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Iwak #19 – Crête (Ridge)


    Comme je ne vais guère en montagne, je n'ai pas d'images de crêtes ou d'histoires d'en avoir croisées moi-même de près.

Ce qui me vient en premier, c'est le souvenir d'une publication (1) de Kilian Jornet que rien qu'à la regarder j'ai le vertige pour lui alors que je ne suis pas quelqu'un de trop sujette au vertige (2).
Et sinon, lors des débats après la sortie du documentaire d'Inoxtag sur son ascension de l'Everest (que je ne suis pas allé voir), une image où l'on voyait des gens sur une crête en file d'attente avant de pouvoir aller toucher le sommet et combien tout ça m'avait paru absurde. Oui, je savais les embouteillages, oui je savais que c'était une forme de tourisme de masse des très riches qui n'ont plus grand chose d'inaccessible dans leur vie, mais au point de faire la file d'attente pour le sommet comme le coureur du dimanche avant le départ d'une course citadine devant les toilettes sèches, bah, euh ...

Voilà ce à quoi ce soir "crête" me fait penser, en tant que citadine de plaine. Autant dire, pas grand chose

 

(1) une parmi d'autres parce que lui, les crêtes, il les adore.
(2) Fors périodes de tension très basse, durant lesquelles ma propre hauteur, alors que je ne suis pas grande, me donne le vertige.

 

Participation à Iwak ( Inktober with a keyboard ) en théorie : un article par jour d'octobre avec un thème précis. Je l'adapte à mon rythme et à ma vie. Peut-être qu'en décembre, j'y serai encore.
C'est Matoo qui m'
a donné l'impulsion de tenter de suivre.


Iwak #18 – Conduire (Drive)

    
    J'avais eu le permis du premier coup, et disposais de certaines facilités, des réflexes rapides en cas de danger (1) ; seulement depuis vingt ans, je n'ai plus conduit.
Nous avions acheté une voiture plus grosse que notre bonne vieille 205 Junior, et je n'ai jamais eu l'occasion de me faire à ses proportions. 
De plus, nous prenons peu la voiture. Alors monsieur s'y colle.
Un jour sur autoroute j'ai eu un malaise qui aurait pu se terminer très mal - là aussi bon réflexe avant l'extinction => bande d'arrêt d'urgence, et quelqu'un d'autre avait pris le volant - ; seulement d'un seul coup sans autre signe avant coureur qu'une immense fatigue, sauf que celle-ci est en fait mon état naturel, alors comment savoir ?, j'avais eu un écran noir qui s'était abattu sur ma vue et peut-être perdu 1 s connaissance. Depuis je suis d'une grande méfiance, j'ai peur de ce que je pourrais provoquer si ça recommençait. En même temps j'ai une bien meilleure condition physique qu'à l'époque (boulot de cadre + mère de jeune enfant (à l'époque Le Fiston n'était pas encore né) + thalassémie => What could possibly go wrong ? ; à présent : boulot nourricier, ménopausée (et chez moi c'est une délivrance et davantage d'énergie dispo), on n'est plus que deux à la maison et je suis triathlète, oui, même si l'âge a bien avancé, je suis nettement plus (+) en forme (2)), peut-être que ce risque n'y est plus. Je n'ai pas fait de malaise depuis que j'ai repris la natation, soit au début des années 2000. Je ne suis pas 100 % sereine, toutefois.
Donc voilà, fini pour l'instant de conduire pour moi. 
Je m'y remettrai sans doute un jour ou l'autre par nécessité, et sans doute non sans avoir effectué un stage de réapprentissage. J'ai aimé conduire, autrefois. Et piloter, mais en circuit fermé, aurait pu me séduire.

Par là-dessus, mon expérience en tant que cycliste a déformé ma vision de ce que les autres pouvaient faire, c'est-à-dire n'importe quoi tout le temps. J'oublie que face à une autre voiture, ils ne se permettent pas de faire ce qu'ils font subir à un vélo -toutes sortes de couper la route et griller les priorités (not all conducteurs, je le sais, mais suffisamment pour qu'on soit en permanence sur le qui-vive, et ça n'est pas l'actualité terrifiante récente qui me contredira. 

Dans un autre ordre d'idées mais toujours en lien avec le sujet ("Drive"), il se trouve que lors de la période comme libraire, j'ai connu plusieurs brèves périodes de chômage, au cours desquelles sur le simple fait que je mentionnais puisque c'était demandé dans les documents à remplir, que je disposais du permis B, il m'a été proposé les métiers suivants : 
- Chauffeur de voitures officielles pendant Roland Garros ;
- Conductrice de bus (après tests et formation, mais qui à l'époque m'avait fait penser, Ah bon c'est si court que ça, pour apprendre ?) ; 
- Pilote de bateaux mouches (là, la formation semblait plus conséquente ; leur absence absolue de discrimination m'avait fait sourire j'avais 54 ou 55 ans).
Vous avez eu beaucoup de chance : je tenais beaucoup à mon métier de libraire et à l'époque on n'avait pas de nombre de refus max face à des propositions, lorsqu'on était inscrite à Pôle Emploi, du moins pas si elles étaient hors champs de notre métier habituel. J'ai donc évité de prendre un job qui aurait fait de moi un danger public.

En attendant de devoir reprendre un volant quand les circonstances le nécessiteront, je pilote dans Paris vélos ou Vélib, et c'est très bien comme ça, même si en circulation apaisée (3) ça irait bien mieux que ça.

 

(1) Ça m'a sans doute sauvé la vie à vélo une fois, alors qu'avenue de Clichy un automobiliste a fait un demi tour soudain devant moi, et évité plusieurs accidents à vélo dont un qui aurait pu être grave (un 4 x 4 qui pour dépasser un car, a sauté par dessus une bordure assez haute de piste cyclable bien délimitée, sans se soucier le moins du monde que sur la piste cyclable une cycliste avançait), et évité une fois un accident qui aurait pu être grave en auto (un type grillant un feu rouge et qui nous coupait la route, j'ai saisi et détourné le volant avant même que mon cerveau sache que je ne l'avais fait), on a gagné le mètre ou deux qui évitèrent la collision.

(2) Et aussi et même si je n'ai jamais trop bu, car j'ai toujours placé ma santé (fragile, à préserver) avant tout, j'ai réduit ma consommation d'alcool à une portion très réduite - les dégustations mensuelles de whiskies, quelques occasions ou bouteilles exceptionnelles, et alors juste un petit verre pour goûter, parfois une bière (mais 25 cl pas 50 et souvent on se partage une 25 cl à deux, du cidre à la crêperie) -. You know what, on va nettement mieux, le foie ou la rate turbinent moins et nous le rendent en disponibilité d'énergie pour faire fonctionner d'autres parties du corps.

(3) C'est possible, j'ai connu ça lors d'un stage de triathlon en Espagne. 85 % des gens, tous modes de transports confondus, roulaient respectueusement, sans chercher à aller sans arrêt tout le temps, au max de la vitesse permise.

 

Participation à Iwak ( Inktober with a keyboard ) en théorie : un article par jour d'octobre avec un thème précis. Je l'adapte à mon rythme et à ma vie. Peut-être qu'en décembre, j'y serai encore.
C'est Matoo qui m'
a donné l'impulsion de tenter de suivre.


Iwak #17 – Journal

    

    C'est amusant, en lisant le thème du jour, j'ai immédiatement pensé journal au sens de diario, diary, diario, diário, Tagebuch, dagboek, dagbok, commentarius (?), et pas du tout au journal, le newspaper.

La langue française n'est pas dépourvue d'ambiguïtés.
Journal intime, l'expression française usuelle pour les désigner, ne me convient pas trop ; ce que j'écris l'est rarement : c'est factuel, ou la description de scènes vues. Un peu de mauvais esprit. Mes états d'âme seulement dans les périodes extrêmes ou quand ils sont provoqués par des événements généraux dans lesquels je me trouve concernée ne serait-ce que par ricochets (les attentats de 2015, l'enlèvement de Florence Aubenas et Hussein Hanoun en 2005, des concerts au stade de France en 1998 ...), je suppose alors qu'une lectrice ou un lecteur de longtemps plus tard pourrait y trouver de l'intérêt, en tant que comment c'était perçu par une citoyenne lambda de ce moment-là.

Je ne sais pas (sur)vivre sans tenir un journal, dans les périodes où je ne le fais pas (malade ou engloutie dans trop de travail, comme j'ai pu l'être à pas mal de reprises dans ma vie étudiante, celle de jeune mère, ou ma vie professionnelle), je perds le fil, je me perds, je ne suis plus moi. J'ai trop besoin de poser les chose et d'alléger la mémoire (une fois les choses retranscrites je peux les oublier, je sais où les retrouver), la charge mentale.
J'ai commencé en CE2 donc entre 7 et 8 ans, 7 ans étant je me le rappelle distinctement, le moment où le temps (tic tac et agenda) a cessé d'être une sorte d'océan dans lequel je tentais de surnager pour présenter des jalons, une régularité, et à constituer pour moi la quatrième dimension non pas au sens figuré mais littéral pour repérer la place d'un élément (1). En fait j'ai toujours été un navigateur de ma petite vie, qui ne sait pas faire sans tenir un journal de bord.

Quand je suis en forme et dispose d'un peu de temps personnel, je m'en sers pour me faire rire pour plus tard : j'essaie d'écrire de façon marrante ce qui est survenu, même si sur le moment c'était triste. Ainsi je suis très reconnaissante aux efforts de la moi de 12 ans (12 ou 13 ans étant l'âge auquel on a atteint ses capacités maximales en tant qu'enfant et ensuite on devient adulte et ce qu'on gagne en autonomie on le perd en grâce et en fulgurance d'intuitions, on perd la poésie pure, on devient marchands de nous mêmes avec des buts à atteindre, les épreuves à remporter, du temps compté), que je peux relire et qui me fait rire (au dépend des adultes d'antan, le plus souvent), et je tente de la rendre heureuse en retour en jouant beaucoup dehors (merci le triathlon et la course à pied) et en participant à toutes sortes de trucs un peu fous comme cet été les J.O. (2). En même temps je suis une vieille dame indigne (plus vieille que mon âge réel) et c'est très bien comme ça.

Je ne sais qu'être une diariste du soir, ce n'est pas faute d'avoir essayé différentes formules qui m'auraient permis de cesser de lutter chaque soir contre le sommeil afin de terminer d'écrire. J'ai besoin d'écrire avant d'aller dormir, pour clore la journée. Si nécessaire, je rattrape mon jour au lendemain soir, par exemple quand le travail et les trajets m'ont à ce point éreintée que je me suis endormie à peine rentrée - douchée. Ou qu'une catastrophe de la vie nous est advenue. Ou bien une corvée urgente sous peine de hors délais. Mais l'écriture n'est plus la même, ce n'est plus un jour frais et c'est toujours moins bon. 

Les blogs, j'en avais rêvé avant qu'ils n'existent. J'en tiens en fait une tripotée dont très peu sont lisibles et beaucoup de ceux qui ne le sont pas, sont vraiment sans intérêt pour qui que ce soit d'autre que moi : la météo du matin, les rêves dont je me souviens, l'entraînement du jour (les données chiffrées, je veux dire), la photo quotidienne de ma kitchen view, mon pavement diary, mon reading diario ... Beaucoup ne dessinent quelque chose qu'au bout d'un temps très longs.
Si du temps de retraite m'est accordé, de certains j'en retirerai la sève, ou le miel, et bien travaillé, ça pourra peut-être former quelque chose de partageable pour les autres sans ennui et même avec agrément. Sinon, ça restera l'usage que j'en ai, à savoir des aides-mémoire solides et secourables dans différents domaines de ma vie quotidienne.

Ils sont aussi une aide précieuse pour lutter contre la fatigue permanente qui tend à brouiller les pensées - salut à mes cousins les victimes des Covids longs qui doivent savoir de quoi je parle, et à mes frères et sœurs de thalassémie -. Ça permet de faire des sortes de crémaillères pour ne pas reculer davantage si l'esprit, noyé dans l'épuisement, perd ses repères, perd pied. On peut repartir de l'écrit précédent.

Si le sujet vous intéresse, l'Association Pour l'Autobiographie, dont je suis adhérente, inévitablement, fait un travail formidable.
Le thème de sa publication de ce mois d'octobre est précisément Les journaux personnels.

Écrivez, écrivez, il en restera toujours quelque chose, et qui pourra peut-être aider quelqu'un, qui sait ?

(1) Non je ne suis pas une adepte des mammouths de la 5ème dimension qui se sont perdus dans le permafrost il y a une semaine (merci à Gilsoub pour le lien ; on est d'accord que c'est un sketch, non ?), mais je perçois que les points de repères spaciaux ne se suffisent pas à eux mêmes, il faut l'horodatage.
(2) Trop vieille et n'ayant pas le niveau pour participer en tant qu'athlète, n'ayant pas pensé à tenter à temps de me faire recruter par l'orga (j'étais libraire et c'était mon bon métier, lorsqu'il aurait fallu que j'aille en ce sens si je l'avais plus que tout souhaité), je l'ai fait en tant que bénévole. Voilà.

 

Participation à Iwak ( Inktober with a keyboard ) en théorie : un article par jour d'octobre avec un thème précis. Je l'adapte à mon rythme et à ma vie. Peut-être qu'en décembre, j'y serai encore.
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Iwak #16 – Grungy

    

    J'étais un peu âgée déjà quand la hype du grunge en général et de Nirvana en particulier est passée par là, en plus que très occupée par ma fille alors petite et des difficultés professionnelles - je trouvais entre autre moyen de bosser dans la seule banque qui allait financièrement mal en ce temps-là, il fallait le faire ! -, mais je me souviens : 

  • que je n'étais pas mécontente qu'un look à vieux vêtements troués vienne à la mode ; j'ai toujours adoré à mes jours de congés et de rester à la maison sans rien faire de spécial d'autre que vaquer à mes tâches parentales et ménagères, porter de vieux vêtements confortables et donc possiblement troués. Voilà que je pouvais en plus sortir faire des courses ou accompagner ma fille à un parc extérieur avec des jeux sans avoir à me changer.

    - que je trouvais Nevermind intéressant et ce groupe prometteur ; or j'étais pile à l'âge où l'on apprécie encore les musiques et groupes de nos vingt ans en trouvant globalement moins bien toute la succession - ils ne sont pas moins bien, c'est nous qui n'avons plus vingt ans et le regrettons -. Donc pour qu'il trouve grâce à mes yeux, c'est qu'il y avait quelqu'un.

    J'ai l'impression que la mort de Kurt Cobain a mis fin au mouvement grunge, et elle est sans doute fausse, mais que c'était probablement l'amorce du déclin. La punkitude a repris du poil de la bête.
  • Et puis de toutes façons, moi je bossais pour le boulot, je bossais pour ma petite famille, alors pour le reste, je disposais de fort peu de temps.
    J'ai continué, l'âme en paix, à porter mes jeans troués, sauf aux jours de bureau où j'étais corporate (bien obligée).

 

 

Participation à Iwak ( Inktober with a keyboard ) en théorie : un article par jour d'octobre avec un thème précis. Je l'adapte à mon rythme et à ma vie. Peut-être qu'en décembre, j'y serai encore.
C'est Matoo qui m'
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Test VMA à la piste (VAMEVAL)

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Le moins que l'on puisse dire c'est qu'entre la journée de boulot bien rude dont je n'ai pas su partir à l'heure, et le fait d'avoir cavalé pour tenter d'être le moins en retard possible, j'ai calé. Bonnes jambes, mais un cardio qui grimpait trop tôt et une fatigue générale qu'il m'a semblé nécessaire de ne pas trop bousculer.

Ça me ferait donc d'après le tableau fourni par mes camarades de club une VMA de 11 km/h, ce qui ferait une allure VMA de 5'27''/km et une VO2max de 38,5 (alors que ma  montre  indique  40).
Capture d’écran 2024-10-22 à 23.26.19

Vivement la retraite que je puisse enfin donner le meilleur de moi-même.

C'était en tout cas un chouette moment passé à s'encourager toutes et tous. Les meilleurs sont beaux à voir filer. Et ça m'a donné un peu de pêche pour la soirée.


Iwak #15 – Guide de voyage (Guidebook)

    Je suis une parfaite mauvaise cliente des guides de voyages. Alors pour ce sujet la seule chose que je peux faire c'est d'expliquer pourquoi.
D'abord nous ne pratiquons pas le voyage d'agrément, sauf hyper archi rarement.

Notre voyage de noces fut pratiquement le seul et comme il était financé à base de vouchers dans une formule proposée dans les listes de mariage du grand magasin où nous avions déposé la nôtre, je n'ai pas regardé ce qu'il y avait à visiter j'ai regardé : quel circuit on peut faire en tant de jours en utilisant les points de chutes possibles et en passant un max de temps sur l'Île d'Islay, pour voir en vrai de vrai leurs fabuleuses distilleries. J'en connaissais déjà les noms, et avais donc besoin non pas tant d'un guide que d'un plan.

Souvent nous voyageons pour faire quelque chose (ces dernières années : du sport) ou retrouver quelqu'un ; auquel cas c'est le quelqu'un qui nous fait découvrir son coin, ou on accompagne quelqu'un retourner vers les lieux où il a vécu et pareil c'est la personne que nous accompagnons qui se fait un plaisir de partager ses propres découvertes. D'ailleurs lors que nous nous étions accordés un road trip au Maroc, le guide que j'avais emprunté à la bibliothèque du Crédit Lyonnais, a surtout servi à tout autre chose que son usage ordinaire. 

L'expression "faire" + un nom de pays ou de lieu m'est totalement étrangère. Je vais quelque part, je pratique des activités, je rencontre des personnes, je fais un semi-marathon (ou un triathlon), et jadis je faisais parfois un concert avec ma chorale.
Je n'ai pas fait Prague, j'y ai chanté.
(phrase présomptueuse assumée).

Donc j'ai pas mal de plans et de cartes chez moi, et très peu de guides. Je ne déteste pas en consulter, mais une fois rentrée.
J'aime trop me laisser porter par la découverte, marcher un peu au hasard ; nous avons aussi souvent besoin de nous reposer. Donc on peut être en voyage et juste savourer le confort de notre chambre d'hôtel (1). Et puis aller voir un et un truc dont quelqu'un nous a parlé. Un planétarium (Il paraît qu'il est super), un lieu de tournage d'un film d'antan, un musée égyptien, une piscine (juste parce que quelqu'un qui aime nager nous a dit : elle est trop bien).
Il se trouve aussi que j'ai une sorte d'intuition assez juste pour les restaurants, et qu'on a aussi en commun Le Joueur de Pétanque et moi de pouvoir se contenter de peu si rien ne nous inspire. Donc pas de guide, même pour ça, non. 

Souvent c'est une fois rentrés que je me documente, désormais plutôt sur les internets que dans des guides, en mode C'était quoi exactement ? (L'histoire de ce lieu, ce plat typique que nous avons dégusté, cette architecture, cette légende locale devant nous évoquée, cette personne en l'honneur de laquelle cette rue est nommée ...). J'aime beaucoup m'instruire à partir de ce que j'ai vu et non pas l'inverse.

En tout état de cause, si jamais un jour un mot d'ordre de boycott concernant telle ou telle marque de guides touristiques est pour une raison ou pour une autre lancé, ma participation sera nulle : comment cesser d'acheter quelque chose que l'on n'achète déjà pas ?

 

(1) Milky si tu passes par là, sache que le week-end à Stuttgart que nous avions passé grâce à ta sœur et toi reste 17 ans (gné ? Comment ça 17 ? Je dois faire erreur) plus tard un de nos touts meilleurs souvenirs. Gratitude éternelle. C'était une période de notre vie où l'on ne s'accordait rien, on s'occupait des enfants et on bossait et on manquait d'argent. Ça nous avait fait un bien fou.

 

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C'est Matoo qui m'
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Je suis une très mauvaise cliente pour le harcèlement de vue

 

    Mecs, ne perdez pas votre temps avec moi. Généralement vos stupidités me font éclater de rire.
Et puis d'autres fois je ne comprends même pas.
Ainsi cet homme jeune, et qui semblait avoir des écouteurs - il faisait nuit, car je rentre tard du taf, je n'ai pas bien vu - et que j'ai croisé en allant, une fois rentrée et sur l'élan de ma journée, vider les bouteilles et pots en verre dans le container du bout de l'avenue. Il marchait d'un bon pas et moi aussi, il y avait de la place - donc aucun enjeu de se céder ou pas le passage - et alors qu'il arrivait à ma hauteur il a émis un mot, un seul, d'un ton un peu fâché ou dépréciatif.

Je suis arrivée au container en me demandant s'il avait dit "Pute", histoire de me balancer une insulte de but en blanc (1), ou "But" et qu'il suivait sur son téléphone un match et que c'était les adversaires de ses favoris qui en marquant avaient provoqué son mécontentement.

Quoiqu'il en soit il était déjà trop tard pour lui poser la question, sur mon court chemin de retour, il n'était même plus en vue. S'il escomptait m'intimider c'était dans tout les cas complètement raté. Il n'a su que me rendre perplexe.
Je suis décidément une très mauvaise cliente pour le harcèlement de rue. 

 

(1) Ma tenue ne pouvait en aucun cas être en cause, je revenais tout juste du boulot de bureau et j'étais donc en jean avec un sweat à capuche, des chaussures de sport aux pieds. Degré de sexitude, un zéro absolu et c'est très bien comme ça.
Ça n'était pas non plus quelqu'un que je connais, je ne crois pas l'avoir déjà auparavant croisé, donc aucun contentieux en cours.
Seule hypothèse plausible, il fait ça pour s'amuser, systématiquement. Ou alors il m'a prise pour quelqu'un d'autre. 

 


Iwak #14 – Errer (Roam)


    J'erre rarement - ça nécessite des loisirs, du temps -, mais je parcours et explore beaucoup.
Mes deux chances dans la vie étant un sommeil facile et le sens de l'orientation (1), j'en profite largement. Et plus encore depuis que je pratique la course à pied.
Quand les séances sont d'endurance fondamentale, en gros des petits footings, et surtout si je pars courir seule, j'en profite pour tenter de me perdre, partir au gré de l'inspiration sans me soucier de vers où je vais, suivre un passage (en ville), un sentier (en forêt) parce qu'il me semble porteur de potentielles beautés, et parfois ça marche, et c'est magnifique 

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parfois c'est très inattendu; ainsi ce Goofy surprenant par son emplacement, mais très réussi :

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(au bout d'un sentier, dans un bois, à Rueil Malmaison)

et parfois je tombe sur des lieux glauques que je m'empresse de quitter fissa, notamment certains points du Bois de Boulogne où l'on sent que l'on dérange - C'est bien, je travaille ma vitesse comme ça -.

Souvent je regarde vaguement une carte avant de partir et vais vers là où j'ai repéré une zone en vert. 
Hélas, il m'arrive d'arriver à un cimetière, effectivement bien arboré mais pas adapté pour la course à pied. Ou bien des parcs qui semblent magnifiques mais sont du domaine privé. Ou : pour partie privés (2).

Je suis toujours épatée de découvrir, parfois à quelques kilomètres de chez moi, des rues, des bâtiments que je ne connaissais pas ; je ne parle même pas des villes qui changent à grande allure, non même des rues là depuis longtemps.
Dimanche dernier j'ai ainsi "découvert" en allant rejoindre Le Joueur de Pétanque au cercle bouliste du lac Saint James, une rue de Neuilly où je n'avais jamais mis ni une roue (de vélo), ni les pieds.

De toutes façons, même sans cavaler, on aime bien dans la famille arpenter inlassablement les lieux qui se trouvent à notre portée.
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Que l'on soit en déplacements, ou dans nos habituels environnements.

(1) sauf dans les grands centres commerciaux fermés, aux jours d'obsèques des gens que j'aimais (Je me retrouve, au sens littéral, déboussolée) et dans certains moments de maladie (mais généralement je ne tiens pas non plus debout, donc n'ai à garder le cap qu'entre les toilettes, la salle de bain et le lit). Et aussi juste avant les tempêtes avec forte baisse de la pression atmosphérique.

(2) Récemment nous avions voulu aller courir au parc de l'école de la Légion d'honneur à Saint Denis, sauf que la partie publique n'est qu'une portion congrue de l'ensemble. Or sur les plans on voit un espace en vert assez conséquent, sans trop de précisions.

 

Participation à Iwak ( Inktober with a keyboard ) en théorie : un article par jour d'octobre avec un thème précis. Je l'adapte à mon rythme et à ma vie. Peut-être qu'en décembre, j'y serai encore.
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