La poste de quartier
11 janvier 2025
Je n'ai plus assez la foi pour exprimer des vœux comme autrefois, surtout lorsqu'un danger public a été élu pour la seconde fois à la tête de l'une des plus grandes puissances mondiales. Pour autant, je respecte celles et ceux qui le font encore et m'efforce de répondre, et d'en profiter pour échanger quelques nouvelles. Partant du principe que s'ils ont utilisé un média précis c'est qu'il leur convient, je m'efforce également de répondre de la même façon.
J'avais donc ce matin une carte de vœux classique à poster.
Puisque Chronopost a encore fait de la fantaisie lors de la distribution d'un colis, en le déposant dans un relais autre que la pick-up station demandée, j'ai voulu profiter d'aller chercher l'un pour aller à une poste différente de celle dont dépend mon domicile.
Pratique, un outil de cartographie sur le téléfonino, m'indique immédiatement la poste la plus proche de là où je me trouvais.
Arrivée sur les lieux, je constate qu'il s'agissait en fait d'un relais postal : une blanchisserie qui fait également relais colis. C'est donc là de façon archi-artisanale, que j'ai fait peser ma carte et l'ai fait affranchir. Seule la balance pour la pesée semblait un peu officielle. J'en ai profité pour acheter de beaux timbres.
Je note ici que c'est pour moi la première fois en France où je confie un courrier à un tiers, sans le déposer dans une boîte à lettres ni le remettre à quelqu'un dans un bureau de poste, qui le tamponne avant de le jeter dans un panier de collecte. La fin des services publics nécessite de la part de l'usager transformé en client, une bonne dose de confiance.
Je date quand même de l'époque de "Le cachet de la poste faisant foi". This is quite a change.