366 Réels à prise rapide (Saison 2)

J'avais déjà fait une tentative il y a un paquet d'années, et que j'avais dû abandonner devant les jours si difficiles ou la fatigue si forte qu'il avait été impossible d'écrire. À l'instar de Gilsoub, je me suis dit que c'était peut-être la bonne année pour faire une nouvelle tentative. Ne serait-ce que pour tenter de surnager à l'engloutissement de mes forces et de mon temps par le travail, quand ce ne serait de tomber malade - le variant anglais du #Covid_19 me semble menaçant, quelque chose comme, Hé, vous y avez échappé jusque là ? Attendez voir ! -. Quant à la campagne de vaccination, elle semble en France bien trop lente pour nous en protéger. Pour la moyenne des gens dont je fais partie, le vaccin viendra après la déferlante. 

 

Pour le cas où je perdrais le lien, je dépose si dessous la liste brute de décoffrage :

Janvier 1er janvier. Aujourd'hui résolutions révolutions. 2 janvier. Aujourd'hui bleu 3 janvier. Aujourd'hui taper 4 janvier. Aujourd'hui le plus petit des petits riens 5 janvier. Aujourd'hui acheté 6 janvier. Aujourd'hui que deviendra cet enfant plus tard ? 7 janvier. Aujourd'hui surprise 8 janvier. Aujourd'hui une question lue quelque part 9 janvier. Aujourd'hui tentative de liberté 10 janvier. Aujourd'hui livre posé 11 janvier. Aujourd'hui à midi pile 12 janvier. Aujourd'hui description du comportement des humains 13 janvier. Aujourd'hui ce qui ne fonctionne pas 14 janvier. Aujourd'hui transparences 15 janvier. Aujourd'hui j'attends 16 janvier. Aujourd'hui mal 17 janvier. Aujourd'hui, film dont vous êtes le héros 18 janvier. Fragment d'aujourd'hui raconté en recette de cuisine 19 janvier. Aujourd'hui dilemme 20 janvier. Aujourd'hui sans pitié 21 janvier. Aujourd'hui dégoût et des couleurs 22 janvier. Aujourd'hui la force 23 janvier. Aujourd'hui mélange 24 janvier. Aujourd'hui c'est long 25 janvier. Aujourd'hui ce qui vous empêche d'écire 26 janvier. Aujourd'hui numéro en couleur 27 janvier. Aujourd'hui journée des pieds 28 janvier. Aujourd'hui bu 29 janvier. Aujourd'hui une princesse 30 janvier. Aujourd'hui oublié de 31 janvier. Aujourd'hui moment lumineux Février 1er février. Aujourd'hui coup 2 février. Aujourd'hui toujours par deux 3 février. Aujourd'hui question idiote 4 février. Aujourd'hui ça me regarde 5 février. Aujourd'hui vêtement 6 février. Aujourd'hui celui ou celle qui dit "oui" 7 février. Aujourd'hui c'est presque 8 février. Aujourd'hui tourne 9 février. Aujourd'hui véhicule 10 février. Aujourd'hui note 11 février. Aujourd'hui noir 12 février. Aujourd'hui l'imprévu 13 février. Aujourd'hui végétal 14 février. Aujourd'hui actions de votre corps, que des verbes 15 février. Aujourd'hui serrer 16 février. Aujourd'hui liste à faire demain sans faute 17 février. Aujourd'hui certitute absolue 18 février. Aujourd'hui sonnerie 19 février. Aujourd'hui fragment d'aujourd'hui raconté en fait divers 20 février. Aujourd'hui ce qui pourrait me faire passer pour fou 21 février. Aujourd'hui hygiène 22 février. Aujourd'hui quelque chose écrit sur un objet 23 février. Aujourd'hui musique 24 février. Aujourd'hui parce que je le vaux bien 25 février. Aujourd'hui Moi Je 26 février. Aujourd'hui machines 27 février. Aujourd'hui est un solgan publicitaire pour vous vendre 28 février. Aujourd'hui froid 29 février. Aujourd'hui jour en trop Mars 1er mars mars. Aujourd'hui un compliment 2 mars. Aujourd'hui difficile de 3 mars. Aujourd'hui fragment d'aujourd'hui raconté en statistique 4 mars. Aujourd'hui oreilles 5 mars. Aujourd'hui pensée parasite 6 mars. Aujourd'hui il faudrait réparer 7 mars. Aujourd'hui leçon à apprendre par coeur 8 mars. Aujourd'hui féminité 9 mars. Aujourd'hui debout dans 10 mars. Aujourd'hui sentiment de déjà vécu 11 mars. Aujourd'hui blanc 12 mars. Aujourd'hui facile facile 13 mars. Aujourd'hui il a dit 14 mars. Aujourd'hui moment de solitude 15 mars. Aujourd'hui petite satisfaction personnelle 16 mars. Aujourd'hui une belle image 17 mars. Aujourd'hui fallait pas que 18 mars. Aujourd'hui un moment où j'ai regardé l'heure 19 mars. Aujourd'hui en toc 20 mars. Aujourd'hui au pied du lit 21 mars. Aujourd'hui ce qu'il en restera dans un an 22 mars. Aujourd'hui le bien le mal 23 mars. Aujourd'hui toucher 24 mars. Aujourd'hui super héros 25 mars. Aujourd'hui un air en tête 26 mars. Aujourd'hui j'éviterai de dire que 27 mars. Aujourd'hui une personne nerveuse 28 mars. Aujourd'hui action éclair 29 mars. Aujourd'hui ça change tout le temps 30 mars. Aujourd'hui je pourrais écrire sur ma tête 31 mars. Aujourd'hui le monde est petit Avril 1er avril. Aujourd'hui un pur mensonge 2 avril. Aujourd'hui signature 3 avril. Aujourd'hui ce que l'on porte 4 avril. Aujourd'hui ceux que l'on porte 5 avril. Aujourd'hui un mot que j'ai écrit 6 avril. Aujourd'hui temps qu'il fait 7 avril. Aujourd'hui laisser passer les petits papiers 8 avril. Aujourd'hui itinéraire 9 avril. Aujourd'hui contre le mur 10 avril. Aujourd'hui tout ce qui brille 11 avril. Aujourd'hui moment professionnel 12 avril. Aujourd'hui ils vont bien ensemble 13 avril. Aujourd'hui une pièce particulière 14 avril. Aujourd'hui sacs 15 avril. Aujourd'hui je ne sais pas 16 avril. Aujourd'hui faux et usage de faux 17 avril. Aujourd'hui chaleur de 18 avril. Aujourd'hui ça n'aurait pas dû se passer ainsi 19 avril. Aujourd'hui mains touchées 20 avril. Aujourd'hui rouge 21 avril. Aujourd'hui plaque de rue 22 avril. Aujourd'hui je renonce à 23 avril. Fragment d'aujourd'hui raconté en sondage d'opinion 24 avril. Aujourd'hui à 11h30 précises 25 avril. Aujourd'hui la famille 26 avril. Aujourd'hui table de 27 avril. Aujourd'hui orange 28 avril. Aujourd'hui le confort c'est 29 avril. Aujourd'hui comment lui dire ? 30 avril. Aujourd'hui ce qui craque Mai 1er mai. Aujourd'hui comment je pense à demain 2 mai. Aujourd'hui sucré 3 mai. Aujourd'hui ce qu'il y a dedans 4 mai. Aujourd'hui insecte 5 mai. Aujourd'hui je pourrais tout aussi bien 6 mai. Aujourd'hui un carré parfait 7 mai. Aujourd'hui pour de semblant 8 mai. Aujourd'hui la ligne qui va de 9 mai. Aujourd'hui ventre 10 mai. Aujourd'hui une multitude de 11 mai. Aujourd'hui IL FAUT 12 mai. Fragment d'aujourd'hui raconté en poésie 13 mai. Aujourd'hui la toute première question qu'on va vous poser 14 mai. Aujourd'hui enfant 15 mai. Aujourd'hui un mot en anglais 16 mai. Aujourd'hui la sécurité c'est 17 mai. Aujourd'hui tache 18 mai. Aujourd'hui elle a dit 19 mai. Aujourd'hui un projet 20 mai. Aujourd'hui une consigne 21 mai. Aujourd'hui une photo qui vous touche 22 mai. Aujourd'hui assez de 23 mai. Fragment d'aujourd'hui dont Hitchcock aurait fait un film 24 mai. Aujourd'hui c'est mécanique 25 mai. Aujourd'hui contre 26 mai. Aujourd'hui une pensée sauvage 27 mai. Aujourd'hui beaucoup trop de 28 mai. Aujourd'hui pris entre les deux 29 mai. Aujourd'hui bijou 30 mai. Aujourd'hui la peine de 31 mai. Aujourd'hui comme un touriste Juin 1er juin. Aujourd'hui que reste-t-il de 2 juin. Aujourd'hui une addiction 3 juin. Aujourd'hui je n'aime pas 4 juin. Aujourd'hui une action soignée 5 juin. Aujourd'hui un parfum 6 juin. Aujourd'hui un jeu 7 juin. Aujourd'hui orgueil de 8 juin. Aujourd'hui je n'ai rien dit quand 9 juin. Aujourd'hui une petite lumière 10 juin. D'aujourd'hui, j'oublierai certainement demain que 11 juin. Aujourd'hui si je portais des lunettes roses j'écrirais 12 juin. Aujourd'hui une confidence 13 juin. Aujourd'hui cheveux 14 juin. Aujourd'hui envie d'être à 15 juin. Aujourd'hui comme ça et pas autrement 16 juin. Aujourd'hui faim de 17 juin. Aujourd'hui est une petite annonce 18 juin. Aujourd'hui réflexe 19 juin. Aujourd'hui qui, quoi, quand, où, comment et pourquoi ? 20 juin. Aujourd'hui la fin de 21 juin. Aujourd'hui feu de 22 juin. Aujourd'hui rien n'aurait changé si 23 juin. Aujourd'hui ce qui s'accroche 24 juin. Aujourd'hui ceux qui s'accrochent 25 juin. Aujourd'hui présentation de 26 juin. Aujourd'hui des nombres concrets 27 juin. Aujourd'hui me manque peut-être 28 juin. Aujourd'hui tout le monde ne porte pas de lunettes 29 juin. Aujourd'hui tout le monde ne dit pas merci 30 juin. Aujourd'hui tout nouveau Juillet 1er juillet. Aujourd'hui clés 2 juillet. Aujourd'hui elle ressemblait à 3 juillet. Aujourd'hui est un plan 4 juillet. Aujourd'hui premission accordée 5 juillet. Aujourd'hui moment où la nuit tombe 6 juillet. Aujourd'hui c'est bien une vache 7 juillet. Aujourd'hui matière vive 8 juillet. Aujourd'hui mémoire morte 9 juillet. Aujourd'hui une liste 10 juillet. Aujourd'hui quelque chose que je ne comprendrais jamais 11 juillet. Aujourd'hui prouve que j'ai aussi les pieds sur terre 12 juillet. Aujourd'hui prouve que le sol remue 13 juillet. Aujourd'hui prouve que le sol présente quelques failles 14 juillet. Aujourd'hui un défile de 15 juillet. Aujourd'hui option a ou option b 16 juillet. Aujourd'hui ça ressemble presque à une blague 17 juillet. Aujourd'hui vite vite 18 juillet. Aujourd'hui pas malin 19 juillet. Aujourd'hui sur le réseau 20 juillet. Aujourd'hui ce qui a un sens 21 juillet. Aujourd'hui le destin a encore frappé 22 juillet. Aujourd'hui encore jeune 23 juillet. Aujourd'hui toujours vieux 24 juillet. Aujourd'hui est un parc d'attractions 25 juillet. Aujourd'hui mauvais endroit ou mauvais moment 26 juillet. Aujourd'hui manque 27 juillet. Aujourd'hui le fil 28 juillet. Aujourd'hui ce qui a été le plus court 29 juillet. Aujourd'hui sport 30 juillet. Aujourd'hui un objet par terre 31 juillet. Aujourd'hui juste un seul mot Août 1er août. Aujourd'hui mangé 2 août. Aujourd'hui horizontales et verticales 3 août. Aujourd'hui phrases entendues 4 août. Aujourd'hui virilité 5 août. Aujourd'hui offre spéciale 6 août. Aujourd'hui violent 7 août. Aujourd'hui coule 8 août. Aujourd'hui des papiers 9 août. Aujourd'hui bouches 10 août. Aujourd'hui la chose à ne pas dire 11 août. Aujourd'hui liberté chérie 12 août. Aujourd'hui quelque chose qui clignote 13 août. Aujourd'hui la dernière fois que 14 août. Aujourd'hui le fruit de 15 août. Aujourd'hui on pourrait presque toucher 16 août. Aujourd'hui comme si vous l'aviez vécue avec quelqu'un d'autre, mais qui ? 17 août. Aujourd'hui l'ordinateur 18 août. Aujourd'hui cinq mots essentiels 19 août. Aujourd'hui en gros 20 août. Aujourd'hui au téléphone 21 août. Aujourd'hui on conserve 22 août. Aujourd'hui j'évite 23 août. Aujourd'hui chaussures 24 août. Aujourd'hui un trou 25 août. Aujourd'hui essayé de 26 août. Aujourd'hui demi-vérité 27 août. Aujourd'hui ce petit coin de nature 28 août. Aujourd'hui succession de bruits 29 août. Aujourd'hui un geste qui veut dire 30 août. Aujourd'hui les toilettes 31 août. Aujourd'hui le territoire de Septembre 1er septembre. Aujourd'hui animal 2 septembre. Aujourd'hui emballage 3 septembre. Aujourd'hui dans mes poches 4 septembre. Aujourd'hui douceur de 5 septembre. Aujourd'hui carrelage 6 septembre. Aujourd'hui le piège 7 septembre. Aujourd'hui une affaire de choix 8 septembre. Aujourd'hui croire que 9 septembre. Aujourd'hui reflet 10 septembre. Aujourd'hui contenu et contenant 11 septembre. Aujourd'hui l'écran 12 septembre. Aujourd'hui la cinquième personne qui va vous parler 13 septembre. Aujourd'hui escaliers / escalators / ascenseurs 14 septembre. Aujourd'hui un gros mot 15 septembre. Aujourd'hui agacé de 16 septembre. Aujourd'hui une affiche 17 septembre. Aujourd'hui dommage 18 septembre. Aujourd'hui moment du réveil 19 septembre. Aujourd'hui profonde pensée philosophique 20 septembre. Aujourd'hui un outil pour 21 septembre. Aujourd'hui pas envie de 22 septembre. Aujourd'hui quatre murs 23 septembre. Aujourd'hui ça tombe 24 septembre. Aujourd'hui nouvelle connexion neuronale 25 septembre. Aujourd'hui où étiez-vous entre 13h et 13h05. Que faisiezvous ? Vous avez un alibi ? 26 septembre. Aujourd'hui un meuble a des formes 27 septembre. Aujourd'hui pour ligne d'horizon 28 septembre. Aujourd'hui derrière la vitre 29 septembre. Aujourd'hui j'ai fait de mes mains 30 septembre. Aujourd'hui un amical Octobre 1er octobre. Aujourd'hui perte de 2 octobre. Aujourd'hui un visage 3 octobre. Aujourd'hui comme un avis à la population 4 octobre. Aujourd'hui une seule question : 5 octobre. Aujourd'hui en noir et blanc 6 octobre. Aujourd'hui ça passe 7 octobre. Aujourd'hui ça casse 8 octobre. Aujourd'hui ça ramasse 9 octobre. Aujourd'hui ça amasse 10 octobre. Aujourd'hui comme tous les jours 11 octobre. Aujourd'hui cherche toujours 12 octobre. Aujourd'hui pas bien rangé 13 octobre. Aujourd'hui une couleur qui sent 14 octobre. Aujourd'hui sujet brûlant 15 octobre. Aujourd'hui avance comme 16 octobre. Aujourd'hui comme un gosse 17 octobre. Aujourd'hui de l'argent 18 octobre. Aujourd'hui l'ombre de 19 octobre. Aujourd'hui besoin d'un objet essentiel 20 octobre. Aujourd'hui attention particulière à faire... 21 octobre. Aujourd'hui attention particulière à ne pas faire... 22 octobre. Aujourd'hui il me faudrait un mot pour désigner 23 octobre. Aujourd'hui à la poubelle 24 octobre. Aujourd'hui sens interdit 25 octobre. Aujourd'hui parti 26 octobre. Aujourd'hui première fois que 27 octobre. Aujourd'hui un moment de vacances 28 octobre. Aujourd'hui rondeurs 29 octobre. Aujourd'hui douleurs 30 octobre. Aujourd'hui le roi 31 octobre. Aujourd'hui métallique Novembre 1er novembre. Aujourd'hui la terre 2 novembre. Aujourd'hui pourquoi c'est compliqué 3 novembre. Aujourd'hui en bois 4 novembre. Aujourd'hui ça ne se passera pas comme ça 5 novembre. Aujourd'hui dans l'actualité 6 novembre. Aujourd'hui une fleur 7 novembre. Aujourd'hui j'ai l'habitude de 8 novembre. Aujourd'hui ça a l'air vieux mais 9 novembre. Aujourd'hui hommes et femmes 10 novembre. Aujourd'hui une personne insignifiante. Vraiment ? 11 novembre. Aujourd'hui pierre à pierre 12 novembre. Aujourd'hui derrière une porte 13 novembre. Aujourd'hui pas de place pour 14 novembre. Aujourd'hui un engagement 15 novembre. Aujourd'hui dans le rôle principal il y a 16 novembre. Aujourd'hui comme un fil d'Ariane 17 novembre. Aujourd'hui des bas des hauts 18 novembre. Aujourd'hui c'est parfois si simple de 19 novembre. Aujourd'hui une lumière 20 novembre. Aujourd'hui manger, boire, fumer, respirer, consommer 21 novembre. Aujourd'hui une chance 22 novembre. Aujourd'hui suffirait de trois rien pour que 23 novembre. Aujourd'hui séduction de 24 novembre. Aujourd'hui j'étais un animal quand 25 novembre. Aujourd'hui tête pleine de 26 novembre. Aujourd'hui une bonne chose de faite 27 novembre. Aujourd'hui armé comme le béton 28 novembre. Aujourd'hui détails au plafond 29 novembre. Aujourd'hui rues 30 novembre. Aujourd'hui le prix à payer Décembre 1er décembre. Aujourd'hui en retard 2 décembre. Aujourd'hui la beauté à cet endroit précis 3 décembre. Aujourd'hui une coupe franche 4 décembre. Aujourd'hui jeu de société partant d'une case départ 5 décembre. Aujourd'hui masques et attitudes 6 décembre. Aujourd'hui un secret 7 décembre. Aujourd'hui phrase que l'on m'a dite 8 décembre. Aujourd'hui foule 9 décembre. Aujourd'hui j'écris en CAPITALES un projet minuscule 10 décembre. Aujourd'hui de l'eau 11 décembre. Aujourd'hui reproches 12 décembre. Aujourd'hui est un conte de fées 13 décembre. Aujourd'hui irréel 14 décembre. Aujourd'hui gens sans importance 15 décembre. Aujourd'hui il faudrait crier 16 décembre. Aujourd'hui tissus 17 décembre. Aujourd'hui un pli 18 décembre. Aujourd'hui ce que j'ai laissé tomber 19 décembre. Aujourd'hui le sens de l'adaptation 20 décembre. Aujourd'hui collection de regards 21 décembre. Aujourd'hui il paraît que 22 décembre. Aujourd'hui provisoire qui dure 23 décembre. Aujourd'hui petite violence 24 décembre. Aujourd'hui quelque chose de triangulaire 25 décembre. Aujourd'hui ce qui brille 26 décembre. Aujourd'hui vous auriez dû lire votre horoscope qui vous aurait prévenu : 27 décembre. Aujourd'hui un idéal de traverse 28 décembre. Aujourd'hui bras 29 décembre. Aujourd'hui on ne vous la fait pas 30 décembre. Aujourd'hui une phrase que j'ai dite 31 décembre. Aujourd'hui ce qui demeure immobile


366 dédoublés - Aujourd'hui Je ne sais pas - Mot du jour : bastringue

 Aujourd'hui je ne sais pas quand je reverrai celui que je considère comme mon grand frère et qui m'a déjà sauvée plus d'une fois. Les choses ne vont pas trop mal ces temps-ci et avant la prochaine catastrophe de ma vie (un emploi perdu par l'un ou l'autre, ou la santé de l'un de nous, ou le renforcement des problèmes d'argent, ou d'être encore quittée ou qu'il survienne une saloperie concernant le pays tout entier et affecte ma famille et mes proches parmi d'autres) j'aimerais le voir autrement qu'en étant sous l'emprise d'un besoin de secours au moins moral urgent.

Mais pour l'instant ce serait plutôt lui qui aurait besoin d'aide tant son travail est devenu exigeant. Je ne sais pas comment font plusieurs de mes amis, devenus depuis le temps que nous nous connaissons grands responsables de choses et d'autres et sans arrêt sur le pont. En même temps j'ignore comment est la vie sans une permanente fatigue, donc j'ignore l'effet fait lorsqu'on dispose d'énergie et qu'on décide de mettre professionnellement le paquet et qu'à un moment donné on parvient à un niveau tel qu'on a de l'influence sur d'importantes décisions. 

De la même façon je ne sais pas l'effet que ça fait lorsqu'on a les moyens de sélectionner ce que l'on souhaite acheter. Je ne sais que tenter de remplacer ce qui est nécessaire et a cessé de fonctionner (ou nous a été volé). Et encore pas toujours : il nous manque depuis de longues années un violon. 

Et je ne sais pas non plus comment en amour on peut décider de quitter quelqu'un : j'ai toujours été celle qui devient de trop car une autre est arrivée qui a su se faire désirer.

Aujourd'hui, en 2015, je sais que je ne sais pas. Alors je me contente de prendre mon petit bastringue, d'aller après le travail passer deux heures à la BNF, l'y mettre pour entrer dans un porte-bazar transparent, lire et étudier en paix, en espérant de toutes mes forces qu'un jour toute cette patience et cette ténacité finiront par payer. 
Pour le reste, j'ai renoncé. 

366 alphabétiques de Gilsoub
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ot du jour : bastringue  Capture d’écran 2015-04-15 à 19.10.35


366 réels à prise rapide - le projet
 
366 réels à prise rapide - les consignes


366 - Aujourd'hui attention particulière à ne pas faire

Mon problème étant plutôt de faire les choses malgré la fatigue, plutôt que ne pas les faire, je crois bien que la seule attention que j'ai portée sur quelque chose à éviter d'entreprendre aura été pour m'abstenir dans l'après-midi de me mettre à somnoler.

Je sais que mon bon sommeil est le garant de ma santé, mais à force de me prendre le temps que j'aimerais consacrer à l'écriture ou à un homme aimant, il me ... fatigue. 

 

366 réels à prise rapide - le projet 
366 réels à prise rapide - les consignes

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366 - Aujourd'hui attention particulière à faire

Aujourd'hui, l'attention particulière, puisque j'étais trop fatiguée pour tout autre activité, fut portée sur la lecture, j'avais un livre à retrouver (1), un autre un peu épais (2) à avancer et les deux, je l'ai fait.

En m'offrant même un peu ce luxe d'aller lire au jardin (public) (d'en face) malgré une petite pluie malicieuse qui a attendu que je sois assise (sur un banc) pour se déclencher. Quand elle a perçu que je ne me laissais pas pour si peu influencer, elle a, le temps d'un chapitre, cessé.

Grâce aux deux livres, le lu, le retrouvé, et quelques pages plus tard de celui de Monika Fagerholm mais cette fois pour pure détente. Quelle qualité d'embarquement ! 

 

(1) "L'île du point Nemo" reçu dans une période à ce point troublée que je l'avais oublié, coincé entre la V.O. et la V.F. du livre de Siri Hustvedt. 

(2) La Recherche, en Quarto

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366 - Aujourd'hui Pour de semblant

 

Aujourd'hui, j'aurais fait pour de semblant d'être réveillée mais sans jamais l'avoir été vraiment ou peut-être ce soir (l'espoir est permis, la perspective d'un doux dîner me ravit). J'espère que ça ne s'est pas trop vu, du moins à la librairie où il me semble avoir fait correctement mon travail - les clients à qui j'ai eu directement affaire semblaient tous satisfaits -, même si j'ai désormais trois micro-zones à éviter : celle du livre de l'ex-bien-aimé, celle de celui de sa dulcinée et celle ... d'un bouquin sur Vladimir Poutine dont la photo de couverture en plus est choisie à dessein pour attirer l'œil en rendant le chaland effrayé. Je crois que les jours prochains me verront fréquenter avec assiduité le rayon jeunesse ;-) .

Il serait temps que j'apprenne à jouer pour de semblant le rôle d'une femme aimée que ne minent pas les tracas de santé pour ses proches, d'une femme qui a de l'énergie à revendre et écrit avec efficacité pendant ses insomnies. Ça finirait peut-être par se muer en prophétie auto-réalisatrice et je sortirais enfin de cette zone fangeuse dans laquelle une persistante adversité me maintient.  

 

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366 - Aujourd'hui Parce que je le vaux bien

 

Voulant vérifier une date sur l'agenda je m'aperçois aujourd'hui que je suis conviée dans quelques jours à une réception organisée par des proches de celui qui m'a jetée de sa vie parce qu'il avait rencontré la plus jeune la plus jolie après laquelle ils courent tous (ou presque, allez, on va essayer de croire qu'il reste des hommes, des vrais :-( , mais bon là j'ai un peu de mal après tout ce que j'ai encaissé sans avoir d'exception à laquelle me raccrocher). J'ai d'abord pensé qu'ils avaient commis une erreur, qu'ils avaient tout bonnement oublié de m'ôter de la liste de diffusion.

Puis que peut-être celui que nous avions en commun s'était comporté de façon cavalière vis-à-vis d'eux aussi. Après tout c'est plausible : tombé fou amoureux fou il aurait négligé ou déçu tous ceux et toutes celles qui auparavant comptaient.

Une amie à qui je faisais part de ma perplexité m'a chaudement recommandé d'y aller. Sa version était que ce n'était pas parce que l'un d'entre eux m'avait quittée que les autres, même si je ne les connaissais que par lui et de plus loin, m'avaient retiré leur estime et confiance - d'autant plus que le fait qu'il habite à l'étranger et voyage très peu (1) rend faible le risque d'interférences et de présence simultanée  -. Que tout simplement ils m'invitaient parce que je le valais et que ma présence auprès d'eux restait légitime, même si quant à l'amour j'étais celle de trop et pour l'instant côté boulot d'aucune utilité (2).

Je vais donc peut-être y aller.

Seule. 

 

(1) À moins que pour ça aussi (elle y est parvenu au sujet du numérique), sa nouvelle femme l'ait fait changer. 

(2) Il s'agit de livres, et chômeuse, je ne peux guère aider à part d'écrire sur les blogs un billet.

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366 - Aujourd'hui musique

 

Le sujet hélas survient alors qu'il en fut plutôt question hier en deuxième partie de soirée chez l'ami dont le fils est devenu un solide saxophoniste, mais dans un monde où en vivre ne s'y prête pas. 

Et qui de toutes façons est probablement trop compétent sur d'autres instruments et dans d'autres domaines pour se cantonner à ce rôle-là.

Aujourd'hui je n'ai guère écouté qu'un peu de Stromae, dont le Papaoutai, non sans un solide décalage par rapport à sa diffusion généralisée (1) s'est imposée au juke-box fou que j'ai dans la tête. Le fait qu'il soit à la fois triste dans les paroles et entraînant convient bien à mes sentiments du moment et d'essayer de quitter malgré tout l'épuisement.

Il faut dire que j'avais plutôt la tête aux textes, tout imprégnée de ce que j'avais entendu de beau, de fort, de partagé la veille, alors que ses amis rendaient hommage à Daniele del Giudice qu'un sinistre sort rend absents aux siens et aux autres de façon prématurée.

Alors en fait de musique, aujourd'hui c'était plutôt celle de l'écrit.

 

(1) Je crois que bien malgré moi l'été dernier, je n'étais plus en mesure de rien apprécier qui vînt de Belgique ; trop de pensées parasites affluaient. Ça commence seulement, en particulier grâce à Thomas Gunzig et Antoine Wauters (quel livre que son "Nos mères" !) à se réconcilier, et que je parvienne à savourer ce qui vient de son pays sans songer la plaie au cœur à celui qui me quittant m'en a bannie.

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366 - Aujourd'hui quelque chose écrit sur un objet

 

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Les lunettes de Jean-Paul

 

Il a d'abord lu, et si bien, en italien, un texte très prenant de Daniele del Giudice. À l'attention de la salle, il m'a semblé que la plupart des présents pouvaient suivre, comprenaient. 

Au moment d'enchaîner sur une lecture d'un texte du même auteur, mais en français (1),  il a changé de lunettes, comme s'il fallait un équipement différent pour le français et l'italien. 

Il a avoué qu'il avait en fait, sans doute sous le coup de l'émotion, oublié d'enlever les premières avant la lecture italienne. 

Il n'en demeure pas moins que l'idée est jolie. Des verres différents selon la langue lue. Et qu'on y viendra sans doute mais pour une tout autre et bien moins poétique raison (2).

 

(1) Et dont nous apprîmes plus tard, non sans regrets, qu'il n'était pour le moment officiellement traduit dans aucune édition.

Cela dit, du coup, c'était un beau, un très beau cadeau, qu'il nous faisait. 

(2) Des lunettes interactives qui nous offrirons au coin de l'œil en surimpression du réel et de façon instantanée des traductions.

L'événement auque j'assistais était une rencontre littéraire organisée par la Maison des Écrivains en hommage à Daniele del Giudice à Paris au Petit Palais. 

[photo : une des deux paires de lunettes, celles de l'italien, je crois]

 

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140223 2022 

 

 

 

 


366 - Aujourd'hui hygiène

 

En fait ce n'est pas le vendredi mais plutôt le mardi, du moins tant que je n'ai pas trouvé de travail qui me prenne mes mardi matin. Mais en lisant "hygiène" c'est à lui que j'ai songé. Au départ j'y suis allée parce qu'un infini chagrin d'amitié me mettait en danger, rendait mon corps douloureux - le dos particulièrement -, et qu'une amie qui se soucie de moi comme si nous étions sœurs m'avait dit que lors d'une rupture qu'elle avait subie, le shiatsu l'avait aidée.

 

Elle m'avait indiqué l'adresse de son praticien. Une douceur du sort a voulu qu'il fût trop occupé pour prendre de nouvelles personnes et m'oriente vers son collègue. Et qu'avec celui-ci la bonne entente s'est faite d'emblée. Affinités que je n'aurais peut-être pas eues avec le premier qui semblait si fier de lui. 

J'ai tout d'abord beaucoup pleuré, par ses massages doux le shiatsu dénoue, ouvre des barrages intérieurs. Et en chagrin je portais lourd : il y avait une absence violente, de la personne dont j'avais été la plus proche de jusqu'alors dans ma vie, le fait que la rupture soit pour moi inexplicable - l'est devenue moins depuis, pour partie ... grâce à celui qui m'a quittée depuis -. Et que l'ensemble était sur fond d'être délaissée et d'avoir un gagne-pain qui quoiqu'à temps partiel - j'avais la ferme intention de quitter cette "Usine" dès que financièrement ça pourrait -, à l'époque me minait. Restait l'écriture qui me tenait et les amis.

Le praticien en quelques séances auvait défait le mal de dos, j'avais la sensation qu'il m'avait renuméroté les vertèbres et remises dans l'ordre qu'elles n'auraient jamais dû quitter. Je me suis alors rendue compte que de la séance devenue d'une fois par quinzaine car l'urgence du danger était passée faisait désormais partie de mon hygiène de vie. Que mon corps, trop longtemps abandonné sans que j'y prête attention, l'écriture m'avait saisie et la grande amitié affectivement et intellectuellement me comblait, avait besoin d'être touché même si ça n'était pas de tendresse et sans implications sexuelles. Il n'était pourtant pas neutre que le praticien fût un homme. Ça m'était plus naturel de me laisser aller.

Je suis persuadée que si le chagrin présent ne pas m'a trop violemment affectée, du moins physiquement, et qu'au contraire j'ai pu m'en défendre en fonçant dans le sport plus que jamais, c'est grâce à son secours. 

Quand l'affect s'effondre, le corps encaisse le plus souvent et s'en retrouve malade. Mais il semblerait que lorsque le corps est soigneusement soutenu, ça aide à tenir le coup. 

J'ai peur que vienne un temps où je ne puisse plus m'offrir ce luxe, même si je serais prête à ne pas manger certains jours pour pouvoir continuer, il n'en demeure pas moins que je n'envisage pas volontairement d'arrêter cette pratique, oui, une hygiène de vie, un point sain de repère dans le tourbillon. Nager très régulièrement en fait partie. Et la danse aussi. 

Il est important de pouvoir satisfaire son corps par des mouvements que l'on choisit et qui ne dépendent pas du choix ni des envies d'autrui.

 

Merci à Vincent K. d'être si compétent (1). Et merci à l'amie qui avait contribué à me sauver la vie et continue à m'aider de tenir ces temps-ci (j'ai pris, dirait-on, au chagrin un abonnement) .

 

(1) Je tiens ses coordonnées à la disposition de qui veut. M'envoyer un message ou laisser un commentaire afin que j'aie votre adresse.


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366 - Aujourd'hui ce qui pourrait me faire passer pour fou

 

Ce n'est pas spécialement d'aujourd'hui, ça m'arrive assez souvent, de percevoir les choses un instant avant qu'elles ne surviennent.

Par exemple j'extrais mon téléphone de ma poche et ensuite il se met à sonner ou un texto arrive.

Ou mardi chez le kiné alors que les massages m'avaient plongée dans un solide demi-sommeil j'ai tressailli deux secondes avant la sonnerie de la patiente suivante. Une de mes perceptions est plus rapide que le son.

Ou lundi rouvrir ma messagerie, que j'avais fermée le temps d'être studieuse, à l'instant même où me parvenait un message qui aura compté et que je n'attendais pas. Comme si mon cerveau disait You've got mail, avant la machine, de toutes façons ce jour-là fermée pour l'application concernée.

Cette caractéristique ne peut hélas m'être d'un réel secours car elle n'est pas systématique ; un peu comme en maths les conditions nécessaires mais pas suffisantes. Quand ça me le fait, c'est bon à tous les coups - jamais encore je n'ai tressailli en l'absence de sonnerie ultérieure, si je prends mon téléphone en vue de recevoir un appel (comme si l'appel émettait un pré-appel) il a lieu. En revanche maintes fois rien ne m'avertit de ce qui doit survenir et les coups les plus durs, l'amie qui sans signe avant-coureur s'enfuit, le bien-aimé qui rencontre quelqu'un, veut lui donner toute exclusivité et très vite m'oublier, je ne les vois pas venir, ou pas très bien ou seulement au début du message si la mauvaise nouvelle survient, in a by the way mode, à la fin.  

Ça m'aura au moins permis quelques fois d'éviter de monter dans un ascenseur qui se sera bloqué entre deux étages juste après. De voir venir quelques lapins qu'on me posa - j'aurais été surprise si la personne était venue -. De n'être pas prise au dépourvu lorsque tel ou tel autre imprévu survint. Ni déçue quand le film attendu ne peut être visionné, j'ai su (1) en entrant dans la salle que le projecteur allait lâcher. Si seulement à tous les coups ça m'avertissait ! 

Je crois que la sagesse voudrait que je ne souhaite pas acquérir une telle fiabilité. Peut-être qu'alors je passerais pour folle tout à fait. Nous ne sommes pas encore censés, si peu que ça soit, nous déplacer dans les dimensions temporelles (dit une amie du garçon qui fait des films à caractère prémonitoire)

 

(1) Et ce n'était pas à la Brosse Montceaux #plaisanterieprivée 

 

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