Au sujet des IA (billet à compléter)
Premier message circulaire au boulot

La tenue du diario

    

        Disposant d'un miraculeux jour de RTT, et de quelques heures à ma main car notre dentiste traitant est absent puis sur-occupé et voilà donc un rendez-vous de réparation que j'espérais caler vite fait en cette journée reporté au 19 juin au plus tôt (!) (Vous avez mal ? Bah pour l'instant c'est supportable), je rattrape quelques retards de lectures chez des blogs amis.

Eux écrivent quand je me contente de jeter pêle-mêle les mots décrivants à plat ce que j'ai pu faire ou ne suis pas parvenue à faire dans une journée donnée. 
À nouveau je me dis qu'il serait temps que je prenne ou reprenne l'habitude ici d'une sorte de journal de ce qui est partageable en jetant un peu moins les mots n'importe comment ; avec l'élégance ou au moins l'effort de tendre vers l'élégance des amis Guillaume ou Thierry, ou, côté pro, Samovar (même si je ne compte pas parler du côté pro, confidentialité oblige, ou uniquement en creux en terme d'incidence sur ma vie personnelle).

En pratique, je ne sais comment faire : le plus souvent je parviens in extremis à jeter quelques lignes sur un carnet avant de tomber dans le sommeil. Et au matin, quand je ne cale pas un entraînement au lever, ce qui m'aide beaucoup à "faire passer" une journée, c'est que j'ai tout juste le temps de me préparer pour arriver à l'heure. Par ailleurs je me connais : me lever plus tôt pour écrire ne ferait qu'accentuer ma peine à devoir remiser ma vie au profit de ma vie salariée, au moment de raccrocher l'écriture pour le restant de la journée.

Cette question fait partie de la petite foule de choses que j'avais soigneusement mis sous le boisseau lorsqu'il fut question de tenter de sauver les finances de mes vieux jours en prenant un emploi stable à plein temps, alors que la retraite semblait un horizon possible dans un futur envisageable. À présent il faut que je repense à mon organisation, à comment tenir jusqu'au bout, comment ne pas renoncer, comment trouver le temps et l'énergie de ranger (1).

La seule réponse que je suis parvenue à trouver afin de contrer ce report à la Saint Glinglin (2) de ma libération, a été de m'inscrire pour un marathon à l'automne, 60 ans me paraissant la limite d'âge pour un premier. J'ai (re?)découvert ce matin (Étonnements du 03/06/23), non sans amusement et une jolie sensation d'encouragement, que Thierry à mon âge en avait fait autant. Ce qu'il écrit de ce qui était possible pour lui à 60 et l'est moins à 65 me conforte dans mon choix.
Run Forrest, run ! (3)

 

(1) Là aussi j'avais abdiqué temporairement en me disant, quand je serai enfin libre de mon temps je pourrai m'organiser ; sauf que cela adviendra sans doute trop tard par rapport à ma santé ou que j'aurais tout donné pour tenir jusqu'au bout et m'effondrerai après.
(2) Du moins perçu comme tel.
(3) J'ai toujours cette sensation que le film Forrest Gump raconte ma vie.

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