"[...] Je ne sais plus ce que je faisais au moment où les premières notes se sont élevées. Je ne sais plus si j'étais totalement concentrée sur l'écoute ou en train de passer l'aspirateur, si j'écoutais sur ma chaîne stéréo ou dans mon baladeur. J'ai oublié les circonstances de la rencontre. Ce que je sais c'est que trois ou quatre mesures ont suffi pour que la voix glisse le long de ma peau jusqu'au siège du désir, que l'effet se reproduit à chaque écoute et quelle que soit l'œuvre, que j'ignorais tout de la beauté à la Claudia Cardinale[2] de la dame lors de cette première rencontre. [...]"
Anna Moffo, la voix d'Eros [Kozlika - 7 novembre 2004]