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Il a neigé


    Il a neigé aujourd'hui sur une grande partie de la France mais notamment en Normandie et à Paris.
À Paris ça n'a pas tenu.
J'étais en télétravail, journée intense (1) et n'en ai pratiquement rien vu. Juste pris une photo de ma fenêtre de cuisine à l'heure de ma pause déjeuner. 
Quand je suis sortie pour me rendre à l'Attrape-Cœurs à la rencontre avec Élisabeth Barillé et Blanche Leridon, il ne restait déjà plus que des traces de neige.

Tombée sur ceci sur les réseaux et ça m'a beaucoup plu : 

Capture d’écran 2024-11-21 à 23.28.33

 

Tombée aussi sur le site d'Adam Mastroianni et je me dis que j'irais y lire un jour (à mes heures perdues, persisté-je à penser alors que je sais pertinemment que je n'en ai guère). 

Il paraît qu'il fera 17°c dimanche, et j'ai du mal à le croire.
Mon amie Sacrip'Anne a écrit ces phrases merveilleuses : 
"J'y ai constaté que j'étais à nouveau capable de sentir des nuances dans la fatigue. Yeah. Ca va mieux."
Elle a en somme résumé l'histoire de ma vie. Du moins dans les phases où tout va mieux.

Mais bon en attendant qu'il fasse 17°c et que je reprenne du poil de la bête, le froid d'aujourd'hui même à l'abri et même en ne souffrant plus du froid comme je le faisais autrefois, m'a vidée les batteries.
Et il me reste deux jours à tenir pour boucler cette semaine de travail salarié.
Alors au lit.

PS : Comme le chantait Stephan Eicher Les nouvelles du monde sont mauvaises d'où qu'elles viennent. C'est particulièrement le cas aujourd'hui. Je n'ai pas le courage d'en parler ici. D'autant plus que je n'ai pas un point de vue plus éclairé que quiconque. Simplement j'ai atteint le point où je suis soulagée de n'avoir pas de petits-enfants et peu d'espoir d'en avoir un jour, au lieu que de m'en sentir plutôt triste. Mode Advienne que pourra on.

(1) Au cours de laquelle j'ai dépoté un "ticket" pas si simple, et ça n'est pas fréquent, mais je n'étais pas mécontente de mon boulot. Parfois mon cerveau se souvient que je fus ingénieure, que diable !


Mes rêves de riches

Ça n'est pas tant de ne pas avoir l'argent que de ne pas gréver gravement le budget familial pour quelque chose qui n'est pas indispensable (et je crois bien que même si soudain je bénéficiais d'une forte somme je ne saurais pas sortir de cette façon de penser, tellement elle est ancrée).

  • un violon de qualité pour ma fille (en remplacement de celui qui fut jadis volé)
  • un thérémin (parce que bon, les ondes martenot c'est carrément inabordable)
  • des montres de luxe vintage (en particulier des chronographes comme les Universal Genève)

J'ignore pourquoi de tous les trucs de luxe qui profondément m'indiffèrent seules les montres échappent à ce rejet. Peut-être parce qu'elles sont également un outil. Peut-être aussi parce que je suis d'une génération pour laquelle les montres, la première montre offerte, marquait un pas important dans le chemin vers l'âge adulte, au moins le sortir de la petite enfance où l'on subit totalement l'organisation par les autres de notre propre vie.

Sinon, je rêve d'équipements sportifs, un super home trainer connecté, un tapis de course à pied pour les jours de météo infernale, une mini sale de gym à domicile. Mais où trouver la place, anyway ?
Au fond mes rêves de riches sont une fois de plus pour disposer de meilleurs outils (ou : de conditions plus favorables).

Et mon vrai rêve reste : de disposer de mon temps pour pouvoir travailler à ce qui m'intéresse, et peut être utile à la vie de ma petite famille et de quelques autres ; pouvoir également me reposer quand mon corps le réclame, car je n'en peux plus de perpétuellement forcer sur la fatigue.