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Paris des années 80

Je dois le lien à Cerno qui évoquait la chanson dans sa diffusion du jour.
Au delà de la musique et du côté très daté de l'ensemble, et de revoir Daniel Darc jeune alors qu'on l'a croisé plus tard, c'est passionnant de revoir Paris tel qu'elle était dans ces années-là, pour moi précisément celles où à la marge (1) j'y accédais.


(1) Très prise par mes études et sans argent pour me payer des sorties à part parfois un ciné, lequel tarif étudiant était alors dans les 5,00 FRF, à peu près l'équivalent d'un repas au resto U. Je ne peux pas dire que je connaissais la vie de la ville. Je la traversais j'y travaillais, parfois le dimanche je visitais un truc, comme une touriste.
Nombre de fois où nous sommes allés en boîte de nuit : une
Nous n'allions au café que lorsqu'il y avait une occasion particulière (une sortie en groupe et le groupe y va, alors on suit), au restaurant que lorsqu'il y avait nécessité de manger hic et nunc, car tout était trop cher pour nous.

 

 


Il y a huit ans


    Le 7 janvier, l'attentat à Charlie Hebdo, c'était il y a huit ans.
J'y ai pensé toute la journée.

Pourtant j'ai aussi pensé à l'anniversaire d'une ancienne amie, et il y a eu un moment festif avec mon club de triathlon et j'ai lu un roman prenant sur un sujet dont il convient de parler jusqu'à ce que la question ne se pose plus : les féminicides. 
Il s'agissait de "Ceci n'est pas un fait divers" de Philippe Besson. 
J'ai aussi regardé un documentaire sur la vie tourmentée d'Éric Clapton et dépannée la montre Garmin du Joueur de Pétanque.

Mais Honoré, et ses ancien·ne·s collègues, les survivants et les victimes, j'ai pensé à eux toute la journée.

Cela fait huit ans aussi que je ne souffre plus du froid. Et que la fin de cette souffrance m'a fait prendre conscience d'à quel point elle m'handicapait. Mais ne sachant pas à quelle point la vie pouvait être différente sans se ressenti, et ne sachant pas à quel point il pouvait faire un effet différent aux gens normaux (dont je fais désormais partie de ce point de vue), je n'imaginais pas. Je croyais simplement les autres plus forts mentalement, capables de résister à cette douleur mieux que moi. En fait, ils ne l'éprouvaient pas.


La fin d'un arbre

 

    C'était comme un vieil ami, ce grand arbre près de l'ancienne maison du Parc des Impressionnistes. 
Elle devait être rénovée et je craignais pour lui. J'avais vu le médaillon qui indiquait qu'un diagnostic lui avait été appliqué.

Certaines branches, donnant côté rue avaient été coupées.

Ce soir après le travail, quand je suis partie courir, sans pouvoir aller au parc, à cette heure-là fermer, mon cœur s'est serré. Je savais.

Ils l'ont abattu, on ne le voyait plus.

Je me sens triste, profondément. J'ai la sensation d'avoir perdu un ami. 


Un homme élégant et la magie d'un livre

    

Grande reconnaissance envers cet homme élégant qui ce matin alors que j'avais raté mon coup à Châtelet pour disposer ligne 4 d'une place pour pouvoir lire (debout, mais calée), m'a cédé son coin de strapontin en voyant que j'étais en train de renoncer à lire.
Je lisais enfin "Le soldat désaccordé" de Gilles Marchand.
Serait-ce la magie du livre qui a opérée ?

L'homme élégant est descendu à Saint Germain des Prés.
Peut-être malgré son plutôt jeune âge, était-il l'incarnation d'une autre époque, en fait.


Fêter Noël

 

    Pour des raisons de disponibilité des uns et des autres, grippe, et colocation où l'on évite d'encombrer les colocataires avec ses vieux parents, nous avons fêté Noël ce soir, chez le Fiston.
Et à part d'avoir à se dire qu'il ne fallait pas s'attarder car il y avait boulot le lendemain, qu'est-ce que c'était bien !

En plus que Le Fiston étant doté du même #MauvaisEsprit que moi, il a tendance à viser juste lorsqu'il me fait des cadeaux, c'est un bonheur.