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Au sujet de Françoise Hardy


    Tard hier soir, les algo de Youtube m'ont proposé ce documentaire d'Arte au sujet de Françoise Hardy : 

Françoise Hardy - La discrète

J'espère que le lien ne se périmera pas trop vite, c'est un bonheur ce film.

Au passage j'ai enfin les mots sur ce qui m'éloigne souvent des films français : un tracas dans la suspension de l'incrédulité.
Et par ailleurs toujours cette petite bouffée de joie lorsqu'apparaît où qu'il est question d'Étienne Daho, qui est associé à l'un des instants les plus rigolos de ma vie. Une séquence totalement Forrest Gumpique, comme j'en ai connues quelques-unes, mais celle-ci était particulièrement jolie.

(note à moi-même : écrire avant qu'il ne soit trop tard un recueil de ces moments dont ma petite vie a été garnie, ce qui fait qu'en y repensant, reste aussi autre chose que les enchaînements coups durs ou maladies - faire face qui en furent le fond général)

note à ma nièce si elle passe par ici : 
Dans l'hypothèse où un biopic de qualité serait envisagé pour cette grande artiste, go au casting pour l'incarner jeune. Ça serait un This is it absolu.

 


Noël en juin


WhatsApp Image 2024-06-11 at 00.02.51    Comme l'écrit Sacrip'Anne lors d'un commentaire, il va falloir plus que jamais savourer les petits bonheurs. Alors je m'empresse d'en inscrire ici un avant que l'essorage du quotidien ne reprenne le dessus : 

c'était pour moi jour de récupérer accréditation de volontaire des J.O. et dotation en équipement.
Je ne m'attendais à rien de bien exaltant, un tee-shirt, une casquette, une chasuble, et voilà que je me retrouve avec un équipement complet, en plusieurs exemplaires pour les éléments qu'il faudra laver à chaque usage (chaussettes et tee-shirts), que les habits sont modulables, unisexes, avec des poches pratiques et profondes et zippées, que les essayages et la distribution étaient intelligemment organisés, que c'était comme un retrait des dossards en mieux.

Ceux qui organisaient ces étapes logistiques avaient même pensé à rendre les lieux accueillants ; pas osé prendre de photos car j'ignorais si c'était ou non autorisé. Chaque détail était (bien) pensé.

J'en suis repartie toute ragaillardie, l'impression d'un petit Noël, une bouffée de joie enfantine, et aussi qu'à défaut d'être payés tout court, on allait au moins être payés de notre peine et respectés pour notre engagement.

C'est déjà ça.

(et comme on est en France, il y avait derrière moi dans les mini-files d'attentes des différentes étapes, une personne qui râlait sans arrêt, car rien ne lui paraissait assez bien ; j'espère qu'ils ne l'ont pas prévue à des points d'accueil où l'amabilité et le bien-être des interlocuteurs sont importants) (la capacité franco-française de trouver à tout bout de champs des micro-sources de mécontentements et de les exprimer à tout moments, m'étonnera toujours) (et celle de parler de mets et boissons à table, perpétuellement - celle-ci étant plutôt sympathique -)



Uniforme

 

    Quand je bénéficie d'un jour de congé ou de récupération (c'est souvent le cas, car les samedi travaillés sont normalement récupérés), c'est presque toujours pour faire quelque chose qui était devant être fait (il manque en français un temps du latin). Et voilà, aujourd'hui c'est Uniforme.
J'en écrirai peut-être quelque chose lorsque ça sera fait.

J'en profite pour aller vider les recyclables, sortir une lessive, caler une petite séance d'endurance fondamentale, et regarder les retransmissions sur France TV sport des Europe d'athlétisme. Dont la série du 1500 m pour laquelle celui que j'admire beaucoup, pour avoir suivi sa détermination au fil des ans, mais que je commence à trouver un brin trop arrogant - une légende se doit de faire preuve d'élégance, bon sang -, s'est littéralement baladé.
Sans compter que lorsqu'un athlète surclasse trop ses concurrents alors qu'eux-mêmes sont si solides, les soupçons deviennent inévitables. Et qu'en athlétisme le dopage mécanique n'existe guère (1).

J'en profite pour ne pas trop lire d'infos électorales, si ce n'est à travers les blogs amis, pour amortir l'inquiétude. Le résultat n'est d'aucune surprise, de toutes façons de chaque maladie les anticorps ou les vaccins ne font effet qu'un temps, avoir été tranquilles durant 80 ans avec les populismes basés sur le rejet d'une catégorie d'habitants érigée en bouc émissaire, sachant qu'en France le pouvoir en place depuis 2017 n'a fait qu'ouvrir un boulevard à cette tendance, c'est déjà pas mal. 
En revanche la décision de dissolution à moins d'un mois des J.O., semble confirmer que quelque chose ne tourne pas rond.

Après, c'est une poule-œuf story : le pouvoir n'attire-t-il que les personnes qui ont en elles un certain déséquilibre et qui les prédispose à perdre le sens commun, ou est-ce le pouvoir lui-même, le détenir et n'être plus entourés que par des personnes serviles, occupées à flatter le puissant pour en retirer avantages, qui rend fou et fait perdre contact avec la réalité ?

Je ne sais pas si collectivement on va fluctuat, mais on est bien partis pour satus mergere.
Comme l'écrit Mathilde des Écumes, Il s'agira d'exister très fort pour résister, inspirer, tenir bon et beau. 

Cette année 2024 est si mal engagée d'un point de vue mondial, avec les plus grands pouvoirs confiés aux plus grands va-t-en guerre, que l'urgence climatique passe au second plan : on est bien embarqués pour faire sauter nous-mêmes notre planète avant que celle-ci ne soit devenue invivable à coup de conditions météo extrêmes, fonte des glaces et catastrophes naturelles induites.

(1) ou tout le monde dispose du même, si l'on considère les plaques carbones comme une sorte d'assistance.