On peut être au chômage et travailler sérieusement

 

    Ce fut mon cas aujourd'hui (et les autres jours de cette semaine aussi, si j'y réfléchis, mais plus particulièrement aujourd'hui) : même si je suis partie à la BNF plus tard que je ne l'aurais voulu (passer à la banque, ce genre de choses ...), j'y aurais passé l'essentiel de la journée à différentes choses bien studieuses, sérieuses et qu'il fallait faire.

En travail personnel, j'ai avancé dans ma préparation de l'émission de mercredi prochain sur Cause Commune. La lecture de l'ouvrage de mes invités n'est pas la même que celle que j'effectue pour une sélection en librairie ou en vue d'un article à rédiger ou d'une émission à assurer seule, et ne ressemble pas tout à fait à une lecture personnelle sans travail ultérieur déterminé. C'est une lecture avec réflexions sur la structure et les thèmes, les connexions, les possibilités de questions avec développements qui pourraient éclairer les lectrices et lecteurs potentiel·le·s et leur donner envie.

Je relis d'anciens billets de blogs aussi. L'idée étant d'établir des liens ou au moins de mieux comprendre certains éléments, des enchaînements. 

C'est stimulant, ça me redonne de l'énergie, même si cela n'empêchera pas un gros coup de pompe de m'assommer en fin d'après-midi. Comme le vent semble à nouveau fort et un brin tempétueux, je me demande si une chute des pressions n'est pas en cours, qui expliquerait mon surcroît soudain de fatigue forte. 

Alors je m'accorde du temps personnel : regarde un très intéressant documentaire sur Vilmos Zsigmond qui fut dans les années 60 et 70 à Hollywood le chef op' des plus grands. Son travail sur la lumière était impressionnant et poursuis grâce aux Archives de l'internet où il eut le privilège d'être référencé, la reconstitution de mon fotolog disparu (1). J'avais effectué des sauvegardes à marches forcées lorsque j'avais appris sa disparition prochaine, seulement par manque de temps n'avais pas tout bien récupéré (2). Alors méticuleusement j'entreprends de combler les cases manquantes. Sans y prêter attention j'arrive au mois de février 2006, ce moment pour moi du plus grand déchirement affectif vécu jusqu'à ce jour, une rupture subie d'une très forte amitié.
D'autres duretés de la vie ont mis celle-ci à distance, j'apprécie toujours le travail de la disparue et ses engagements politiques, je suis parvenue à faire la part des choses. 

Il n'empêche que pendant longtemps je devais me préparer à la croiser (la personne ou son travail ou des souvenirs personnels la concernant) sorte d'équivalent mental au fait de contracter ses muscles en vue d'un effort physique. Or là je ne me méfiais pas, je n'avais pas vu que j'arrivais aux jours fatidiques et voilà que c'est passé, pas de cœur serré ni de larmes aux yeux, seulement la tristesse d'un malheureux gâchis, et peut-être davantage pour elle, finalement, que pour moi, aussi curieux que cela puisse sembler de penser ça. Je me suis sentie infiniment légère d'être enfin hors d'atteinte de celui-ci de mes chagrins.

L'autre réconfort du jour fut d'avoir pu remettre mes semelles orthopédiques que j'avais cru volées, toujours avec mon sac d'ordi le 17 octobre 2017. En fait celles que j'y avais glissées ce soir là n'étaient pas les toutes nouvelles, contrairement à ce que je croyais, mais la paire de secours. Et les nouvelles, intactes, étaient restées dans une paire de souliers que je porte rarement, et particulièrement en cas de très mauvais temps. La tempête Ciara aura eu le mérite de me les faire retrouver. Leur réapparition en plus qu'elle m'est fort utile me réchauffe le cœur fort exagérément.  

Un de mes bracelets c'est cassé (pas la première fois) j'ai heureusement pu le reprendre avant qu'il ne tombe et ne disparaisse à jamais. Juste après, alors que j'allais aux toilettes, j'en ai trouvé un, posé à l'endroit des grands accès désert où trône un téléphone à l'ancienne sur une sorte de bureau que j'ai toujours vu vide. Je l'ai déposé aux objets trouvés au vestiaire Est en remontant. La personne qui l'a pris n'a même pas pris le temps de noter quoi que ce soit dans le registre. Ça n'était un bracelet fantaisie, une sorte de ressort doré, mais quand même, quelle désinvolture !

Soirée crêperie offerte par Le Fiston pour fêter sa toute prochaine nouvelle vie. C'est classe de sa part. Et intelligent : nous en avons profité pour réfléchir ensemble à quelques points logistiques et d'intendance.

Je travaille encore un peu une fois rentrée, écris ici.

 

Sur le front du 2019-nCov : 60364 cas toujours essentiellement en Chine, dont 1370 morts et 6292 guéris. Des articles ici ou là sur les conséquences politiques en Chine, certaines mesures drastiques, certaines conséquences économiques - les articles tendant à minimiser nos problèmes d'approvisionnements -. Des personnes que j'ai croisées aujourd'hui, des conversations entendues, personne n'en parlait. Paris draine moins de touristes, à vue de nez, seulement février est rarement la période la plus propice de l'année.

Les nouvelles générales du pays partent dans tous les sens, le gouvernement dit tout et son contraire, notamment sur l'écologie, le débat parlementaire sur la réforme des retraites se noie dans la plus totale confusion, les épreuves de contrôle continu comptant depuis cette année pour le bac réformé semblent un casse-tête sans nom pour professeurs et chefs d'établissements (sans même parler des mouvements de protestation, des annulations, des gardes à vue de jeunes pour de simples manifs locales) et le maire de Levallois- Perret sorti hier de prison comme à l'article de la mort s'est offert un marathon médiatique, ce qui a déclenché indignation et sarcasmes. Comme je n'y ai regardé de près que le matin avant de partir et le soir après le dîner, j'ai eu un effet de cumul qui donnait la certitude que le Grand N'Importe Quoi l'avait définitivement emporté.

Ça pourrait être drôle, la façon dont tout part dans tous les sens, si ça n'était pas diablement inquiétant. 

Petite surprise du soir : alors que ma lecture filée dans "Côté papier" concerne les conséquences du coup d'état du 17 octobre 1987 au Burkina Faso, j'apprends ce soir par un article sur Médiapart, qu'une reconstitution de l'assassinat de Thomas Sankara vient d'avoir lieu. Le sujet serait donc encore brûlant.

 

(1) Parce que fotolog lui-même, après une première résurrection, semble avoir disparu complètement. 

(2) Sans doute aussi qu'une partie n'était que sur le disque dur que je m'étais fait voler avec l'ordinateur dans mon sac en octobre 2017. Et en copies sur Flickr mais sans indexation.

 


Moi aussi (J'ai décidé de reprendre la photo)


Capture d’écran 2019-07-17 à 16.06.24   C'est un besoin qui est venu alors que j'effectuais ma recherche d'un couple (texte, photo) perdu et que je constatais la disparition entière de fotolog (1) : l'envie de me remettre au journal photo, avec le côté "une photo par jour" auquel je ne saurais dire exactement pourquoi, Instagram pour moi ne correspond pas - plus dans le phénomène de réseau, d'instantanés partagés, moins travaillé, sans tri préalable, des choses comme ça ? -. Alors j'ai réactivé mes Clandestines sardines puisque ma suite du fotolog je l'avais déjà. 

Il convient d'effectuer ce petit travail quotidien le soir tard ou tôt le lendemain, c'est peut-être la contrainte même qui me manque, un micro-barrage illusoire de plus face à la vitesse de défilement du temps. 

Voici donc pour hier : L'herbe grillée du tramway

L'amusant de l'affaire c'est que la même recherche d'un billet photographique d'il y a dix ans, m'a conduit ce matin à découvrir de François Bon avait repris le fil de son Petit Journal, que c'était tout récent et que même si ses photos, lui les travaille sans doute alors que moi très peu ou non (2), c'était dans l'air du temps de reprendre à effectuer et partager des images quotidiennes avec un bref texte associé.

J'éprouve aussi grand besoin de témoigner au jour le jour de ma ville de mon quartier en pleine mutation.

 

(1) Heureusement anticipée ; je dispose de sauvegardes, car j'avais pris soin de les doubler, voire tripler (l'ordi volé en 2017, le disque dur externe spécial photos qu'hélas j'avais dans mon sac ce jour-là, flickr). Il n'empêche qu'à un moment donné fotolog avait semblé bénéficier d'une résurrection de bonne tenue, respectueuse de nos historiques et que je suis triste qu'elle ait hélas aussi disparu.  

(2) Manque de compétences et manque de temps, je me contente parfois d'un recadrage ou d'une très légère retouche mais je ne sais (plus) rien des finesses, de l'élimination du bruit, des rééquilibrages, de l'usage des calques. En fait j'avais photoshop sur l'ordi que l'on m'a volé et je ne l'ai pas racheté / réinstallé. C'est aussi que fin 2015 j'avais failli me professionnaliser dans cette direction et qu'à cause de l'attentat au Bataclan et de ses conséquences pour la personne que j'aurais pu assister, la porte s'est refermée. En réaction, comme pour me préserver, je me suis désintéressée du domaine au complet. 
Heureusement, pas de la prise d'images, pas des instantanés. 

    


Quelques photos d'il y a deux ans

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Je poursuis mon tri, sauvegarde, ménage de photos à grandes enjambées, car j'ai vraiment besoin le plus rapidement possible que mes appareils cessent d'être saturés.

Voici quelques photos du printemps 2017 dont j'ai peu de souvenirs du point de vue des petits événements et pensées personnel·le·s : je suis accablée par un deuil (ma mère après une sorte d'agonie de plusieurs mois), le poids que le voisin voleur fait poser sur nos vies pile à ce moment-là et un changement d'emploi. Le nouveau étant particulièrement prometteur j'espère pouvoir m'y donner à fond, être heureuse du résultat, avoir un niveau gratifiant de liberté de décision. Je vais vers mon premier triathlon et ainsi n'ai pas une minute à moi. 

De ce fait les photos que j'ai prises en cette période se sont détachées de ma mémoire : je n'ai que peu de souvenirs sur leur prise de vue, ni mes intentions. Comme si une autre personne les avait prises, quelqu'un dont le travail sur les images me serait familier, mais qui ne serait pas moi-même. 20170530_145104(0)

 

Ponctuellement une intention me revient, par exemple pour qui suit, prise du RER C, je souhaitais que la Tour Eiffel soit cachée, je m'étais amusée à viser l'instant précis

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Photos éparses

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    À force de cavaler, au sens propre et figuré, j'ai négligé de faire le ménage, et dans l'appartement et dans les mémoires électroniques de mon ordinateur et de mon téléfonino, voilà que tout est saturé et que les mises-à-jour ne peuvent s'effectuer.

Me voilà contrainte aujourd'hui à une sorte d'arrêt au stand, tris, copies, suppressions, de photos principalement, afin de pouvoir ensuite redémarrer.

À l'ordinaire, si quelque chose chez moi est bien classé, ce sont les photos. Répertoires par mois de prises de vue et double sauvegarde voire triple avec le Time Machine.

Seulement voilà, il y a toujours quelques images qui pour des raisons que j'ignore, probablement des interruptions de connexion en cours de transmission, à moins que quelque cliquer-glisser hasardeux, se retrouvent dans des dossiers inattendus. 

Le ménage de ce jour m'a donc permis de glaner dix images, l'une d'elle datant de février 2016, la Seine en crue à l'Île de la Jatte, la plupart de 2018 : fête de la musique à Levallois avec Klosman aux manettes - dont l'une assez étrange -, quelques-unes d'un dépannage à la volée sur les Champs-Élysées lors de la dernière étape du Tour de France vue des fenêtres la Maison du Danemark, un éclat de soleil sur trois arbres de la forêt de Saint Germain en Laye et un portrait de moi lors d'une rencontre que j'animais en janvier 2018 à la librairie Charybde où je travaillais. DSC00668

 

 

J'aime bien cette sorte d'aléa qui me fait retrouver quelques bribes, principalement de l'an passé qui me paraît si loin déjà tant l'année a été bien remplie et tant ça continue à fond les manettes. 

Tant que la santé suit, on ne s'en plaindra pas, mais jeter un œil en arrière est assez vertigineux - hein ? quoi ? j'ai grimpé tout ça ? -.

J'en ai fait une sorte de mini album


365 (Une photo par jour pendant une année)

 

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Il y a plusieurs jours déjà que je me suis dit que ça serait une bonne idée pour moi de relever le défi qu'Anne s'est fixé : une photo par jour pendant un an.

Je le faisais du temps du fotolog. Et d'ailleurs ça serait peut-être l'occasion idéale, puisque qu'après une disparition brutale sans préavis en janvier puis un retour en mode "Chronique d'une mort annoncée" (pour le 20 février), celui-ci semble (toujours sans la moindre explication) avoir ressuscité, de l'utiliser à nouveau. 

J'ai besoin de jalons d'écriture et de photos quotidiens. La plupart du temps, la vie trop remplie pour prétendre à davantage mais au moins ça.

Aujourd'hui, pour les enfants, en France, c'était la rentrée. Bonne date pour commencer.

Allez hop c'est parti !

Et comme ma confiance en fotolog se trouve désormais un brin écornée, je m'efforcerais de maintenir une forme élégante de sauvegarde par ici.

 


BDJ - 160224 - Journée active à la maison

 

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(bonheur du mercredi 24 février 2016) Ç'aura été une journée douce, consacrée plus qu'à toute autre choses à la sauvegarde du fotolog (puisque la date fatidique du 20 février semble avoir donné lieu finalement à un sursis). 

Le bonheur aura consisté à éprouver au bout du compte plus de doux plaisir à retrouver certaines images, y compris celles d'Uccle, que de chagrin gratté. Une photo ainsi retrouvée de mars 2012, même si elle m'oblige à constater combien j'ai vieilli (après les 7 et 8 janvier 2015), ne me plonge finalement pas dans des considérations si tristes que ça.

Sans doute que le bonheur du jour c'est aussi de savourer que j'ai retrouvé du travail et quelque chose de vraiment bien, et ça redonne courage (pour tout le reste aussi). 

C'est aussi le jour où je boucle nos inscriptions aux 10 km de Clichy, façon de revenir à la situation plutôt heureuse d'avril 2013, en tout cas pour ma part. Comme si passé les tempêtes et les tristesses, je reprenais ma vie en main là où je l'avais un tantinet perdue : et donc un nouveau boulot dans une vraie librairie indépendante et la course à pied, là où nous avions été contents une première fois d'y arriver.

 

billet publié dans le cadre des Bonheurs du Jour.
C'est l'amie Kozlika qui a lancé le mouvement et le lien vers tous les bonheurs (pour s'inscrire c'est par ici- grand merci àTomek "qui s'est chargé du boulot -) 

Chez Couac hélas pas de bonheur 41

Billet commun avec Bella Cosa 


BDJ - 160219 - Un ciel de fond d'écran et quelques retrouvailles (avec d'anciennes photos)

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(bonheur du vendredi 19 février 2016)

Je consacre ma journée aux sauvegardes du fotolog, ce boulot de fou à la façon artisanale dont je le fais mais qui reste très satisfaisant dans une période où j'ai l'impression que globalement depuis ma sortie d"'Usine" et alors qu'il s'agissait d'écrire, je n'ai pas avancé - j'ai certes écrit mais rien de non-éparpillé, j'ai aimé, j'ai aidé, j'ai travaillé mais au bout du compte rien que de la simple survie -. 

Retrouver tout ce petit travail photographique quotidien me force à considérer que tout ça ne fut pas rien, ni non plus totalement en vain et à limiter les chagrins dans leurs quartiers déjà bien assez vastes : un lien affectif profond et fort perdu, un ami assassiné. Me permet de voir que j'ai fait de belles rencontres, au long de chaque année, et que je vais vraiment mieux depuis que j'ai appris ce métier de libraire, certes d'avenir incertain mais qui existe encore et dans lequel j'ai ma place.

Le bonheur de ce vendredi studieux, passé penchée sur l'ordi aura donc été quelques retrouvailles, dont celles du Jimmy Dean du Nord,  et en regardant par la fenêtre un ciel digne d'un fond d'écran de machines consensuelles - à la tour près -. Ça me rappelle les premiers PC et il n'en faut pas plus, un jour bon et calme, et productif personnellement, pour m'amuser.

PS : Ce ciel bleu, il ne faut pas s'y tromper : il fait plutôt froid.

 

billet publié dans le cadre des Bonheurs du Jour.
C'est l'amie Kozlika qui a lancé le mouvement et le lien vers tous les bonheurs (pour s'inscrire c'est par ici- grand merci àTomek "qui s'est chargé du boulot -) 

Chez Couac le bonheur 36

Billet commun avec Bella Cosa


Deux ou trois souvenirs d'avant ma vieillesse - fotolog


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Amusant comme en retraversant mon fotolog en accéléré, je retombe sur quelques images qui pourraient ressembler à des photos prises, pendant un tournage en général, pendant le tournage du film d'Arnaud Desplechin "Trois souvenirs de ma jeunesse" en particulier (1)1279709689814_f

Quelque chose dans l'ambiance, les lieux et les attitudes des gens.

 

 

 

 

(1) Ce qui est d'autant plus curieux qu'il ne s'agit pas d'un cinéma qui recherche les effets d'hyperréalisme. Ou alors serait-ce ma façon de photographier qui cherche les scènes de cinéma que la rue peut offrir ?

[Photos prises respectivement à Roubaix le 8 avril 2012 et à Paris près de Notre Dame le 17 juillet 2010]


Dans la série C'est plus comme ça


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Dans la série C'est plus comme ça, l'image de l'avenue dans Clichy, à présent c'est un hôtel à la place de l'espace vide. 

À la différence de bien d'autres photos prises par hasard peu avant que les lieux ne changent, celle-ci a été prise alors que le chantier commençait (on voit d'ailleurs la grue) et dans un souci de garder une trace. Je suis contente de l'avoir prise et à présent retrouvée.

L'un des arbres a survécu.

[mardi 27 mars 2012 08:52, Clichy la Garenne]


Simple street views - sauvegarde du fotolog


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Au gré de mes sauvegardes du fotolog, je ne peux que constater mon attachement certain, et pas si volontaire, pour les photos de rien, pas spécialement bien cadrées, ni belles, sans sujet précis si ce n'est un instant, un instant de vie générale, la ville et ses passants.

Et le souvenir que c'est précisément ce Rien de spécial que je voulais capter, car il n'est pas évident de témoigner du Rien de spécial parfait.

[avenue Franklin Roosevelt, jeudi 15 mars 2012 15:16:45]

 

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