Le seul problème, c'est les crocodiles


    Avoir des conversations avec des amis qui non seulement partent en vacances mais ont les moyens de choisir leur lieu de villégiature à leur guise, c'est se trouver parfois face à des phrases que l'on aurait jamais cru entendre un jour (1).

En tout cas merci à l'ami qui grâce à cette sentence, m'a permis de bien rire après une journée de travail pas si mauvaise (grand sentiment d'utilité et d'avoir été efficace) mais exténuante (2).

 

(1) Du moins de la part de quelqu'un que l'on fréquente dans la vie de tous les jours. J'imagine que c'est le genre de phrases que Bear Grylls est amené à prononcer régulièrement.

(2) Je me demande combien nous sommes quotidiennement de personnes dans le monde à devoir bosser certains jours pour rattraper sur les ordinateurs de nos clients les dérèglements que les mises à jour de ce système informatique prépondérant dans le monde auront induits. En ce qui concerne mes collègues et moi, c'était un de ces jours-là. 


Une grande fatigue

 

    Sous l'effet d'un deuil et peut-être de l'âge, je m'aperçois que je deviens peu capable de suivre l'actualité, surtout qu'elle était, particulièrement aujourd'hui faite de violences, et plus particulièrement de violences répressives, puisqu'il y avait de grandes manifestation écologiques, contre la mise en place d'un dispositif de rétention de l'eau aberrant (1) pour ne parler que des questions de bon sens.

Alors aujourd'hui j'ai vaqué à mes occupations administratives et domestiques, tenté d'écluser un peu la fatigue, terminer une lecture pour le cercle de lecture dont je fais partie, et été à un entraînement de natation où j'ai subi un passage de grande fatigue (mais l'eau est sympa, elle nous porte). Et au soir j'ai lu les interventions des ami·e·s sur les différents réseaux, dont certains m'ont réconfortée par leur humour.


Capture d’écran 2023-03-25 à 23.07.13

Je devrais être en train de me battre pour nos retraites, mais n'en ai pas la force. Pas même celle de suivre de près ce qui se passe. 

 

(1) au lieu de la laisser en sous sol puis de la prélever on va la stocker dans de vastes bassin (histoire qu'elle s'évapore ?)


La fin d'un arbre

 

    C'était comme un vieil ami, ce grand arbre près de l'ancienne maison du Parc des Impressionnistes. 
Elle devait être rénovée et je craignais pour lui. J'avais vu le médaillon qui indiquait qu'un diagnostic lui avait été appliqué.

Certaines branches, donnant côté rue avaient été coupées.

Ce soir après le travail, quand je suis partie courir, sans pouvoir aller au parc, à cette heure-là fermer, mon cœur s'est serré. Je savais.

Ils l'ont abattu, on ne le voyait plus.

Je me sens triste, profondément. J'ai la sensation d'avoir perdu un ami. 


Au revoir l'Astrée


    C'était ce soir la fête de fin de l'Astrée, parce qu'il était hors de question de partir sans s'accorder un dernier au revoir et c'était bien tout le monde était là ou presque, même celui qui vit à Vierzon.

Manquait Honoré, irrémédiablement mais même sans nous le dire nous pensions si fort à lui qu'il était là un peu, aussi.

Claude, trop fatiguée, n'avait pu venir, et deux autres vieux amis qui vivent trop loin alors nous nous sommes causés en direct par téléfonini interposés.

Et c'était plutôt joyeux, dans l'ensemble au lieu d'être triste, des retrouvailles après deux années de presque pas, et des retrouvailles avant que le lieu ne puisse plus devenir lieu d'accueil.

Finir une entreprise est un sacré boulot.

Je suis très reconnaissante à Michèle et Alain de nous avoir rechauffé le cœur pendant tant d'années et offerts tant de soirées mémorables et entre nous de belles amitiés. Je suis très reconnaissante envers celles qui ont été à l'initiative de cette soirée surprise, qui nous ont permis de nous revoir et de dire proprement au revoir. 
Et merci.


Tri de photos (suite de la suite)


    J'en suis à présent à novembre 2018 lorsque nous étions allés à La Rochelle courir le 10 km et encourager les copains qui effectuaient un marathon.
J'étais restée quelques jours pour écrire à la médiathèque, courir en bord de mer et revoir un couple ami qui s'est installé là pour sa retraite, c'était un moment heureux, comme j'aurais aimé que fût ma vie - hélas je ne suis pas rentière -.

20181127_084341
20181127_084341
20181127_084341

IMG_20181129_005622_318

Le 30 novembre 2018, j'étais de retour à Paris. Je ne sais plus où précisément j'ai pris cette fresque en photo (elle n'est pas géolocalisée), sans doute vers La Défense.

DSC04597

 

En décembre 2018, un week-end de ciné-club a lieu à Ménilles

DSC04623

 

En décembre 2018, je travaille en tant que libraire volante dans le XIIIème arrondissement parisien. Photos lors des trajets

IMG_20181211_142618_818
IMG_20181211_142618_818

Je retrouve parfois une photo dont j'ai oublié le souvenir, et qui me plait bien, celle-ci par exemple, prise le 15 décembre 2018, la géolocalisation dit vers La Villette

20181215_112850À la libraire où je travaillais alors, nous avions reçu Miss Tic qui venait en voisine pour une dédicace. La revoir m'émeut.

20181215_180833
20181215_180833

 

Le dimanche 16 décembre 2018 au matin, je traverse Paris, probablement à vélo pour aller travailler et prends une photo de la place de la Concorde presque déserte.

20181216_103614Je ne me doutais pas que trois à quatre ans plus tard je reverrais Paris ainsi, en allant travailler alors que la plupart des gens était confinée.

Le 18 décembre 2018 dans le quartier du Panthéon, j'ai pris en photo un splendide C215 Victor Hugo

IMG_20181218_135213_914

Je trouve la trace d'un concert de Christine and the Queens, le 19 décembre 2018 ; je l'avais oublié, comme pas mal de choses que j'ai faite dans le monde d'avant la pandémie [de Covid_19]

 

 


Deux disparitions


    Triste week-end bien qu'on l'ait rempli de belles activités (sportives, principalement) : j'apprends par un courrier retourné par la poste qu'une amie n'habite plus à l'adresse indiquée - et par ailleurs qu'elle publie en e-book exclusif en autoédition, un ouvrage en collaboration -. Comme je ne suis plus libraire, me voilà sans recours pour en apprendre davantage. 
Sans compter que n'avoir été informée ni de la publication ni du déménagement, est signe qu'elle ne tenait pas tant que ça à notre correspondance partagée. La pandémie aura été rude quant aux amitiés.

J'apprends le dimanche le décès de Miss Tic que Le Monde confirme. Comme dans le cas de F., j'ignorais la maladie à l'œuvre. Nous ne nous connaissions pas personnellement, n'avions fait que nous croiser en diverses occasions de librairie, mais je suivais son travail, qui tant de fois m'avait arraché un sourire dans des moments difficiles alors que je passais dans une rue qui l'abritait. Je me sens d'une certaine façon orpheline.

Demain, il faudra travailler comme si de rien n'était.


un village peuplé d'irréductibles gaulois (Il se prépare)

Capture d’écran 2021-09-13 à 13.05.47

Ça me fait sourire depuis que je vois la tendance enclenchée, parce que tentée par moi-même dès le premier jour, mais alors noyée dans les ennuis financiers, il était totalement exclu que je puisse faire quoi que ce soit d'un tantinet patrimonial, j'ai vu venir le mouvement gros comme une maison (c'est le cas de le dire).

Mais voilà qu'au fil des ans toute la bande que mon cerveau appelle "de l'hôtel des Blogueurs" (1), au lieu d'Houlgate colonise gentiment un village breton : qui se rapproche de la retraite ou y est enfin, qui a décidé de quitter Paris et de télétravailler à fond, qui a fait un petit héritage qui sera ainsi pour le mieux employé ...

Je sens que quand la France aura basculé au main d'un pouvoir politique de haine officielle, il restera comme dans les Astérix un village peuplé d'irréductibles Gaulois, qui ne revendiqueront surtout pas leur appartenance à un clan car ils sont au contraire de grand cœur et larges d'esprits.

La vie comme souvent me placera un peu à la marge (2) puisque mon héritage s'est trouvé normand et lié à l'origine de ma mère. Donc je serai dans la bonne direction,  mais pas tout à fait tout près, cinq heures de route en gros, et pas de liaison en train. Si j'avais de la fortune et pas le mal de mer ça serait jouable par bateau. Il est probable que si la santé me reste, je me la jouerais un jour "rando vélo".

Quoi qu'il en soit, je n'ai ni le temps disponible ni la surface financière pour assumer deux logis à l'ouest en plus de celui d'à Paris liés à nos emplois et à proximité de nos enfants, pour sans doute un moment encore. En attendant, j'apprécie le mouvement et souris largement. L'idée d'un havre de paix possible, même si je n'y serai pas, me plaît. Me voilà rassurée.

 

 

(1) Même si c'est approximatif, d'autres sont venus par après.
(2) C'est assez impressionnant je ne peux jamais faire partie d'un groupe complètement, et ça n'est pas par choix, il y a toujours un élément de différence, qui m'empêche d'être là à 100 % et de ne pouvoir participer à tout à fond (très souvent c'est l'emploi et ses contraintes, depuis quelques temps l'âge et ses limites, pendant longtemps le manque d'argent ...)


Le bonheur, ça peut être ça

 

    Après plus d'une année de restrictions diverses, de craintes successives concernant la santé des un·e·s et des autres, pour beaucoup de tracas d'emploi et pour d'autres de repos forcé - parfois bienvenu, nous n'avons pas toutes et tous des vies confortables -, le bonheur en ce samedi 19 juin 2021, ça aura été de retrouver l'ambiance des compétitions d'athlétisme (ou de triathlon) avec les encouragements pour tout le monde, les participant·e·s qui tentent de se surpasser, le goût partagé de l'effort.

Les entrées étaient décomptées et un masque nécessaire pour entrer mais la plupart des spectateurs ensuite l'enlevait. Nous sommes repartis en tram puis bout de métro, comme nous étions venus et partis à l'heure pour un retour à l'heure du dernier soir de couvre-feu (à 23:00) mais je pense que le meeting a terminé à peine avant. Les athlètes devaient avoir fait un test PCR pour pouvoir participer. L'épidémie est en accalmie, mais très loin d'être finie. 

C'était plus particulièrement pour encourager Syblo, qui devait obtenir sa qualification pour les championnats d'Europe à Tallinn ; ce qu'il a réussi, malgré des conditions de vent assez peu favorables (rafales pleine face dans la ligne droite des arrivées).
C'était bien de rencontrer, même brièvement, celles et ceux de l'EACPA et amusant que ça ait lieu près de Lyon plutôt qu'à Cergy.

 

Meeting de Décines Meyzieux au stade Raymond Troussier 

DSC09873

 

DSC09877

 

DSC09859
DSC09859DSC09859

DSC09871Fullsizeoutput_1c90

5ij4QIqognNwxqaxnF0fbR-6d9b4e338b-s1800

 

 

 

 

 

En vrac et sans tri ni retravail des images fors deux recadrages pour cause de photobombing un petit album sur Noto

(ex Talegraph)

Plus tard, j'ai appris que la fille d'un ami avait participé avec son club aux courses de l'après-midi. 

 

210626 1536

 




Capture d’écran 2021-06-20 à 09.25.28
Capture d’écran 2021-06-20 à 09.25.28


Un peu de lecture

 

À l'ordinaire, je ne goûte pas plus que ça les touites-fictions, je préfère que les touites vivent leur vie de petites déclarations courtes et que les textes de plus d'ampleur puissent se lire avec élan.

Et puis ma vie depuis la fin du premier confinement et la reprise d'un emploi de bureau à plein temps avec 2h à 2h30 de trajets par jour (1), je ne parviens que fors difficilement à trouver du temps pour lire. Le couvre-feu n'aide pas, qui empêche de se libérer de quelques contingences au fil des jours de semaines (quelques courses, un colis de temps en temps à aller récupérer ...), et tasse tout sur le week-end. La fatigue du travail qui fait que je passe généralement mes après-midi de jours non travaillés à pioncer y est aussi pour quelque chose.
Alors je suis désormais capable d'apprécier les narrations par touites, que je peux suivre au gré de mes déplacements, ou pauses-déjeuner.

Bref, voilà qu'en plus parce que c'est élégamment bien écrit, je me régale depuis un moment déjà, de cette narration que nous offre Guillaume Vissac sur Twitter.

Si vous avez manqué le début, ça démarre par ce touite.

 

(1) Je ne me plains pas : mes trajets #Vélotaf de traverser tout Paris du nord au sud et vice-versa font généralement mon bonheur.


Chroniques du confinement jour 6 : première séance de Tabata (grâce à Romain Pourrat) et un chouette coup de fil

 

    Un peu d'exercice physique en ce dimanche, pendant lequel j'avais décidé de ne pas travailler ; ce qui en la période signifiait : rien pour le comité de lecture, ni pour la radio, ni de boulot administratif (s'occuper de l'absence de sous, en particulier, mais régler quelques factures) : au matin, dont le défi interne au club avec constitution d'une cagnotte pour un apéro géant quand nous serons vivants et au soir avec pour moi la première séance de Tabata grâce à Romain Pourrat, un des jeunes du club qui fera plus tard un excellent entraîneur, prof, coach.

Nous avions donc 6 exercices, des classiques pour travailler les abdos, à effectuer par séquences de 4 minutes comportants des séries 20 secondes du mouvement, 10 secondes de récup. Avec les explications, concises et efficaces, ça prenait 30 minutes en tout. Les voir à l'écran - toute la famille fait partie du club de triathlon -, faisait un bien fou. Ils sont, nous sommes, ils seront, nous serons bien vivants. 

Quant au défi interne il s'agit d'effectuer chaque jour : 

30 abdos
20 squats
10 pompes

Et nous rajouterons un mouvement de plus à chaque série chaque semaine du confinement. Si ça dure 10 ou 15 semaines j'aurais des abdos sculptés mais un peu de mal avec les pompes. 

Pas mal de lecture, aussi. Et une sieste somptueuse. Si nous ne tombons pas malades, ce qui serait une bonne surprise, vu nos vies citadines et ses trajets en transports en commun, il se peut que je sorte du confinement enfin défatiguée. Pouvoir dormir quand mon corps le réclame me fait tellement de bien. Au fond la thalassémie n'est handicapante que parce que dans la plupart des emplois on ne peut s'accorder de faire des pauses dormies de 15 à 20 minutes quand la carcasse le réclame. 

J'ai reçu un coup de fil pour mon émission de radio. Je n'ai pas le matériel, ni surtout la connexion pérenne, pour pouvoir la maintenir pendant cette période et ils souhaitent utiliser mon créneau horaire pour une antenne libre spéciale confinement, mais je devrais pouvoir y intervenir par téléphone. Cet appel m'a fait du bien au moral (merci Valentin). Mon interview de samedi a été diffusée ce matin. J'ai reçu par ses soins le lien pour télécharger l'émission.

Le travail des jours prochains sera, outre de préparer une brève intervention au sujet d'un bouquin bien à lire par ces temps particuliers, de bien nettoyer après sauvegardes et tri mon ordi des photos les plus anciennes afin de pouvoir ensuite télécharger les applis de communications collectives. Trois groupes au moins que je fréquente appellent à rejoindre se causer. Si c'est ponctuel et bien délimité dans le temps, ça peut être bien.

Je n'ai pas le cœur ce soir de relayer les infos générales sur l'épidémie. Malgré une politique en France de peu de tests faits, seulement dans certains cas, leur nombre s'envole et aussi celui des décès. Des Ephad sont atteints et ça commence une catastrophe pour les plus âgés, qui ne sera correctement chiffrée (puisque beaucoup vont mourir sans passer par la case "hôpital") que si le gouvernement souhaite nous voler, comme en 2003, un jour férié.

Nouvelles réconfortantes échangées avec les enfants. Jusqu'ici tout va bien. 

Un rituel se dessine de plus en plus nettement : sport tôt le matin, mission de la journée (jardinage, bricolage, rangement pour la maison) le matin après le petit déjeuner et les écritures du quotidien ; sieste - lecture après le déjeuner, puis du temps pour une activité effectuée sans enjeux, sport encore, un jour sur deux (merci Romain et certains jours Vivien), dîner, échanges de nouvelles avec les proches, infos et revue de presse sur RaiNews24 livetouitées ce qui en fait un bel exercice, et écriture du billet de cette chronique du confinement. Si nos santés se maintiennent et que l'approvisionnement reste possible pour l'essentiel, et que les communications continuent de fonctionner, je devrais être capable de tenir très longtemps, malgré le fort manque de "vrai" sport (faire du vélo, courir dehors, nager) et de voir celles et ceux que j'aime, famille et ami·e·s.

Il n'y a presque aucun passage sur la rue pourtant habituellement fréquentée. Je ne parviens pas à trouver ça angoissant, du moins pour l'instant. Je suis plutôt fascinée. Il m'arrive de rester un moment à écouter le silence. Et le savourer. 

J'ai répondu à une étude américaine en ligne sur la perception individuelle de la situation. Je nous sais en danger, suis sans illusion sur ce qu'il advient si ça dégénère, sais aussi que le confinement va durer, que l'après sera un combat, même si nous sommes tous les quatre dans un globalement moins pire des cas. Pour autant, d'avoir vécu depuis l'enfance dans l'imminence de ma propre mort me fait rester calme : ce risque est pour moi perpétuel et quotidien. L'épidémie précise la nature du danger et le rend plus probable et plus proche. C'est tout. Et mes lectures m'ont déjà préparée à vivre ce que nous vivons, certes par identifications à des personnages, mais il n'empêche que voilà, quand d'autres sont sous le choc, je n'éprouve qu'un terrible sense-of-deja-vu et j'ai à ma disposition tout un lot de choses auxquelles les personnages m'aident à penser. Et pour l'instant, même si tout peut voler en éclat du jour au lendemain, ça fonctionne, et plutôt bien. 

Enfin, avoir la lecture pour addiction et une bonne petite bibliothèque à disposition est une bénédiction en cas de confinement. 

 

PS : Le petit réconfort du jour : parmi les quelques CD présents en ces lieux, un best off d'Abba acheté il y a quelques années lors d'un lot de soldes au Carrefour market (je crois qu'ils liquidaient leur rayon CD en se disant que tout le monde désormais écoutait sur fichiers). Nous l'avons écouté, tout réjouis, comme sauvés. 

 

Lien vers le site de la santé publique en France 
Liens vers des statistiques :
Coronavirus COVID-19 Global Cases by John Hopkins CSSE 
Official Data from The World Health Organization via safetydectetives.com

329 862 cas (dont : 14 378 morts et 97 846 guéris)