Aujourd'hui j'ai appris
Vingt kilomètres cent

Quelque chose qui s'améliore

 

    Oh, enfin, des fédérations sportives, au moins celle d'athlé et celle de triathlon ont adopté les déclarations sur l'honneur pour les questions de santé, libérant enfin les médecins de la production de ces documents administratifs absurdes qu'étaient les certificats médicaux d'aptitude à la pratique de tel ou tel sport avec la sacro-sainte précision du "en compétition".

C'était peut-être bien pour une frange d'hommes qu'il convenait de protéger contre eux-mêmes mais globalement, dans la mesure où avant d'aller mal, et souvent juste avant, on va bien, ça n'évitait rien. Les médecins ne sont pas devins. D'ailleurs pour les devins eux-mêmes on peut avoir des doutes.

Alors désormais il faut regarder des petites vidéos qui nous disent Faites gaffe si votre palpitant palpite trop fort ou bizarrement, promettez-nous d'aller consulter à la moindre alerte votre médecin traitant, hydratez-vous, ayez moins de 60 ans (j'exagère), surveillez votre cholestérol, soyez progressifs dans vos entraînements. Puis cliquer sur des "je m'engage à" et des "j'ai bien compris".

Je suis contente de n'avoir plus besoin d'encombrer le planning chargé de notre médecin traitant à la rentrée.

Rubriques médicales, pendant qu'on y est, par ricochet de quelqu'un qui y aura peut-être accès (pas un coureur cycliste mais une personne souffrante), j'ai appris ce soir quelques informations sur l'EPO et le parcours de prescription.

J'avoue que je serais curieuse de savoir à quoi ressemble une période de vie normale, sans la fatigue aux semelles de plomb présente en permanence. Je n'ai connu cette sensation que lors de brèves séquences, payées cher en surcroît de fatigue suivant (car forcément, j'en ai à chaque fois profité pour agir, penser, créer, bouger, avancer d'un grand coup mes projets et quand la fatigue est revenue, elle était décuplée), entre autre vers la fin du premier confinement où pour la première fois j'ai pu pendant deux mois vivre à mon rythme, ce privilège.

Tout ça donne bien envie d'écrire À suivre, avec moins d'appréhension qu'à l'ordinaire des derniers temps.

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