans. La ménopause qui reste pour moi un mystère dans la mesure où je n'en ai éprouvé aucun symptôme, et suis au contraire beaucoup plus en forme depuis.

D'où ma stupéfaction à la question qui est souvent posée aux dames de mon âge lors de rendez-vous médicaux : - Prenez-vous un traitement contre les effets de la ménopause ?

À laquelle j'ai envie de répondre Ah mais surtout pas, je me sens beaucoup mieux !
Bref, mystère.

Et voilà que l'examen révèle une densité osseuse de 30 ans de moins que moi. 
Vous pratiquez une activité physique ? me demande la radiologue 
Ben oui, du triathlon.
Ah (j'ai adoré ce Ah en mode Tout s'explique !) alors continuez ça vous réussit bien.

Les filles, faites du sport ! 



PS : L'alimentation joue peut-être un rôle, et c'est vrai que je suis assez consommatrice de produits laitiers, même si j'ai mauvaise conscience depuis qu'un dialogue au coin d'un film m'a appris que bien des fromages, en particulier français devaient leur fabrication à l'utilisation de la présure animale que l'on trouve entre autre dans la caillette de veau. Je crois que les fromages traditionnels seront l'élément de l'alimentation d'antan dont j'aurais le plus de mal à me passer, si je vis assez vieille pour que nos pratiques polluantes et prédatrices aient été bannies entre temps (1).
De toutes façons, d'ici quelques temps l'enjeu pourrait être déjà simplement d'avoir quelque chose à se mettre sous la dent. 
On survivra comme on pourra.

(1) Je pense que le bannissement se fera de façon capitaliste plus que militante : les produits deviendront hors de prix, leur production restreinte. Seuls les ultra-riches pourront continuer à manger d'anciens plats, et encore pas tous car certains mettront un point d'honneur à consommer les eux aussi très chers produits de substitution, aux goûts voisins des goûts d'antan.


Mourir de froid des mains

 

    Au sortir d'une belle soirée au cours de laquelle nous avons fêté les 20 ans professionnels d'une amie, j'ai voulu comme dab rentrer à Vélib, j'en ai d'ailleurs trouvé un très facilement. 

J'aurais dû me méfier, ça n'était au fond pas bon signe.

J'avais mes mitaines de vélo qui à l'ordinaire suffisent lorsque les températures sont encore positives. Mais là, très vite, en chemin, j'ai cru mourir de froid des mains, une glaciation douloureuse avec des élancements fulgurants.

Je n'avais pas fait bombance, ou très raisonnablement. Ça n'était pas non plus une chute si brutale des températures, la station de Paris Montsouris indiquait 2,5°c vers l'heure à laquelle je suis sortie et mon téléfonino 2°c lorsque je suis arrivée en bas de chez moi. 
Au bout de quelques minutes à la maison, chauffée, j'ai pu recouvrer l'usage normal de mes mains.

Mon équipement général avait fait que le reste du corps, y compris les pieds pourtant seulement chaussés pour l'entraînement dont je venais directement après le travail, n'avait pas trop ressenti le froid glacial. Qu'est-ce qui a bien pu faire qu'il a été si redoutable pour les mains ?

Vivement pluie et temps doux !


Un semi en demi-teintes

(domenica)

 

J'en avais fait un objectif majeur de ma saison 2022 /2023, je visais un sub 2h30 en me disant que si j'y parvenais je prendrais le risque de tenter le marathon de Bruxelles à l'automne prochain.

 

Je m'étais entraînée le plus sérieusement possible compte tenu de mes contraintes de gagne-pain et des aléas de la vie (un décès dans ma famille, avec rapide séjour en Italie ; une opération pour quelqu'un de la famille).

OK, j'avais mis 2h56 pour faire les 20 km de Paris à Turin mais j'étais en deuil et devais composer avec la traversée de la ville jusqu'à un parc qui se prêtait à la course dans interruptions.

Je souhaitais partir à l'avance, déposer calmement mon sac à la consigne, passer aux toilettes et faire un échauffement en bonne et due forme. Pour cause de réveil relativement tardif et peu d'entrain du partenaire (lui préfère en tous lieux, tous temps et toutes occasions arriver en dernière minute en se stressant en se hâtant (ou en faisant attendre les gens s'il s'agit de choses amicales)), ce ne fut pas le cas. Mais nous avons bien eu le temps de poser mon sac posément. Puis d'attendre dans notre sas > 1h50

J'ai plutôt bien démarré, ne me faisant dépasser par les meneurs et meneuses d'allures pour 2h15 qu'entre le 3ème et le 4ème km et parvenant à les garder non loin jusque vers 5 ou 6 km.
Aux ravitos j'ai pris le temps d'un gobelet d'eau et d'un ou deux quartiers d'orange. J'ai eu aussi une pause pipi et un peu plus, de 2'30'' d'arrêt. Il a plu par deux fois, une fois en mode petit crachin l'autre en belle averse mais j'étais parfaitement équipée (1).
Discuté par deux fois avec deux vieux messieurs, je veux dire messieurs de mon âge, l'un lors du croisement avec les champions (carrément une autre planète que nous autres les lents) et l'autre lors de la drache alors que nous "ramassions les morts" (mais lui à un rythme supérieur au mien, je n'ai pas tenté de le suivre).
Nickel sauf le manque patent d'énergie et le cardio qui indique clairement, n'accélère pas (2), à partir du 15 ème kilomètre j'y suis allée au mental. Le dos vaguement douloureux mais pas pire en courant qu'en ne courant pas, c'est ainsi depuis plus ou moins notre retour d'Arras, les jambes en bon état, zéro crampes, tout bien. J'aurais pu, en ralentissant, faire 5 km de plus sans tracas.

 

 

 

Après la ligne d'arrivée, j'ai craqué, car j'avais raté mon sub 2h30 de peu et que je n'en peux plus dans les différents domaines de la vie de me cogner sans fin contre mes limites d'énergie et d'oxygénation, alors que ma carcasse et mon cerveau sont costauds.
Le Joueur de Pétanque était là qui lui a fait un excellent 2h02 par rapport à lui-même, et qui tentait de me consoler mais une femme à l'air un peu espagnol (?) et qui m'a offert des raisins dans un gobelet a joué pour moi les anges de Wim et trouvé les mots justes. Je lui ai dit merci mais j'aimerai le lui redire.

Bu un bouillon fort bienvenu, récupéré le sac qui n'était pas le dernier du camion (on a les victoires que l'on peut) et puis nous sommes allés au gymnase Paul Bert, moi enfiler des vêtements sec, Jean-François se faire masser (il s'en est sorti tout ragaillardi). On nous a offert à nouveau de l'eau Veolia.

Retour en métro mais ça n'était pas la moindre épreuve. Jean-François qui était allé "en tenue" : deux épaisseurs de tee-shirt et un simple coupe vent, était transi et malgré mon rechange je commençais à avoir des fourmis dans les doigts.

Après-midi de récupération, collation légère après la douche, regardé des résumés de cyclo-cross (aaaah MVDP ! Et Tom Pidcock pliant une roue), un vieux Maigret (et le fou de Bergerac) avec un endormissement instantané de ma part vers les 2/3. 

L'Homme s'est gentiment occupé du dîner, toujours sur l'élan du massage miraculeux et puis soirée tranquille.

Les amis du triathlon m'ont encouragée / consolée sur FB et ça n'est pas rien.
Une journée de récupération (du samedi 19 novembre, travaillé) m'attend en ce lundi et ÇA NE SERA PAS UN LUXE

 

(1) Il faisait environ 7°c  avec un vent d'environ 10 km/h SSE ; et j'avais :
un collant long 2XU avec un short léger Décathlon
un des dessous thermique à mailles de chez Verjari, le tee-shirt de la course, et le coupe vent sans manches imperméable de mon club de triathlon.
chaussures Saucony avec voute plantaire bien renforcées : perfect shoes.
ceinture pour glisser le téléphone, des gels (n'ont pas servi), les mouchoirs
petites mitaines Castelli

 

(2) pas d'emballement mais une sorte d'incontournable plafonnement. Et une connaissance de mes ressources qui fait que mon cerveau obtempère, car il sait que ne pas obéir à cette limite ressentie pourrait donner des résultats risqués.

 


Après le stage (de triathlon)


    Pourvue d'une énergie renouvelée, j'ai eu la très mauvaise idée une fois mon vélo remonté, de vouloir réhausser le guidon. Résultat : bim, déréglage du jeu de direction.

Je ne reprenais pas le boulot dès aujourd'hui, j'avais prévu d'être KO après le stage. En fait non alors j'ai fait plein de choses sérieuses et fastidieuses, mais nécessaires.

Bon et puis un petit point sur là où j'en suis après cette remise en forme : 

natation : pas de mesure de temps, mais j'ai appris ou réappris certaines particularités de la nage en mer et je me suis ré-habituée à la combi.

vélo : je peux faire 40 à 50 km sans efforts il serait grand temps que je rallonge. Avant les confinements je maîtrisais jusqu'à 70 km (pas des cols, hein). Dans ma (lointaine) jeunesse, 100.
J'ai réappris à déclipser / reclipser mais suis toujours peu à l'aise avec ça. Par exemple si je dois rouler en ville il me faut encore des chaussures classiques. Le gros progrès du stage aura été pour moi de piger d'où venait mon problème : il vient d'une bizarrerie de latéralisation : je parviens plutôt bien ou disons mieux, à déclipser du pied droit sauf que mon pied d'appel de redémarrage est nettement le gauche. Alors ça fait des nœuds dans ma tête.
D'autant plus qu'à gauche je ne parviens à déclipser que pédale en haut et mouvement du pied vers l'intérieur. Alors qu'à droite c'est pédale en bas et geste vers le bas et l'arrière.   

 

Capture d’écran 2022-05-02 à 21.44.44Ça donne des moments de flottements, qui ne sont pas en course les bienvenus.

course à pied : 

VMA : 5'57'' quand je suis en forme (i‧e. normalement fatiguée)
6'03'' quand je suis fatiguée (par ex. après une journée ou semaine de boulot nourricier)

90 % VMA : 6'33'' 
85 % VMA : 6'50''

seuil 60 : 6'42''

allure semi : 7'11''

allure EF : 8'30'' mais je pense qu'à présent un peu moins, je dois avoir le easy run papote possible à 8'10''

Bien sûr en trail avec de la dénivelée et des zones où il faut prêter attention à chaque pas sous peine de choir, c'est une autre histoire.

Capture d’écran 2022-05-02 à 21.25.06

 

Les personnes qui pratiquent la course à pied savent que ces allures sont extrêmement lentes. Seulement pour moi, avec la soixantaine qui approche, un emploi sédentaire à temps plein et la bêta thalassémie mineure, qui fait entre autre que mon cardio à l'effort grimpe assez vite, ça ressemble à de belles petites victoires sur l'adversité.

source allures / vitesses : run-motion.com 


Stage de triathlon jour 3 : Pas de vélo pour moi

(martedi)

Capture d’écran 2022-04-27 à 23.02.40

Bien tenu ma séance de CAP 3 x (10' allure VMA + 5' récup) et les aller et retour vers le lieu de possible entraînement. Seulement je le paie ensuite, une fatigue qui fond sur moi comme un aigle sur sa proie. Alors je remplace la sortie vélo de l'après-midi par une sieste de 2h38 au moins. Sommeil profond, pas un luxe. Et de ce fait je parviens à suivre plutôt bien la séance de piscine. Celle-ci comportait un passage où l'on devait à deux faire 50 m en synchronisant nos mouvements et avec l'une de mes camarades, qui a veillé à ne pas aller trop vite, nous avons été pile ensemble, c'était un exercice intéressant. C'est impressionnant comme le Covid_19 semble avoir disparu des préoccupations. Des gens sont très pâles, pour la saison. D'autres, toussent, notamment des enfants. Mais tout le monde fait comme si de rien n'était. Une bonne nouvelle m'arrive en soirée, mais à ma déception elle ne réjouit pas l'ensemble de ma famille.

Fascination des tutos

(venerdi)

 

 

Je m'étais promis d'utiliser cette journée de récupération du samedi précédent travaillé afin d'aller nager (il y a un entraînement possible le vendredi matin) puis de me reposer.

Le réveil fut raté, par épuisement, et au bout du compte je n'ai pas su rester sans rien faire, alors je suis allée remplacer le diable que le joueur de pétanque, impatient, avait, après des années de bons et loyaux services, dans un accès de rage de ne pas arriver à le replier ou déplier démantelé. Je me suis fait plaisir, pour une fois, d'acheter sans barguigner un modèle un peu luxueux mais pile conforme à mon usage de trimballeuse de cartons de bouquins.

Mes gestes de libraire me sont revenus en automatisme, des années des mêmes gestes ne se perdent pas si vite, c'est réconfortant. En revanche j'ai du faire un effort pour le replier, encouragée par une réponse en commentaire d'un article et que je me permets de reproduire ci-dessous parce que je sens que régulièrement je me reposerai la question.

Bonjour,

Je n’arrive pas à replier mon ts 850, bien que je fasse comme sur les vidéos

Luke B.(Auteur de l'article)

Bonjour,

Pour replier votre diable, appuyez sur le bouton vert afin d’abaisser la poignée, puis remonter d’un coup sec la barre transversale qui se situe entre les roues.

 
Je note également un point qui me sera sans doute utile quand je me (re)poserai la question de la capacité de l'appareil :
Le Wolfcraft TS 850 est un diable pliant robuste qui peut parfaitement convenir dans le cadre d’un déménagement. Par contre il est important de ne pas dépasser la charge maximale : 100 kg sur sol plat et 50 kg dans les escaliers.
 
 
Et je ris une de ces vidéos Youtube dans lesquels des êtres humains effectuent avec une aisance confondante des manipulations pour lesquelles on a soi-même peiné. Je serai capable d'en regarder pendant des heures (si je disposais d'heures libres) tant est grande ma fascination.
Celles de mécanique vélo sont particulièrement redoutables. 

Je suis revenue à pied, diable déplié, du lieu dans Paris où je l'avais acquis, constatant une fois de plus, toujours aussi espantée alors que j'en suis conscience depuis plusieurs années, d'à quel point nous avions déménagé sur place tant les environs, les proches quartiers et le nôtre ont changé. La densification est impressionnante. Le ciel s'est rétréci. 
Des installations collectives se sont améliorées. Et de vieux bâtiments ont disparu, ce qui n'est pas un mal quand ils étaient dégradés.
 
M'épate aussi le fait que durant mes jeunes années puis les années de jeunes parents, à part certains circuits habituels, nous explorions peu les environs, malgré que parfois je calais des chasses-photos et que nous aimons marcher. Je déniche encore parfois une ou deux rues jamais arpentées. Charme des grandes villes.
 
 
PS : Je ne suis pas sponsorisée pour écrire ce billet, j'ai acheté le bidule qui convenait à mon usage et qui était disponible au jour que j'avais de liberté. Et s'il est OK pour moi, il ne le sera pas forcément pour quelqu'un d'autre qui aura une autre nécessité.
 
 
 
 
 
 

Jeux interdits

(rêve de rendors)

    C'est pour une fois un rêve lié à l'épidémie. D'une façon générale ceux de mes rêves dont je me souviens et qui sont, sauf exception, ceux de juste avant de devoir me lever le matin, sont au contraire ces temps-ci des rêves qui se passent dans un temps sans la générale maladie, soit qu'elle n'ait pas eu lieu, soit qu'elle a déjà été dépassée depuis assez longtemps pour que les contraintes afférentes ne s'en fassent plus sentir.


Et puis ce samedi, celui-ci :

Je suis en mission avec un de mes collègues  auprès d'un gros client (une vaste librairie dans un grand musée pourvue d'un auditorium comme celui du Louvre ou du Petit Palais). Nous bossons dur à installer leur réseau, quand l'annonce de nouvelles mesures prises par le gouvernement pour tenter de lutter contre l'expansion de l'épidémie survient. Certains jeux vidéos sont interdits. Et les entreprises, pour se faire bien voir et ne pas être soupçonnées de traîner les pieds en refusant le télétravail, en rajoutent à la liste vis-à-vis de leurs salariés. Nous recevons d'ailleurs un document papier que les personnes pour lesquelles nous travaillons ce jour-là viennent nous remettre. Nous nous demandons s'il ne s'agit pas d'un canular, car le lien n'est pas évident, si ce ne serait quelque chose comme le manque de sommeil qui rendrait faible si le virus attaque. Vieille daronne, je date d'avant [les jeux vidéos], c'est pas mon truc, je préfère lire, écrire, les films, les photos, je reste solidaire. Un mouvement de protestation semble se répandre comme une traînée de poudre via les réseaux sociaux.

Je me réveille hélas avant de connaître la tournure prise par les événements. 

C'est quelques minutes après m'être levée, et alors que je confiais à mon compagnon de routes avoir fait un rêve bizarre, tout en me demandant, moi qui ne suis pas gameuse, où j'avais pu chercher une idée pareille, que ça m'est revenu : c'est Brigitte Macron qui, ces jours derniers, avait trouvé moyen de prononcer une phrase bizarre (1) contre le jeu Fortnite.

 

(1) Les médias se sont fait une joie de la décontextualiser pour en exagérer la portée, il n'empêche que c'était passablement #WTF dans un contexte où pas mal de jeunes n'ont plus vraiment d'autres loisirs et que précisément on leur demande, hors cours, de rester autant que possible chez eux.



Chroniques du confinement jour 65 : On avance, on avance, on avance (air connu) malgré tout

Déconfinement officiel 1 jour 10

 

    Il faut le reconnaître, j'ai eu la tête à l'envers toute la journée ; une tristesse qui ne m'a pas lâchée et que j'essayais de contenir en me disant que la principale intéressée par la terrible nouvelle tombée la veille au soir, détesterait que l'on pleure ou que l'on s'apitoie. 

Alors je me suis secouée, et j'ai un peu secoué mon cher co-confiné qui était plutôt en mode petit-pépère qui voulait tout faire plus tard. Ce qui a donné :

un morning run (barrière 5, 7km800 environ à 7mn26 / km)
Nous continuons à ajouter une barrière à chaque fois et j'étalonne. Ce qui donne : 
- barrière 2, 5 km
- barrière 3, maison rose, 6 km
- barrière 4, niveau du rond point vers Saint Germain, 7 km
- barrière 5, maison sur le côté gauche en allant vers Lessay, habitée et entretenue,  7 km 800

les abdos - squats - pompes (38 - 28 - 18) pour le défi du club
Je me pose la question de si je continuerai ou non après le 6 juin

douche, petit-déjeuner, charger les déchets de débroussaillages dans le sac ad hoc puis aller en voiture à la déchetterie
personne ou presque pas d'attente et nous une efficacité d'habitués ; j'avais en plus des broussaille une vieille wassingue en décomposition (je suppose que le voisin voleur l'avait laissée tomber en filant) et un grand morceau de verre, datant lui aussi de ses exactions. 

de là, directement, aller à la Biscuiterie du Cotentin (Sortoville en Beaumont) en passant par Saint Sauveur le Vicomte et Bricquebec. 
La biscuiterie je tenais à y retourner sans tarder car nous avons un cadeau de remerciements à faire, en plus de vouloir soutenir ce commerce dont nous apprécions les produits. Nous appréhendions trop de monde, mais à part deux dames qui partaient, non sans s'être copieusement photographiées devant le décors, alors que nous arrivions, il n'y avait personne. Ça fait un peu peur pour l'avenir. La route entre Bricquebec et Carteret était en lourds travaux avec circulation alternée. Était-ce la raison de la désaffection des locaux ? Ou la peur de l'épidémie ? (je n'y crois pas trop, cf. l'affluence du Aldi ou la veille du magasin de bricolage).
À Bricquebec, JF voulait absolument se promener alors nous avons fait un petit tour à pied, voiture posée sur le grand parking près du château. Ce qui nous a permis de découvrir une splendide allée plantée d'arbres, là où ce trouve avant un stade, le cinéma (fermé, pour l'heure). Là non plus, personne. Juste un gars qui promenait nonchalamment son chien, un de ces chiens qui ont une gueule de boxers et qui sont très à la mode - pour une raison qui m'échappe totalement -. Au fond ce n'était pas une mauvaise idée de s'accorder un instant "comme si on était en vacances" dans cette journée.
Nous n'en aurons probablement pas cet été.

retour de ces courses alimentaires par Carteret (quelques pas sur la plage marée basse, très dégagée) et Portbail as usual
Le genre de petits plaisirs que nous avons ici et dont nous ne nous lassons pas. 
Un peu de monde mais la plage est si vaste à marée basse que ça ne posait aucun problème de risque de contamination.

déjeuner et sieste tardive avec un peu de lecture de The Beatles Tune In. 
Ce livre a décidément pour moi une force d'évasion peu commune. 

séance de Tabata avec Romain Pourrat and his family.
Sans doute que cette belle expérience touche à sa fin, des séances auront lieu en plein air il faudra une présence effective et nous ne serons pas là ou nous aurons repris le boulot.

dîner, petite promenade post-prandiale vespérale dans le quartier
Nous avons exploré la zone pavillonnaire de la sortie/entrée de ville, j'entends par là la partie entre la maison et la zone d'activité. Elle est truffée d'impasses qui s'appellent "rues" et un ancien grand terrain est en passe de virer lotissement. De beaux grands arbres ont été abattus, c'est une peine. JF a croisé un collègue de pétanque qui était dans son jardin et content de faire, à bonne distance, un brin de causette. J'aime bien qu'on se parle de loin, si ça pouvait durer même après l'épidémie, l'habitude de moins se coller, ça serait chouette.

douche encore mais nécessaire, après le Tabata et la marche. Et de toutes façons, brève.
Puis c'était enfin le temps de lire (mes messages reçus) et d'écrire (quelques réponses ou ici-même et quelques petits rattrapages de retard).

J'ai reçu quelques mots qui m'ont bien fait plaisir dont l'un d'un futur employeur potentiel mais les circonstances nous auront éloignés, il n'empêche je suis contente que nous nous soyons rencontrés. Et un SP sous forme de .pdf qui me fait bien plaisir, les ami·e·s ont pensé à moi, malgré ma délocalisation et mon absence de travail en librairie depuis, l'air de rien, plusieurs mois.

Pas eu le temps de lire le Canard enchaîné (que j'ai d'ailleurs eu du mal, une fois n'est pas coutume, en ligne à acheter).
Pas non plus pu participer à une réunion en ligne sur d'éventuels travaux à la radio - en plus que n'ayant pas tout suivi, je n'avais pas d'avis précis -.
Très peu suivi les infos même si j'ai scrupuleusement tenu mon habituel LT des infos d'Italie, passé à la trappe la veille

Le contraste entre le déroulé de cette journée (sports, du travail pour la maison, de l'écriture et des moments de balades, quite a perfect day ; sous un soleil radieux) et mon état d'esprit (une immense tristesse par amitié) est saisissant.
La vie, parfois, nous mène ainsi.

Lien vers le site de la santé publique en France 
Liens vers des statistiques :

Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE

5 082 023 cas (dont : 329 230 morts (dont 94 933 morts aux USA) et 2 020 071 guéris) 

 

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Chroniques du confinement jour 55 : soir de tempête (le jour ça allait)

 

   Jour de sport avec un semi-long legal morning run le matin (59'29'' ! 8 km pour moi, 10 pour JF qui fit encore plus l'essuie glace que moi), le passages des abdos - squats - pompes à 37 - 27 et 17 et une séance de Tabata axée sur les challenges, ce qui était assez rude (je ne suis pas parvenue à en tenir jusqu'au bout plus de 2/4 essentiellement question de rythme lorsque les secondes de récupération des exercices de Tabata n'y sont plus). 

C'était bien.

JF s'était levé de mauvaise humeur mais s'est efforcé qu'elle ne retombe pas trop sur moi. Il sacrait pour un oui pour un non. Tracas dentaires, probablement.

Nous sommes allés livrer son pain à mon Oncle François qui était à court du fait du 8 mai férié qui avait bousculé ses rythmes d'approvisionnement par des tiers. Nous nous sommes efforcés de rester à distance (j'avais mis des gants pour le pain et un tour  de cou à défaut de masque) mais avons pu un peu parler, lui était presque guilleret : tant qu'il va bien, la vie durant #LeConfinement ne changeait pour lui pas grand chose. Et puis, il en a vu d'autres, au cours de sa longue vie. Ça faisait du bien de le voir en forme et de lui parler. 

Le temps s'est gâté au cours de la journée ; le sachant, j'avais surtout prévu de lire ("The Beatles tune in"), ce que j'ai fait avec bonheur. C'est fichtrement bien écrit et le temps que je suis dans le Liverpool des années des futurs-Beatles enfants, j'oublie le dur maintenant et ses dangers viraux. Ces dangers anti-démocratiques aussi, y compris en France. J'ai particulièrement bien dormi pendant la sieste. Les 8 km du matin n'y étaient pas pour rien.
JF poursuivait sa plongée dans l'univers d'Agatha Christie, avec une délectation qui ne faiblit pas.

Il a bossé pour son club de pétanque et s'est désolé du fait qu'à La Haye du Puits ils ne ré-ouvrent pas. Problème du nombre d'adhérents / superficie du club. Et sans doute qu'ici les gens sont davantage soucieux de leur santé qu'en grande ville où à un moment donné on peut être tentés par une attitude de type "foutus pour foutus".

Le Fiston est bien arrivé sur son lieu de suite de confinement, enfin réuni avec son amoureuse. J'ai bien aimé qu'en Italie ils aient précisé au moment du déconfinement, vous pouvez désormais vous regrouper en famille "ou avec toute personne avec laquelle vous avez une relation stable".

Violente tempête de vent le soir tandis qu'à Paris et en Île de France, une odeur généralisée de souffre semblait gêner les gens. Il semblerait qu'elle vînt des égouts après les très fortes pluies de la veille. J'en ai profité pour répondre à quelques mails dont un qui m'a fait bien plaisir et un autre qui m'a appris qu'un ami avait été malade (ainsi que son épouse) mais n'en avait rien dit. Plusieurs de mes ami·e·s ont procédé ainsi, ils n'ont pas dit qu'ils allaient mal, se sont faits discrets et puis un bon moment plus tard sont venus expliquer pourquoi ils avaient été un peu plus en retrait que simplement confinés. 

Je n'ai pas regardé les infos italiennes car le vents soufflait si fort que ça m'a paru être trop d'efforts. Les suivre est moins important qu'au début, à présent les différents pays en sont aux affres du déconfinement alors que l'épidémie n'est pas achevée ni le vaccin trouvé. 

Un des blogs que je suis (Prof en scène) m'a entraînée par , je ne connaissais pas Kari Rueslatten et j'aime beaucoup. J'ai aimé aussi particulièrement son billet de samedi. Ce qu'il dit de la voix des élèves.

Dr Caso évoque la fatigue particulière des réunions en ligne, qu'elles soient professionnelles, amicales ou familiales et parle d'un épisode d'une série qui préfigure le monde d'Après (hélas disponible seulement sur CBS et donc pas en France même en payant je crois).

Beau billet chez Pep. Je crois que l'on est un paquet à ne pas avoir trop hâte d'être déconfiné·e·s. 
Alice évoque les hyper ou super-marchés silencieux et sans foule et combien c'est finalement mieux.

La nouvelle video de Fabio Wibmer montre ses limites en même temps qu'il y a comme toujours quelques trouvailles et que quand même il faut le faire. Je n'aime pas le rôle qu'il y fait jouer aux deux seules femmes. Même si c'est censé être de l'humour, il y a non loin de là un petit fond de beauferie. Je pense qu'à un moment quand on gagne ainsi sa vie mais qu'on devient obligé de continuer par contrat à jouer les casse-cous, on finit par en avoir plus qu'assez. 
En même temps ne faisant précisément pas partie des casse-cous, même si j'aime repousser mes limites - mais pas avec des risques vertigineux, seulement avec du risque d'épuisement -, peut-être que justement je n'en sais rien de comment ça fonctionne dans leur tête. Il se pourrait qu'ils ne se sentent vivants que lors de la mise en œuvre d'un défi.

En allant courir le matin j'ai repéré un peu avant la maison de la garde-barrière 36, un petit oiseau tête noire ailes jaunes dont j'ignore le nom et ne connais pas la voix - il fut silencieux tout le temps qu'il virevolta non loin de moi -. Ce n'était pas un moineau friquet que je sais à présent repérer. J'ai oublié ensuite de rechercher. 

 

Lien vers le site de la santé publique en France 
Liens vers des statistiques :

Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
4 176 540 cas (dont : 283 660 morts (80,739 morts aux USA) et 1 487 454 guéris) 


Chroniques du confinement jour 51 : des retrouvailles à distance et ma foi, ce qui ressemblait fort à une journée de boulot.


    À présent le sport des journées sports passe sans besoin de longues récupérations, même si une petite sieste s'est intercalée ce matin après le short legal morning run (very short puisque JF poursuivait sa formation à partir de 8h30 ; dès lors je n'ai pas fait de séance). Et les séances de Tabata ne semblent plus aussi éprouvantes. Je parviens même à faire correctement le mouvement des burpees (jusqu'à présent la "descente" me posait un problème). Dommage que l'on sente de partout la fin du confinement, sans pour autant pouvoir reprendre les activités telles que la natation, sinon je commençais à améliorer sur certains points ma conditions physiques. 
(grand merci à Romain Pourrat, soit dit en passant). 

Un des indices du fait que le confinement me fait du bien se cache dans un groupe que nous tenons de notre club et dans lequel un défi abdos - squats - pompes a été lancé par l'un de nos coachs. Au début j'étais la 10 ou 11 ème du jour à m'inscrire comme ayant accompli ma série quotidienne. Puis j'était vers les 5 ème à 7ème. À Présent je suis souvent la 2ème ou 3ème. Bien sûr nombre d'entre nous font plutôt leur gymnastique à un autre moment de la journée que le matin de bonne heure. Et depuis cette semaine beaucoup ont repris le travail en s'y déplaçant. Il n'empêche que je me réveille naturellement plus tôt qu'au début du confinement, la fatigue nait de mes activités de chaque jour, je ne traîne pas des semelles de plombs d'un déficit que chaque jour creuse. 

Carl Vanwelde s'interroge Quand donc finira ce cauchemar ? ll parle de l'épidémie plutôt que du confinement, je pense. Seulement je me rends compte que tant que nous ne sommes pas malades ni nos proches ni nos enfants, je ne vis pas cette période comme un cauchemar. Je ne sais pas la vivre comme un grand bonheur car je sais les souffrances des uns et des autres, j'ai des ami·e·s qui ont perdu qui un proche qui un parent, et je suis les témoignages de soignants, et je vois bien ce qu'on nous concocte politiquement et les lendemains qui sous couvert de crise induite par l'épidémie seront d'encore plus de manque de respect de qui travaille et d'encore plus d'exploitation. 
Seulement le fait est que je ressens le confinement d'une part comme enfin de la liberté : celle de disposer de mon temps, même si c'est à l'intérieur d'un lieu géographique fort limité ; et d'autre part comme d'une protection, d'un abri, et pas uniquement contre le virus mais contre les conditions de vie devenues de plus en plus coupantes au fil des ans, en particulier dans le monde du travail. On s'arrange de nos jours pour écœurer même les gens de bonne volonté, en les pressurant jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus et en leur reprochant perpétuellement de nouvelles imperfections. Dans le même temps les dirigeants n'auront jamais été globalement (oui, je sais not all ...) aussi incompétents. Et arrogants, tant qu'à faire. 

J'ai presque envie d'écrire comme le faisait Couac hier

"Vraiment, tant qu'on ne nous proposera pas un truc qui fait rêver [...], je ne remettrais pas les pieds dans la vie habituelle. Inutile d'insister."

Et puis je suis heureuse d'avoir enfin un conjoint digne de ce nom, quelqu'un avec qui je partage effectivement ma vie quotidienne. Nous avons fêté aujourd'hui nos 31 ans de mariage et Le Confinement est la première période durant laquelle nous sommes vraiment ensemble : soit le travail nous happe, et autrefois nous occuper des enfants, soit je suis une veuve de la pétanque, soit nous avons été ensemble mais dans des périodes de lourdes inquiétudes (maladies des parents, période de crise de la maladie de notre fille). Or être ensemble sous l'emprise d'une forte inquiétude, ça n'est pas tout à fait comme l'être, c'est surtout être sous son emprise à elle et se serrer les coudes pour faire avec. Alors ces bientôt deux mois ensemble vraiment ensemble, sans monsieur qui se barre sans arrêt, c'était une grande nouveauté. Je savais qu'on s'entendait bien sur nos temps résiduels, je sais désormais que nous nous entendons bien sur nos temps de pleine activité.
Cela dit, je suis sans illusion, sa sacro-sainte pétanque et ses camarades de jeux lui manquent bien davantage que moi la natation (qui me manque pourtant fort). À peine seront-nous rentrés qu'il disparaîtra à nouveau. On est toujours le pis-aller d'une autre ou d'une autre activité. 
Et je serai pour ma part happée par mon nouveau boulot. Que j'ai une jolie hâte de découvrir, et de nouveaux collègues, de nouvelles compétences, une nouvelle entreprise, mais pas sa conséquence qui sera qu'à nouveau comme presque toujours, je rentrerai le soir pour me préparer pour le lendemain, faire à peine deux ou trois bricoles, et dormir et que seuls les week-ends seront miens.

En attendant, j'en profite, même si mes journées sont bien occupées - avec la bonne forme physique, il y a un vrai rythme désormais, et au vu de la désinvolture de nos dirigeants, qui s'en foutent si meurent les gens, ils veulent seulement ne pas perdre leur pouvoir, ne pas être mis en cause pour ce qu'ils auront fait qu'il n'aurait pas fallu et pas fait qu'ils auraient dû (ce qui nous sauvent car ils sont au moins contraints de sauver les apparences, et du coup pour partie nos vies), et s'efforcer que des profits même amoindris puissent continuer d'enrichir ceux qui ont financé leur accession aux postes de pilotages de l'État, j'ai moins de scrupules à détacher ma pensée du sort dramatique général pour la concentrer sur mes apprentissages et travaux. 

J'ai donc été efficace dans mon travail du jour pour le comité de lecture dont je fais partie ces temps-ci. Même si une partie de l'efficacité eu lieu dans la chaise longue au soleil (frais) au jardin, puisque l'Homme causait à l'intérieur avec trois autres personnes dans le cadre de sa formation (dont il a finalement été très content, j'ai beau le connaître, je m'étais encore laissée piéger par sa drama-queen attitude), et que la pièce est unique. C'était une efficacité aux fausses allures vacancières.

Et efficace aussi à creuser quelques pistes de documentation, un rêve dans lequel un couple menait une vie minimaliste et régulière à la Jeanne Dielman (son gagne-pain particulier en moins) m'ayant mené à des articles concernant Chantal Akerman dont celui-ci (Libé, Luc Chessel) et celui-là (sur cinergie.be) qui m'a fait prendre conscience d'une de mes angoisses spéciales confinement ou plutôt épidémie de Covid-19 : la peur d'apprendre "de l'extérieur" par les médias pour par une personne venant m'interroger dans le cadre de son métier, le décès d'un·e ex-proche ou de quelqu'un avec qui j'ai un lien juste un cran pas assez intime pour que je fasse partie des personnes directement averties. Et ensuite puisque les cérémonie funéraires sont réduites au strict minimum, ne pas même pouvoir borner la violence du chagrin par la participation à un moment collectif de recueillement.  

La messagerie regorge de messages de reprises : nous allons ouvrir, il faudra faire comme ci ou comme ça. Fort beau message de la librairie Ptyx, soit dit en passant.

La soirée aura été égaillée par un Paris-Carnet confiné, mené sur Zoom par Otir qui interrompait pour nous (il devait être 15h aux USA) sa journée de travail. C'était bien de se revoir même si ça n'est que comme ça. Ma connexion fragile a étonnamment bien fonctionné. Et MGZALLP qui marchait nous aura fait voir l'Arc de Triomphe et ce Paris vidouille qui bientôt disparaîtra [au profit du Paris à foules].

LT vespéral des TG italiens, on en est au stade où l'on pense "Ça suit son cours" d'une situation qui compte dans les 300 morts / jours ; et d'un début de déconfinement, qui semble certes se passer plutôt bien (si l'on en croit la Rai News 24), mais bourré d'incertitudes, même si moins hasardeux qu'en France.

J'ai appris au passage que Florian Schneider, l'un des fondateurs de Kraftwerk venait de mourir, à 73 ans (mais plutôt d'un cancer, si j'ai bien suivi).

 

PS : Je le note ici car c'est peut-être symptomatique de la période : JF a reçu sa paie d'avril seulement aujourd'hui, légèrement amoindrie du fait du chômage partiel (rien de dramatique). 
Et là je le note pour moi en tant que pense-bête : j'en ai profité pour régler les frais de copropriété. Dont une part d'appels de fonds pour des travaux de ravalement de la cage d'escalier. Quand auront-ils lieu, alors qu'ils auraient dû sans l'épidémie déjà être en cours ?
En Normandie passés les quinze premiers jours si calmes, quasi désert sauf pour les courses, les camionnettes d'entrepreneurs locaux de travaux avaient déjà repris leur circulation. 

PS' : J'ai acheté le Canard Enchaîné en ligne comme pratiquement depuis le début du confinement, seulement j'ai été si occupée que je n'ai pas eu le temps de le lire. Du tout. 


 

Lien vers le site de la santé publique en France 
Liens vers des statistiques :

Wordometer covid-19 coronavirus pandemic (depuis quelques temps le plus complet, entre autre parce qu'il indique le nombre de tests ; un pays comme la France qui teste jusqu'à présent très peu a forcément moins de cas officiels que de cas réels)
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE
3 802 230 cas (dont : 263 091 morts (73 797 morts aux USA) et 1 285 716 guéris)