Quand je bénéficie d'un jour de congé ou de récupération (c'est souvent le cas, car les samedi travaillés sont normalement récupérés), c'est presque toujours pour faire quelque chose qui était devant être fait (il manque en français un temps du latin). Et voilà, aujourd'hui c'est Uniforme.
J'en écrirai peut-être quelque chose lorsque ça sera fait.
J'en profite pour aller vider les recyclables, sortir une lessive, caler une petite séance d'endurance fondamentale, et regarder les retransmissions sur France TV sport des Europe d'athlétisme. Dont la série du 1500 m pour laquelle celui que j'admire beaucoup, pour avoir suivi sa détermination au fil des ans, mais que je commence à trouver un brin trop arrogant - une légende se doit de faire preuve d'élégance, bon sang -, s'est littéralement baladé.
Sans compter que lorsqu'un athlète surclasse trop ses concurrents alors qu'eux-mêmes sont si solides, les soupçons deviennent inévitables. Et qu'en athlétisme le dopage mécanique n'existe guère (1).
J'en profite pour ne pas trop lire d'infos électorales, si ce n'est à travers les blogs amis, pour amortir l'inquiétude. Le résultat n'est d'aucune surprise, de toutes façons de chaque maladie les anticorps ou les vaccins ne font effet qu'un temps, avoir été tranquilles durant 80 ans avec les populismes basés sur le rejet d'une catégorie d'habitants érigée en bouc émissaire, sachant qu'en France le pouvoir en place depuis 2017 n'a fait qu'ouvrir un boulevard à cette tendance, c'est déjà pas mal.
En revanche la décision de dissolution à moins d'un mois des J.O., semble confirmer que quelque chose ne tourne pas rond.
Après, c'est une poule-œuf story : le pouvoir n'attire-t-il que les personnes qui ont en elles un certain déséquilibre et qui les prédispose à perdre le sens commun, ou est-ce le pouvoir lui-même, le détenir et n'être plus entourés que par des personnes serviles, occupées à flatter le puissant pour en retirer avantages, qui rend fou et fait perdre contact avec la réalité ?
Je ne sais pas si collectivement on va fluctuat, mais on est bien partis pour satus mergere.
Comme l'écrit Mathilde des Écumes, Il s'agira d'exister très fort pour résister, inspirer, tenir bon et beau.
Cette année 2024 est si mal engagée d'un point de vue mondial, avec les plus grands pouvoirs confiés aux plus grands va-t-en guerre, que l'urgence climatique passe au second plan : on est bien embarqués pour faire sauter nous-mêmes notre planète avant que celle-ci ne soit devenue invivable à coup de conditions météo extrêmes, fonte des glaces et catastrophes naturelles induites.
(1) ou tout le monde dispose du même, si l'on considère les plaques carbones comme une sorte d'assistance.