Le courage
06 août 2023
Moins d'une semaine après ma chute en course à pied contre un rebord de bitume que j'avais mal évalué, j'ai pu reprendre mes entraînements. Nous sommes donc retournés à Maisons Laffitte mais cette fois-ci en restant du côté des haras, des maisons, d'un stade, et sans prendre la route qui n'était pas faite pour les piétons.
Il nous a ensuite fallu attendre une quarantaine de minutes notre train de retour, ce qui nous a permis de faire quelques pas (en marchant) dans le quartier de la gare.
À l'entrée d'une vaste demeure, qui est peut-être aujourd'hui un établissement de soin, cette plaque.
Nous ne connaissions pas le destin héroïque de Claude Lamirault mais lorsque nous avons lu qu'il était mort accidentellement un mois après avoir été rescapé des camps de concentration, notre première pensée a été Mazette, bad karma !
En rentrant j'ai tenté de me documenter : en fait à peine rentré il avait repris du service et c'est lors d'une mission qu'il a subi l'accident de voiture fatal (1). Il était donc plutôt une conséquence d'un courage inlassable et d'une force probablement peu commune. Il avait 26 ans.
Sa femme, Denise Rousselot Lamirault, avait pris pendant sa captivité sa succession à la tête du réseau Jade-Fitzroy (2). Elle a vécu jusqu'en 2012 (3).
(1) C'est sur le site peoplepill que j'ai trouvé le concernant l'information première.
(2) Divers articles dont celui-ci sur Military history
Article sur Français libres.net
(3) D'après une entrée sur geneanet.