La vraie vie aux petites marges
Que sont mes ami·e·s devenu·e·s ?

Le jour de la mort de Jane Birkin


    Je le note ici car sans être une fan particulière j'admirais la personne qu'elle était, j'avais été très émue par le film Jane B. par Agnès V., et comme Varda nous manque, Birkin nous manquera.
Ma capacité à oublier que les personnes qui ont des ennuis graves de santé peuvent en mourir m'étonne et m'inquiète un peu. Je crois toujours qu'elles s'en sortiront.
Mes proches y compris, sauf à la toute fin.

Je l'avais croisée quelques fois (deux ? trois ?) lors de présentations aux libraires, ou d'une lecture, et c'était la classe à chaque fois. Une présence. Elle nous donnait l'impression d'être là pour chacun d'entre nous.
Étrangement je ne sais plus dater ces moments, comme si leur essence c'était inscrite directement dans mon esprit sans s'embarrasser des considérations triviales de lieux, d'heures ou d'années, d'ouvrage à promouvoir.


De notre côté, c'était la dernière journée d'un week-end de trois jours, nous avons tenté malgré tout d'en profiter, belle séance longue de course à pied le matin, brève balade en bord de mer après le déjeuner, puis sieste devant le Tour pour moi et pétanque pour Le Joueur de Pétanque.
Collation avant de partir, le temps pour moi de voir Jakob Ingebrigtsen au bord du record du monde du 1500 m lors d'une session de la Wanda Diamond League en Silésie. Avec Stewart Mcsweyn en pacer de luxe.
Nationale pour rentrer et ça n'était pas si long. Mais j'ai souffert sur le bout d'autoroute restant, même si nous écoutions Louise Attaque en direct des Francofolies de La Rochelle.

Semaine de six jours de boulot en perspective. J'espère que je tiendrai.

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