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Le bon des réseaux (même ceux avec un patron qui déglingue son jouet)


    Le temps d'être libérée du boulot, de rentrer du boulot, de rejoindre Le Joueur de Pétanque un bref moment sur son lieu favori, de prendre une douche, dîner, vaquer à deux brèves occupations domestiques, j'arrive devant l'ordi avec un temps de flâner sur les réseaux sociaux, prendre des nouvelles des amies, et de quelques potes précis, il est 23:00 bien tassées. J'arrive donc pour apprendre que quelqu'un que je ne suivais pas régulièrement mais seulement au travers de ses échanges avec d'autres que je suivais, était tombée au fond du trou dans la journée et avait été tirée d'affaires dans l'immédiat par la solidarité des internautes qui avaient lu son message d'au secours.

Je fréquente les blogs depuis janviers 2003, Facebook depuis que des connaissances s'y étaient mises, Twitter depuis l'été 2008 et avant ça il y eut My Space, le regretté Fotolog, et bien des échanges qui ont débouché sur de vraies amitiés. C'est la quatrième (ou cinquième) fois que j'assiste au déclenchement d'un plan de secours spontané entre personnes qui ne se connaissaient pas dans la vie d'en dehors les écrans.
Pour l'une d'entre elles j'avais activement participé avec entre autre Ann Scott (1) à retrouver et contacter le frère d'un jeune homme qui venait de perdre pied, je me souviens de tenter de recouper des infos pour localiser géographiquement, tenter de relier un pseudo à un nom, glaner quelque part un prénom qui pouvait être de la proche famille, fouiller des annuaires en lignes. C'était un soir, et nous étions parvenus à contacter le frère qui nous avait cru et était allé voir à temps.

Et à chaque fois ça a fonctionné. 
Car même si toutes ces voies de communications modernes peuvent conduire au pire depuis qu'une frange haineuse de la population y a pris ses aises et toutes sortes d'abuseurs et de gens sans scrupules, elles n'ont pas perdu le meilleur des années pionnières où l'on se serrait les coudes.

Il y a aussi celui, enfant adopté, qui récemment a retrouvé sa mère biologique que les circonstances de son jeune âge lorsque la naissance avait eu lieu avaient contraint à choisir la possibilité de l'abandon mais qui avait dû le faire à son cœur défendant ; retrouvailles grâce entre autre aux recherches solidaires des gens.

Il y eut l'amie qui s'était retrouvée sans logis du jour au lendemain comme suite à une rupture pour échapper à une situation de violence, et qu'on avait pu ici ou là en se relayant (2) héberger jusqu'à ce que pour elle et ses filles l'horizon s'éclaircisse.

Il y eut la chaîne de solidarité qui s'était organisée en secret pour me payer un ordi de remplacement quand le mien d'alors m'avait lâché lors d'une période de vaches maigres et fins de mois calamiteuses et sans grand espoir d'amélioration (3). J'avais simplement émis un touite ou un statut FB dans lequel je tentais de faire de l'humour sur ma mésaventure ; l'idée étant que si je parvenais à faire rire à ce sujet ne serait-ce que deux personnes, j'en serais un peu consolée.

Parfois, on peut aider. Et quand on peut, on le fait.
C'est encore ça, malgré tout, les réseaux sociaux.
Oui, ça peut être beau.



PS : Et je ne parle que des chaînes spontanées d'entraides, car il y a aussi qui contacte à titre individuel une personne qui indique ou laisse à entendre qu'elle rencontre une difficulté, et dépanne. Au gré des moments de bonne ou mauvaise fortune, ça m'est arrivé d'être la dépanneuse comme d'être la dépannée (merci encore à l'amie qui lisant mes tentatives d'humour noir sur un pépin financier subi par effet de trop bas salaire cumulé avec la façon dont les attentats du 15 novembre 2015 m'avaient frappée et avaient induits par ailleurs des perturbations postales, engrenages qui avaient failli me rendre interdite bancaire, avait prêté l'argent nécessaire le temps que je refasse surface).


 

(1) C'était sur 20-six, plateforme de blogs où nous nous fréquentions par la grâce d'un bug  
(2) Hélas pas moi, qui était à l'époque petite famille au complet dans un appartement déjà encombré.
(3) C'était pendant mes premières années de librairie, j'étais une working poor.


La tempête est passée

 

    Elle aura fait de gros dégâts en Bretagne et en Normandie, et relativement peu en Île de France où elle est arrivée calmée.
Certains transports avaient été arrêtés par précaution. Le Joueur de Pétanque n'avait pas de train pour aller travailler, qui a pris le métro et a failli une fois sorti s'envoler sur la dalle de La Défense.

J'étais en télétravail et ai passé la journée volets fermés : le temps que les rafales se calment, il faisait presque nuit. 
En face de chez nous un immeuble en ravalement et je craignais d'éventuelles projections de matériels. Finalement seuls les voiles de protection auront morflé. 20231102_134514

En milieu de journée, au moment où j'avais ma pause déjeuner, il faisait soleil. Mais les rafales étaient violentes. Le contraste entre une apparence de beau temps et la force du vent était troublant.

Il a plu, mais à d'autres moments.

Ma fille est parvenue à me communiquer par message via Chat RCS qu'elle allait bien mais n'avait plus aucun réseau. 

Ma sœur et ma nièce ont répondu en soirée à un message que je leur avais envoyé en journée : le courant et les réseaux venaient seulement de leur être remis.

À l'heure où j'écris je m'inquiète encore ; pour quelques ami·e·s.
(et là je viens d'avoir des nouvelles de l'une d'elles, ouf, tout va bien mais coupés du monde).

Bizarrement, ou peut-être pas tant que ça vu ma part d'origines normandes j'ai pensé ensuite aux vaches et à leurs éleveurs, qui doivent souffrir pour la traite à moins d'avoir des groupes électrogènes dimensionnés costauds.

Screenshot_20231102_220017_Mail Orange Le cinéma de #MaNormandie avait été fermé. J'aime beaucoup leur explication "Nous préférons ne faire courir aucun risque à nos bénévoles ainsi qu'à nos spectateurs restez donc au chaud et à l'abri". Sans compter que finalement ils n'ont sans doute pas eu d'électricité eux non plus donc les séances auraient dû être annulées.

La journée de boulot a été éprouvante : il y avait des clients impactés et d'autres dans des régions où rien de spécial et qui visiblement n'avaient pas pris la mesure de l'ampleur des dégâts et se demandaient d'où venait notre disponibilité moindre.

Je me suis arrachée pour caler une séance de course à pied after work after tempest, en tout 7,61 km (une séance censément avec des rythmes plus un cool down retour maison) en 63'46''. Il y avait des branchages qui jonchaient le sol encore humide, beaucoup de gens qui circulaient et couraient d'ailleurs, comme libérés après le coup de zeph et l'éclairage public n'est plus ce qu'il était. J'ai peiné à effectuer cette séance.

On dirait que si je n'ai pas été malade avant la tempête, c'est à présent que l'énergie m'abandonne, j'ai une sensation de naufragée déposée par le courant sur une plage, ma fatigue est incommensurable - et totalement démesurée par rapport à mes efforts certes soutenus mais relativement habituels (8h20 de travail de bureau et un peu plus d'une heure de course à pied) de la journée écoulée -.

Pour rester dans la tonalité kamoulox et "ça part dans tous les sens" de ce jour : 

1/ une photo au rendu bizarre.
Je souhaitais simplement faire une photo d'équipement avant ma séance pour noter chaussures, bonnets et habits pour 10,5°c sous encore un peu de vent et de la pluie, et puis ça a rendu ceci. D'où diable viennent les tons bleus ? 20231102_185605

 

2/ Au point où on en est on ne s'étonnera guère qu'apparaisse une nouvelle chanson des Beatles : Now and then

Que ne ferait-on pas faire à des outils issus d'IA ?!

On ne se refait pas : tout en étant parfaitement consciente du côté demi-supercherie de l'affaire, je n'ai pu m'empêcher d'être (légèrement) émue. Sans doute aussi du fait de la première tentative de 1995 et que presque trente ans après, hop, ça peut fonctionner.

 

3/ Je me rends compte à bientôt minuit que j'en avais complètement oublié le Goncourt, le Renaudot, bref que c'était la saison des prix littéraires parisiens. 

4/ Et puis pour terminer sur une note un peu légère, malgré l'actualité qui ne l'est pas (1), la fameuse course des championnats néerlandais de cyclisme contre le vent a été annulée à cause du vent.
On dirait presque que la météo a voulu nous (êtres humains) donner une leçon. 

 

(1) Si je ne parle pas ici des guerres en cours c'est parce que je sais n'avoir pas d'avis particulièrement pertinent, trop de données me sont inconnues, je suis seulement malheureuse pour les gens directement concernés et sur lesquels la violence (d'où qu'elle vienne) s'abat. Et tellement impuissante à pouvoir influer en quoi que ce soit. 
Ça n'est pas parce que je n'en parle pas, que je n'y pense pas. Et ce d'autant plus que dans le monde moderne et connecté on finit toujours par connaître par ricochet au moins, des victimes, ou de leurs proches. Et dans certains cas, dans les différents camps.

Je crois que ça me donne de l'espoir ... pour les personnes atteintes de maladies graves. Survivre jusqu'à l'invention de la technique qui permettrait d'être sauvé (re)devient une solide option.

 

 


Playlist


    Au café César, que nous découvrions, il y avait en musique de fond des chansons françaises des sixties.
C'était plutôt plaisant et très amusant d'être accueillis par Vesoul. 

Puis il y a eu Comme un garçon j'ai les cheveux longs et Le Joueur de Pétanque a dit Ah Sylvie Vartan ! 

Et j'étais surprise, Ce n'est pas Françoise Hardy ?
Vérification faite (merci Shazam), c'était bien Sylvie. 
Ah je sais, je confondais avec Tous les garçons et les filles de mon âge.
Et à ce moment précis, Comme un garçon s'achevait et Tous les garçons et les filles s'enchaînait. 

Grand éclat de rire.

Moins drôle : ce fut le moment de constater que toutes et tous avaient désormais 79 et 80 ans pour ceux, heureusement nombreux, qui survivaient.


"L'ombre mouvante // Ce soir qu'il vente ..."

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Comme il fait du bien, en milieu de semaine, ce jour férié.

J'ai pu caler un entraînement, converser avec des amies (enfin ! En dévorant notre temps, le boulot avale nos liens), ranger le balcon en partie, afin d'éviter que les vents forts annoncés n'envoient valdinguer le bazar que nous y avions laissé.
Sans pour autant négliger une sieste.

Je me suis aperçue, comme l'accumulation chez nous est due à des périodes difficiles successives qui combinées au travail salarié nous a fait accumuler des cartons ou des sacs non triés (affaires du beau-père quand il est tombé malade, nos propres périodes avec une personne de la famille malade, les affaires de mes parents quand il a fallu rapidement vider leur maison ...), que nous avions déposé sur le balcon deux cartons venant de la maison de mes parents, ou plutôt un carton de documents qui en venait et un autre de nos propres papiers qu'à l'époque de m'occuper des déménagements, je n'avais su qu'entasser dans un coin et regrouper dans un carton. La tempête m'aura permis de les redécouvrir et de sauver à temps les papiers qui n'auraient sans doute pas supporté un nouvel hiver dehors dans des cartons qui vieillissaient. 

J'ai ainsi retrouvé ce poème de ma mère dont le début était fort adapté à cette journée même si dans une autre strophe l'été est évoqué.

Il m'en est venu un profond réconfort. 

J'espère que je connaîtrais au moins quelques années de retraite en bonne santé et dans de pas trop de lointaines années, j'en ai assez d'être dépossédée par manque de temps personnel de l'organisation de ma vie. Dans les documents exhumés, il y avait des courriers non personnels mais qui m'auraient intéressés que je n'avais pas même ouverts. Tel que le programme 2017 / 2018 du théâtre de ma ville où j'aimais bien aller assister à quelques spectacles. 

Ce soir, notre fille qui est en Normandie dans la Manche a reçu comme les ami·e·s breton·ne·s le SMS de l'alerte rouge. 

J'espère simplement pour les autres qu'il n'y aura pas de victimes et pas trop de dégâts et pour moi-même que je ne serai pas malade comme c'est souvent mon cas lorsque les pressions chutent. Pour l'instant j'ai simplement la tête qui tourne légèrement et je me sens un peu faible, mais ça peut être aussi en raison des efforts fournis.

J'espère que je pourrai assurer demain ma journée de télétravail.

Si ça tombe cette tempête vérifiera l'adage qui veut qu'il en soit de celle-ci comme des grèves : quand elles sont très annoncées elles ne sont pas si perturbantes. 
(à suivre, donc)

 


Un retour qui ne l'était pas moins (étrange)


    Je suis parvenue à trouver un Vélib pour mon retour à la 2ème station ce qui est plutôt pas mal. 
Fatiguée, j'ai roulé prudemment, laissant passer le monde entier, ne saisissant aucune légitime priorité, passant en super piéton les carrefours compliqués. 

L'ambiance était étrange, j'ai croisé une spectaculaire manif de motards sur les Champs Élysées alors que venant du tunnel qui remonte des quais je tentais de traverser pour rejoindre la piste cyclable sens Concorde vers Arc de Triomphe. Ils remontaient dans le même sens et ça vrombissait. Certains se sont même octroyé des accélérations de malades. Vrombir pour exister ?

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En remontant vers Levallois, j'ai croisé des groupes fluides et mouvants de jeunes fins et de noir vêtus. Ça rappelait un peu les jours d'émeutes, à ceci près qu'ils ne faisaient rien de répréhensible au moment où je les croisais. Ils ne dégageaient pas de violence. Ils se parlaient puis se déplaçaient. 
Quelque chose dans leur attitude portait une certaine gravité. Rien à voir avec d'éventuelles festivités d'Halloween, dont certains de mes jeunes collègues s'étaient au bureau fait les champions.

C'était fluctuant.
Qu'est-ce que ça signifiait ?

Il y avait aussi des véhicules de pompiers (un) et police (plusieurs) qui passaient, certains toutes sirènes hurlantes, d'autres plus discrets. 
Non loin de So Ouest, une sortie de parking était surveillée.

Une fois rentrée chez moi j'ai pu comprendre que cette agitation avait peut-être un lien avec la présence d'un ministre dans la ville avec une réunion au centre culturel israélite ou avec l'arrestation du principal auteur de menaces envers le rabin

C'était une journée où l'on sentait de près que la paix même à Paris commençait à montrer quelques signes de fragilité.

Paradoxalement ce fut un trajet à automobilistes respectueux. Comme s'il convenait de redoubler de prudence dans ce monde incertain.


Un trajet aller étrange


    Cette semaine comme celle qui l'a précédée, il n'y a pas de ligne 14. Elle est fermée pour travaux. 
Comme je souhaite pouvoir lire (1) sur au moins l'un de mes trajets, je prends donc le RER C. Ce qui m'oblige à me lever plus tôt.
En plus que l'expérience m'a appris à me méfier des contraintes de cette ligne, alors j'avais pris une marge.

Elle fut mise à mal par une attente prolongée station Avenue du Président Kennedy, au cours de laquelle il nous fut annoncée que l'arrêt ne serait pas marqué à Bibliothèque François Mitterrand en raison d'actes de vandalisme (sic).

Je me suis fait la réflexion que c'était un motif que je n'avais pas entendu souvent et me suis presque amusée de l'effort de renouvellement de ces derniers temps, qui ont au passage transformé les colis suspects en bagages délaissés.
Les pickpockets quant à eux restent toujours aussi susceptibles.

Le boulot étant très prenant, ce n'est que plus tard dans la journée que j'ai croisé cette information : 
Paris : ce que l’on sait des menaces proférées par une femme, blessée par un tir de police

Saura-t-on jamais s'il s'agissait d'une vraie terroriste ou d'une femme en perte de raison qui aura attrapé dans son délire le premier prétexte qui lui allait ?, toujours est-il que ça donnait un peu l'impression d'avoir échappé à quelque chose qui n'était pas passé loin.

Ce qui complète hélas bien le tableau avec Arras où nous irons bientôt et Bruxelles où nous venions de passer lorsque le terroriste du soir de football s'est mis à tirer. Sans compter les ami·e·s directement concerné·e·s par la guerre relancée au Proche Orient.
Pour un peu j'en viendrai presque à penser que la période pourtant déjà bien sombre, de la pandémie, mais durant laquelle l'humanité semblait combattre le même fléau, était moins terrible à traverser.

Mon travail qui ne laisse guère de relâche et requiert une solide concentration m'est d'un bon secours, pendant des heures au cours des journées, je ne pense qu'à l'accomplir. Mais les retours à la vie "civile", à la consultation d'informations sont rudes, le soir, une fois rentrée.

 

 

 

 

 

(1) D'ailleurs ce matin je me délectais d'avoir retrouvé Prof en scène sur son nouveau lieu de publication.


Ces choses (inutiles (mais divertissantes)) que l'on apprend en travaillant (à l'extérieur / pour un employeur)

 

    Aujourd'hui via mes collègues et des circonstances et des conversations de bureau j'ai appris deux choses : 

- Ce qu'était un frigobloc
Là où au lu du nom j'imaginais un truc technique, un équipement électro-ménager, c'était en fait de la papeterie.

- Que Zazie avait écrit les paroles de la chanson de Johnny Allumer le feu, qu'ils s'agissait d'une commande pour les concerts de 1998 au Stade de France.

Ça reste un peu léger pour me dire que je n'ai pas perdu ma journée à (tenter de) traiter contre une rémunération qui me permet de vivre décemment, des problèmes sur lesquels j'ai assez peu de prise - la plupart du temps j'ai la capacité de débloquer une situation, mais sans avoir la possibilité de résoudre les problèmes de fond, ni de fournir les explications -. On ignore souvent ce qui a rendu une situation telle qu'elle est. Microsoft et certaines mises-à-jour de Windows qui déparamètrent relativement souvent un certain nombre de réglages concernant aussi d'autres logiciels, dont ceux de l'entreprise pour laquelle je travaille, nous donne pas mal de boulot.

Mais au moins je suis rentrée chez moi, enrichie d'une nouvelle connaissance quant à l'équipement d'une maisonnée et avec une chanson en tête (1). 


(1) À vrai dire pas tout à fait ; j'ai eu Allumer le feu en tête pendant les deux tiers de la journée puis Careless whisper pour la fin et le retour vélotaf. Cette dernière me traîne en tête depuis une sieste de week-end lors de laquelle j'ai regardé un documentaire Arte (?) sur Wham !