La maladie de l'encre

    Capture d’écran 2018-12-23 à 21.59.21C'est un touite de Matoo qui a attiré mon attention sur un autre, de Métaninja que je ne connaissais pas et voilà que j'apprends que la forêt de Montmorency, composée à 70 % de châtaigniers voit cette espèce atteinte par la maladie de l'encre qui est d'autant plus redoutable que des périodes pluvieuses ont précédé des périodes de sécheresse. Pas de traitement connu à ce jour alors c'est un excellent prétexte, sous couvert de tenter de borner les zones contaminées et de sécurité (ça se conçoit, les arbres fragilisés aux racines peuvent tomber) pour procéder aux abattages et exploiter le bois.

Le communiqué de presse de l'ONF peut être consulté en suivant le lien de cet article.

Je l'avoue je commençais à croire à un projet immobilier monstrueux - il y avait bien un projet de centre commercial géant Europacity, qui même s'il semble être abandonné peut renaître ailleurs pas loin - et à une surexploitation forestière éhontée. Je reste un brin dubitative quant à l'ampleur des abattages. 

Une forêt qui se meurt c'est toujours triste. Il se trouve que c'est ma forêt d'enfance et d'adolescence, que j'avais retrouvée avec bonheur en 2016 par le double biais d'un joli emploi à Montmorency et de la pratique de la course à pied. Comme pour Taverny, ça n'aura été des retrouvailles que pour une forme d'adieu. 

Grand merci à Matoo et Métaninja pour l'info. C'est toujours mieux même en très triste de connaître une explication. 

Les arbres, les abeilles et les papillons se meurent et pas seulement ici. Les soubresauts politiques si sombres et violents soient-ils ne sont peut-être que secondaire face à un péril d'avenir qui semble se préciser. Corneilles, on compte sur vous qui êtes capables de raisonnements combinés

 


Les jours heureux (au travail (pour le reste, un peu moins))


C'était une belle belle intense journée de boulot, de celles où tout s'enchaîne, de messages le matin jusqu'en soirée organisée. Avec le sentiment de pouvoir faire avancer les choses et un ami qui m'a fait une joie immense en acceptant de venir comme auteur invité alors qu'il viendra de pas sauvagement tout près.

Du coup les tracas immobiliers (vente qui tarde, diagnostic douteux), et ceux de victimes de vol (dans l'autre maison, en Normandie) ne semblent pas si forts. 

Nous avons récupéré quatre objets dont l'un n'était pas celui que l'on croyait. Par rapport à tout ce dont nous nous sommes faits dépouiller, c'est peu. Cette affaire nous aura coûté environ 1500 €, plus que ce que je gagne en un mois. 
Les propriétaires ont fait vider la maison qu'occupait le voleur, réparer la porte du type qui était cassée également et changer la serrure. Il est probable que l'homme ne reviendra plus. Je me dis que dans deux ans mettons il sortira de prison et qu'il sera sans affaires personnelles et sans toit. Alors il ira ailleurs et il recommencera. Ça semble sans issue. Il a eu sa chance avec cette femme de la petite ville qui l'aimait, qui a tenté de briser le cercle des poisses successives, qui se cramponne à son dur boulot. Mais il est incapable de rester stable bien longtemps. Et d'avoir le courage d'endurer un de ces jobs physiques de ceux destinés à qui n'est pas qualifié.

Je pense à ce cousin par alliance qui a si brutalement quitté la famille. Qui nous a raconté à chacun des craques à des degrés divers. J'ai l'impression que nous avons tous été victimes d'une escroquerie affective. À nouveau me revoilà en train de me poser la question de Comment cet homme-là a-t-il pu agir ainsi, prétendre ce qu'il a prétendu, se révéler si différent de celui qu'il était ?
C'est peut-être la quatrième fois de ma vie que ça m'arrive : avec V. dont l'amitié semblait si solide et sincère, avec le grand B. qui semblait si respectueux mais non, Emmanuel R. volatilisé. Il y avait eu aussi Bernard, mais son cas était différent (1).
D'autres m'ont aussi menée en bateau, mais disons que c'était d'une certaine façon prévisible, que ma confiance en eux avait su rester raisonnable. La révélation n'est alors qu'une pénible déception. Pas de ces moments qui font douter de tout et de tous. 

Difficile de ne pas songer à ce film de Woody Allen dans lequel le jeune qui se met à avoir des idées ultr-réac. est en fait atteint d'une tumeur au cerveau.
Ou à l'histoire de Jean-Claude Romand, et soudain on se surprend à se sentir soulagé que ça n'ait pas fini aussi mal.  

Je m'efforce de me dire que certains des moments étaient sincères, l'étaient vraiment et que c'est seulement à partir d'un instant donné que les choses ont pu dévier. Que la personne de maintenant avec ce qu'elle a fait ou déclaré n'est plus la même que celle qu'on appréciait mais que celle-ci a réellement existé. Qu'on varie tout au long d'une vie.
Il n'empêche que ça fait mal. 
Apprendre que celui qui m'avait si souvent donné des conseils si avisés et qui m'ont plusieurs fois aidée a pu se comporter comme un affabulateur et un bourreau affectif et que dans son travail il maquillait la situation de son entreprise, et que ce que j'avais pris pour un succès était un échec en fait (2), me laisse sciée. Et il y a suffisamment d'indications concordantes pour que je sache que ce que j'ai appris récemment n'était pas inventé.
Bon sang, mais pourquoi ?
Tout est-il tout le temps faux, dès lors qu'il s'agit d'humains ? 

 

(1) Il avait pendant des mois (années ?) prévu son suicide minutieusement. S'inventer une reconversion faisait partie du processus. Nous y avions tous cru. Elle était absolument inventée et il est allé mourir au premier jour théorique de sa nouvelle carrière.
Avait-il d'autre choix s'il voulait qu'on le laisse mourir en paix et également nous protéger de tout sentiment de culpabilité (nous sommes exemptés du fait de n'avoir pas su deviner, il avait tout tellement bien organisé pour faire écran de fumée).
(2) Dû pour partie à des repreneurs qui n'ont pas tenu leurs engagements. Il n'empêche que ça n'est pas l'exemple de succès qui de loin (je n'avais pas les mêmes aspirations, mais la recherche d'une dynamique) m'inspirait.

 

 

 


L'espion qui m'intriguait

Capture d’écran 2016-08-08 à 22.30.54

Je savais depuis que je disposais d'un smart phone que google was watching me, en plus que j'ai un compte chez eux et qu'après bien des essais de moteurs de recherche sympathiques, j'en reviens souvent à celui de cette entreprise, en raison même de sa situation de monopole. Ainsi à la librairie je ne cherche souvent pas tant une information que ce que google peut en dire et c'est hélas précieux pour les recherches avec un paramètre de notoriété - je cherche un livre je ne sais plus l'auteur ni le titre, je sais pas bien l'histoire mais ça se passait pendant la seconde guerre mondiale. Ah et puis la couverture est bleue. Et on en parle beaucoup à la télé ces jours-ci -.
Je sais que mes données sont revendues partout, mais à part d'accroître le nombre de spams, peu me chaut : je n'ai pas les moyens financiers de me laisser tenter par quelque achat que ce soit qui ne viendrait pas d'une nécessité personnelle.


Par ailleurs tant qu'on fait encore semblant de vivre dans une démocratie, je ne crains pas trop une utilisation de contrôle sécuritaire. J'ai bradé moi-même des parts de "privacy" en m'inscrivant sur bien des réseaux sociaux et pour l'heure j'ai un peu l'illusion d'être comme les prolétaires dans 1984 : laissés à une relative liberté car trop insignifiants et nombreux, Accordons aux petits pions l'apparence de leur autonomie de toutes façons si limitée par leur simple survie.

Il n'empêche que j'ai été surprise par la précision - entre autre lors d'un séjour dans Ma Normandie, j'ai pu retrouver le trajet d'une balade que nous avions faite en devisant sans faire trop attention à là où nous allions, tout était cartographié ; et la machine attestait qu'un autre jour notre long entraînement de course à pied avait fait 22,2 km - et le degré de durée d'archivage de la rubrique "Vos trajets" de G. Et que ça recoupe un des nombreux chantiers d'écriture auquel je n'ai pas le temps de me consacrer.

Que part ailleurs c'est plein d'erreurs, mais de sortes d'erreurs qui s'expliquent et sont fort intéressantes à décrypter.

Du coup j'ai réactivé l'option en tout cas pour un temps.

L'espion m'a donc appris qu'aujourd'hui j'avais effectué différents parcours, plutôt bien reconstitués,  mais dont la décomposition n'a pas été sans m'étonner : 

Capture d’écran 2016-08-08 à 22.46.57

La machine ne met en doute que la partie pédestre, laquelle est sans doute vraie. 

Mais je n'ai pas pris la voiture. Et si j'ai passé à l'aller de mon trajet du temps en métro c'était environ 15 minutes.

Enfin, je suis rentrée en vélib ce que l'espion du téléfonino n'a pas détecté.

Je ne vois pas vraiment à quelles activités de ma journée les différentes durées pourraient se raccrocher.

En particulier parce que j'étais à un cours de danse, le téléphone certes non loin de moi mais qui ne participait à aucun mouvement.

 

Je vais poursuivre l'expérience quelque temps, après tout en cas de problème peut-être serai-je soulagée d'être géolocalisable et si on m'accuse à tort d'un crime imparfait, qui sait si je ne serais pas très heureuse d'avoir un alibi électronique (1). Il convient juste de ne pas lui faire trop confiance sur les modes de transports.

Et puis j'aimerais en parler à mes ami-e-s auteur-e-s de polars ainsi qu'à JK Rowling pour ses Robert Galbraith. Il y a là une mine d'utilisations narratives possibles.

(à suivre)

 

PS : Cela dit si vous êtes une personne censée et que vous souhaitez désactiver cette très intrusive option, c'est expliqué par là comment procéder.

 

(1) J'écris ça pour rire mais aussi parce que plus d'une fois il m'est arrivée - entre autres en entreprise - qu'on me reproche ce que d'autres avaient fait, je suppose parce que j'ai toujours incarné celle qui osait ne pas fermer sa gueule quand quelque chose était dysfonctionnel, ce qui faisait de moi un bon usual suspect. On savait aussi que tant que le reproche porterait sur quelque chose que je jugeais ridicule, je ne dirais rien, histoire de ne pas m'abaisser à mon tour en rentrant dans un jeu mesquin. J'étais donc la bonne personne à charger pour qui souhaitait se disculper. Tant pis.


Marilyn lisait


    C'est curieux, alors que je ne peux m'empêcher de me sentir "dans l'autre camp" face aux femmes trophées, non pas tant de n'en avoir rien du physique à la base - de nos jours tout peut être recréé -, mais de n'en avoir rien à carrer de correspondre à ce qui fait rêver les hommes. Il doit quand même bien en exister d'intelligents qui font passer les affinités avant les apparences, je refuse encore de croire que pour tous les hommes (hétérosexuels) les femmes ne sont qu'une sorte de gibier qui saurait parler, alors que je me sens par certains côtés proche de Simone Signoret, que j'ai toujours été en colère de la façon dont Rita Hayworth avait été traitée, j'ai toujours éprouvé pour Marilyn une forme d'empathie, de regret, de respect. Il y avait quelqu'un sous le grimage qui lui avait ouvert la voie du grand succès, mais aussi l'emprisonnait. 

Je savais depuis longtemps qu'elle était lectrice. Je ne sais plus comment, si ça tombe c'était dans une interview d'Arthur Miller sur laquelle j'étais tombée en cherchant quelque chose au sujet d'Henry, mon voisin des temps anciens. Et puis il y avait eu un bel ouvrage édité par Bernard Comment et qui parlait fort bien d'elle

Bref, Marilyn qui lit, je savais. 

Pour autant les photos que partagent Anne Savelli pour l'un de ses travaux en cours m'espantent, me stupéfient. Tant et tant et tant d'images dans lesquelles Marilyn lit. Et certaines si belles, presque naturelles, sans trop de fards, ni trop posées - ou alors c'est du très grand art en mode faire semblant d'un instantané sur le vif -. Je me régale de ces partages en attendant avec une légère impatience qui grandit, l'heure de découvrir le travail issu de cette documentation.

Lire la suite "Marilyn lisait " »


Le quatre-quatre

 

    Tout s'était passé à ce point comme dans un rêve, ou mieux ou pire, c'était comme de rejoindre un rêve que j'avais déjà fait, que lorsque la personne qui me recevait a proposé malgré son emploi du temps chargé de me raccompagner en voiture à la gare "pratique" (1) et que sur le parking là où l'on se dirigeait, j'ai vu un massif quatre-quatre, ça m'a presque soulagée : s'il y avait un bémol, une ombre de truc décevant, c'est qu'on était bel et bien en vrai.

Et puis elle est allée un peu plus loin en fait, vers un monospace familial d'un bleu métallique à me donner des nostalgies, sans doute le véhicule que j'aurais choisi si j'avais eu trois enfants et non deux, l'usage quotidien d'une voiture, et aussi les moyens [financiers].

Intérieurement, j'ai souri.

[Cette journée fut un rêve jusqu'au bout, y compris de voir que l'homme de la maison s'était à se point intéressé à mon expédition soudaine (j'avais à peine pris le temps de le prévenir par texto que je filais), qu'il avait regardé sur google street view - et cru à un autre nom car google street view date de 2011 dans le quartier -, mais ça m'a fait chaud au cœur que ça lui plaise ainsi]

 

(1) Il y a aussi une gare proche mais avec en journée un temps d'attente potentiel long.


De la condition physique nécessaire pour les applaudissements


J'espère que dans cette salle intime ça ne s'est pas trop vu, mais j'imagine que qui nous apercevait de la scène aurait pu croire à un petit couple vieillissant qui n'applaudissant pas à tout rompre marquait qu'il n'avait apprécié le spectacle que moyennement. 

Il n'en était rien, du moins pour la femme. 

Mais elle s'était arraché un morceau de peau à l'auriculaire en rentrant un des outils de travail au boulot. Et aussi stupide que ça paraisse, ça fait fort mal en applaudissant. 

Quant à l'homme il s'était plus ou moins foulé le poignet droit au foot.

Ça limitait beaucoup de l'enthousiasme l'expression.

Bel et regrettable exemple d'apparence trompeuse.

 

Lire la suite "De la condition physique nécessaire pour les applaudissements " »


Trente ans sans (Trente ? Trente !)

(billet écrit en dormant)


    L'homme (1) parlait de Venise élégamment, comme quelqu'un qui aime la ville, en reste extérieur mais n'est déjà loin s'en faut plus un simple touriste. 

Il évoque des lieux.

Je me les remémore. Je connais Venise, j'y suis allée.

Une fois. 

C'était il y a un moment déjà. Pour le Carnaval. Nous étions étudiants. Ah oui alors ça fait vraiment un moment. Février 1984. Il avait neigé. Tu n'as jamais eu aussi froid de ta vie. D'habitude lorsqu'il fait froid on reste à l'abri. Mais là on profitait de la ville, de l'ambiance du Carnaval. On marchait le long des canaux. Tu superposais tous tes vêtements. Pourtant tu claquais des dents. 

Tu avais faim. C'était idiot : vous deviez partir avec un couple d'amis l'idée de Venise c'était d'eux qu'elle venait. Mais tout était trop cher. Ils s'étaient rabattus sur Vienne. Vous, au dernier moment aviez bénéficié d'un désistement, c'était ta mère qui avait vu l'annonce dans le journal, train + hôtel. Même à prix cassé ça dépassait votre budget étudiant. Mais tu n'étais pas du genre à laisser filer une chance, ta philosophie était déjà Ni remords ni regrets. Et de n'en pas éprouver en ne faisant rien qui porte préjudice à autrui ni à la vérité et en ne laissant passer aucune chance sans la tenter. Ça n'est possible qu'en temps de paix.

À ne pas saisir l'opportunité des deux places libérée, tu aurais regretté. Alors Venise, les billets de dernière minute, hop, vous y êtes allés. Mais il n'y avait pas d'argent restant, presque rien, pour manger. Vous mangiez pour deux au petit-déjeuner, qui faisait partie du forfait ; puis tentiez de tenir le coup jusqu'au plus tard possible. 

Le seul luxe fut un chocolat chaud chez le fameux Florian

Donc pour toi Venise c'est la faim et le froid (2). Mais c'était tellement beau quand même.

Vous vous étiez, comme pour Roma, bien plus tard, dit bien sûr, On reviendra.

Et puis plus aucun moment favorable ne s'est présenté, aucune proposition, aucune période pourvue simultanément de temps libre et d'argent. Les festivals de cinéma (La Rochelle et Arras, avec des films qui montrent la vie ailleurs) sont venus se substituer aux voyages que nous n'avions pas les moyens de nous accorder. 

Si nous parvenons (courant 2015 ? si tout va vraiment très bien (rien n'est moins certain)) à sortir du rouge, toutes dettes amicales remboursées, je crois que le premier voyage sera pour la famille à Turin. Puis pour Bruxelles et les amis qui y vivent (et retourner nager dans la piscine de mes rêves ; acheter quelques habits chez le boutiquier hypermnésique ; peut-être éviter de retourner dans l'hôtel dont le portier de nuit/soirées a toutes les raisons de me prendre pour une grande séductrice (3)). Et Toulouse aussi où je n'ai pas pu honorer une invitation par manque d'argent. Je retournerais aussi volontiers à Marseille où des amis me manquent aussi.

Alors Venise, ou Rome, ou la Toscane, à moins d'un coup de chance, c'est encore très loin.

Mais il ne faut pas être triste, si l'on m'avait dit il y a trente ans que je serais encore là trente ans plus tard pour en parler, deux enfants jeunes adultes, une condition physique très honorable, un parcours professionnel vers ma passion des textes, et qu'il y en aurait d'autres (des passions), je ne l'aurais pas cru. Il n'y a guère que la persistance de la dèche (ou plutôt : le retour vers) qui m'aurait paru plausible.

J'espère quand même y retourner, qui sait.

 

(1) Il s'agit de Thierry Clermont qui ce soir à La Libreria présentait son livre "San Michele"

(2) Sauf au matin du dernier jour, soleil radieux, chaleur, caffé en terrasse dans une partie ensoleillée, et ce bonheur-là est resté ancré. Vous étiez amoureux. Jeunes. Fatigués mais en forme. Aucun des chagrins communs, aucune des difficultés majeures ne vous avait encore frappés. Pour autant the Inner Voice, l'aide des aïeux, la sagesse ancestrale des petites gens, m'avait ordonné Profite à fond de cet instant, tu n'en auras pas tant. J'ai obéi. Et trente ans plus tard reste encore intact un souvenir pur, un momento perfetto dans lequel puisser une bouffée d'énergie. Il fallait juste un peu surveiller l'heure pour ne pas manquer notre train.

(3) Dans la comédie à l'italienne qu'est ma vie, cette histoire mérite une scène centrale, un peu. Dans ma collection d'apparences trompeuses elle tient le haut du pavé. On peut vraiment par inadvertance passer pour le contraire de ce qu'on est.


Les joies du zoom (et les apparences trompeuses)


Deux fois deux photos, prises avec et sans. Indépendamment de tout ce que permettent nos outils numériques comme manipulations, ne jamais croire une image sans rien savoir d'elle. C'est ce que nous montre de façon bien plus sérieuse, ce tumblr de Le_M_Poireau dans lequel il reprend les photos sans l'article qu'elles illustraient. Et où l'on voit qu'à moins de connaître déjà le sujet on est la plupart du temps bien incapables de les comprendre (je crois que c'était la chaîne Euronews qui passait, passe peut-être encore, d'intéressantes séquences filmées de "no comment")

P9290031 - Version 2 P9290032

 

 

 

 


P9290044 P9290045


Le château de ma mère

 

P9210018

Il y avait eu en juin la visite du manoir écossais par son propriétaire même, il y eu donc en septembre la visite du château par un jeune châtelain. Décidément 2014 aura été une année somptueuse (par certains côtés).

 

 

(non, je rigole ; il n'empêche que ce furent de(ux) belles journées)

PS : Cette photo est une remarquable "apparence trompeuse" hors champs bien du monde.