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Pas mal de pompiers

 

    C'est curieux, il y a des jours comme ça avec des sortes de thématiques. Ainsi j'ai croisé pas mal de voitures de pompiers, au cours de la journée, c'était comme ça (dont trois pour une intervention vers Port Royal qui avait nécessité aussi police et SAMU et trois autres dans mon quartier en rentrant ce qui est toujours un tantinet inquiétant).

L'actualité ces temps derniers, que je ne peux suivre (sauf quand ses conséquences sont visibles par la fenêtre des bureaux) qu'une fois rentrée à la maison après le boulot, est bousculée et faite d'éléments épars, on se demande (sauf quand ce fut fatal) ce que deviennent les personnes concernées alors que la vague médiatique file vers d'autres rivages. Ainsi il n'a plus été question des victimes de l'attaque à Annecy dès lors qu'il y avait celles de l'immeuble explosé - effondré à Paris et puis le bathyscaphe défectueux a fait l'objet d'une sorte de feuilleton macabre (1) et puis d'un seul coup plus rien, et il y a eu des jours où il n'était plus question que du groupe Wagner et de la Russie et là aussi, soudain, silence. OK il y a eu un accord, semble-t-il mais ça a ressemblé à un rideau qui se ferme d'un seul coup au théâtre une fois la pièce finie. 
Il est fort question d'un jeune homme tué par un policier lors d'un contrôle routier. Et puis là aussi, sauf à ce que des mouvements de protestation forts aient lieu (2) dans quelques jours il n'en sera plus question et les proches des protagonistes n'auront plus que leur chagrin (3).

Je suis aussi l'info par mes déplacements pour me rendre au boulot. Passant devant le tribunal de Paris j'ai observé ce matin une fort longue file et puis au soir j'ai recherché quel pouvait bien être le procès médiatisé qui aujourd'hui s'y tenait.

Qu'on ne s'y trompe pas c'était aussi et avant tout une grosse journée de boulot. Bien costaud. 
Et sur fond d'inconfort dentaire (4).

 

(1) Je n'ai pas trop pigé pourquoi on en parlait autant. C'est très triste pour les personnes concernées et tous leurs proches mais il s'agissait d'un risque choisi.
(2) J'écris au son de feux d'artifices qui n'ont peut-être rien d'officiel.
(3) J'ignore si c'est plutôt mieux ou plutôt pire. On peut éprouver le besoin de retrait et de recueillement. Mais peut-être qu'on peut aussi se sentir abandonnés soudain. 
(4) rendez-vous de suite de soins prévu le lendemain.

 

Update de plus tard : ça brûle dans Clichy, incendie d'un chantier, tirs de mortiers


Oublier la fête

 

    La journée avait bien commencé : je m'étais levée tôt pour aller chercher dans Paris les dossards de la course prévue dimanche à Versailles. J'y suis allée et en suis repartie à Vélib, de façon amusante et non recherchée le même (je l'avais reposé mais personne ne l'avait repris dans l'intervalle), et il faisait un temps idéal pour faire du vélo en tee-shirt. Il y avait une petite file d'attente, les tee-shirts sont du genre ultra-visibles, assez marrants mais je doute de la qualité technique du textile (voir à l'usage, une bonne surprise n'est pas à exclure).

La journée de boulot a été un gros bloc très intense, mais je m'y attendais. Elle n'a pas été pire que d'autres.

Et puis il y a eu ce moment où le boss a dit, ayant reçu une alerte info, Il y a eu une explosion dans Paris vers le Val de Grâce et nous avons levé les yeux de nos écrans d'ordis et il y avait un panache de fumée dans cette direction. Ensuite, nous avons un temps un peu tenté de suivre et puis de toutes façons il nous fallait répondre à nos clients. Mais nous pensions aux victimes.

En sortant du travail, assez tard car je rattrape mon rendez-vous chez le dentiste lundi matin, je n'ai pas trouvé de Vélib (1) et ai pensé que c'était sans doute due à des perturbations de transports induites, d'où une utilisation plus grande des vélos en libre-service. 

Puis j'ai entendu un groupe à une terrasse d'estaminet. 
Un autre à une autre. 

Au bout de trois ou quatre, un neurone du fin fond de mon cerveau est entré en action, quel jour est-on ?
Moi qui ai tant participé en tant que choriste ou spectatrice ou encourageuse des amis musiciens aux fêtes de la musique, voilà que le surmenage et un contexte bien particulier me l'avaient faite oublier. Effet des surmenages.

Côté effet de l'âge : alors que je longeais avec un Vélib finalement déniché, l'hippodrome d'Auteuil, longue longue longue file d'attente multicolore et juvénile. Renseignements pris dans la soirée, il s'agissait de ceci : 

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Je ne connais aucun nom. 

(alors que j'avais l'impression de suivre encore un peu, bon an mal an).

 

(1) Et suis d'ailleurs passée près d'un café qui avait entièrement cramé et un peu les appartements au dessus, à Montrouge, rue Verdier. L'odeur était encore forte, mais curieusement plutôt de type "bois brûlé". Décidément c'était la période.


Anesthésie


    Il m'est arrivé ce jour une mésaventure fort désagréable, la partager pourra peut-être éviter d'autres personnes d'en être à leur tour victime, car averties elles se méfieront.

Lors d'un week-end récent, j'ai perdu, heureusement en le recrachant à temps un morceau de plombage ou de dents. J'avais donc un creux et d'une couleur à devoir se méfier. Le premier rendez-vous possible était ce lundi chez mon dentiste habituel.
Il était convenu que j'y passais sur le chemin d'aller au travail, puis que j'irai bosser. 

Jusqu'à présent les soins dentaires, s'ils m'ont toujours laissée un peu flottante, ne m'empêchaient pas d'être opérationnelle.

Seulement voilà, cette fois, il y avait du nettoyage en profondeur à faire, le dentiste m'a avertie qu'il allait me faire une anesthésie locale, OK. Il avait un peu de retard et probablement pour pouvoir travailler sans tarder a mis la dose. 
Et il n'a pas attendu tout à fait assez que le produit fasse son effet ce qui fait que j'ai un tantinet dégusté.
OK.

Mais il a fait vite et d'une certaine façon cela m'arrangeait puisqu'on m'attendait au travail. 

Alors sans demander mon reste, j'ai filé bosser. Je me sentais la mâchoire en carton du côté où il avait fallu soigner la dent. Rien de totalement inhabituel après un soin.
Sans avoir à parler à personne je fais le trajet en métro, de chez le dentiste au bureau (je me sentais l'équilibre trop incertain pour le Vélib), puis j'arrive au taf, salue les premiers collègues d'un geste (celleux qui étaient au téléphone ou un bonjour, pas trop fort, car il convient de ne pas gêner les appels en cours). Assez vite on me passe un premier appel. J'articule Oui pour acquiescer de le prendre et là, calamité ! : je m'aperçois qu'entre-temps l'anesthésie s'est déplacée à toute la mâchoire et que je ne parviens plus à articuler. Ni vraiment à vocaliser (1). Je suis péniblement parvenue à plus ou moins chuchoter au client, Envoyez-nous s'il vous plaît un courriel.

Ça fait un très bizarre effet de s'apprêter à parler et que ça ne suit plus.

La consigne a été passée de ne me confier pour le temps de ma panne que des tickets dont la résolution pouvait se faire par écrit. Et 3h30 plus tard, soit en gros après la pause déjeuner, j'ai retrouvé ma voix, quoi que de façon un peu pâteuse (2).
Les tenanciers du petit restaurant Thaï dans lequel je m'approvisionne souvent, avaient été très secourables, pigeant immédiatement et tellement au fait de mes habitudes qu'ils me proposaient les denrées et je n'avais plus qu'à faire Oui de la tête. Quant au repas lui-même, je l'ai pris seulement en partie et puis le reste à la fin de la journée, juste avant de m'en aller.

Bien sûr, une fois que j'ai retrouvé ma voix, j'ai également retrouvé la douleur, ce qui m'a rendue moins inefficace mais pas non plus totalement opérationnelle.

Pour le prochain rendez-vous (la suite de la réparation), d'un commun accord mon chef et moi nous avons inscrit un jour de RTT.
Peut-être que ma réaction physique excessive à l'anesthésie vient aussi du fait qu'au quotidien je ne prends jamais rien de ce style, alors mon organisme réagit avec la force d'une constitution vierge de tout produit similaire.

Moralité : si vous devez subir une anesthésie dentaire, évitez d'enchaîner le boulot juste après. 

 

(1) En même temps je ne ressentais pas les cordes vocales ni la langue comme étant saisies. Je ne comprends pas la conséquence de l'anesthésie sur l'émission du son.  

(2) Je crains que mes interlocuteurs n'aient eu l'impression que j'avais fort arrosé mon déjeuner.


Coumarine

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Ce n'est que ce matin (alors que j'y suis passée voir hier, sur mon fil FB), qu'un billet posté le 7 juin à 12:50 m'est parvenu, annonçant son décès.

Il en est souvent ainsi des ami·e·s de l'internet, aussi riches que furent nos échanges, nous ne sommes pas géographiquement proches et les proches de la vie quotidienne ne savent que peu de nos liens. Ils savent, au mieux, que "l'on connaît du monde". 

Nicole Versailles faisait partie des personnes qui comptent, qui aident les autres à écrire et même si engloutie par le travail j'en étais restée à un dernier billet sur son blog "Petites paroles de Coumarine", et depuis plus rien (peut-être un bref échange par courriel, mais je n'en suis plus certaine, ma mémoire noyée par trop travailler), j'avais le sentiment d'une solide amitié. Restera le souvenir de ses encouragements, quelques brèves rencontres en marge du salon du livre de Bruxelles du temps où j'y allais, sa poésie qui me rappelait celle de ma mère, d'une mère qui s'autorise l'écriture une fois les enfants grandis. Et quelques souvenirs pour moi parcellaires d'ateliers d'écriture en ligne auxquels je ne sais même plus si je me contentais de regretter de n'avoir pas le temps de participer ou si parfois, je tentais.
Au passage, j'apprends qu'elle habitait à Kraainem et je ne sais même plus si je l'ignorais (nous nous croisions à Bruxelles, je savais qu'elle n'habitait pas tout près mais pas non plus vraiment loin) ou si je l'avais su à l'occasion d'un échange postal, puis oublié.

Je note aussi le lien vers son premier blog, Coumarine, petites paroles inutiles, grâce auquel nous nous étions rencontrées.
J'espère que ces publications resteront en ligne.

Il est, une fois de plus, trop tard pour remercier la personne qui avait compté ; puissent ses proches tomber sur ces lignes et savoir combien Coumarine, Nicole, était appréciée.




Une des plus belles soirées de ma vie

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[passages de témoin]
Grosse journée de boulot et puis elle est enfin finie et je bascule dans la beauté de la vie. Parce que oui parfois même pour une personne moyenne de la classe moyenne, elle peut se hisser à un niveau de beauté et de merveilleux qui fait oublier que les trois quarts du temps on en bave, on serre les dents. 20230609_203136(0)

Et puis voilà, soudain, vlan, quelques heures de pure magie, de bonheur, de grâce.

Le bonheur était à tous les étages.

Marcher du boulot au stade en passant sur les 2/3 du parcours par des chemins piétons, en traversant le parc de la Cité Universitaire Internationale, en y mangeant un rouleau de printemps acheté le midi, par précaution.

Marcher du stade à la ligne 14 en repartant, et puis c'était direct et si rapide et hop, maison.

Assister à et soutenir trois records du monde dans la même soirée (2 miles H, 5000 m F et 3000 steeple H). Et parmi eux Jakob Ingebrigtsen avec sa foulée belle à en pleurer.

Laura Muir a une foulée magnifique aussi, une légèreté. Mais ça n'était pas son soir, elle souffrait.

Tentoglou est un athlète parfait que c'en est impressionnant. Liveta Jasiunaite également.  

Le public était à fond derrière les athlètes, moi incluse qui rentre presque aphone, j'ai hurlé pour Jakob comme du temps des concerts des Beatles (OK j'étais bébé, mais c'est ça l'idée). Une foule de connaisseurs balançant un max d'énergie aux athlètes, sachant pertinemment combien ça peut aider. Quand on a vu sur le 5000 m dames que Faith Kipyegon perdait du terrain sur les lumières vers la fin alors qu'elle les avaient bien dépassées on s'est toutes et tous levé·e·s et ce grondement l'a portée, ça n'est pas neutre (et d'ailleurs : sa surprise à l'arrivée, le record y était).

Rencontrer Mustapha Salmi, par cette sorte d'intuition qui me fait passer au bon endroit au bon moment, pouvoir ainsi le remercier pour les vidéos qu'il partage et qui nous encouragent à mieux nous entraîner.

Encourager Benjamin Robert parce que ça fait du bien de voir quelqu'un qui n'a pas le morphotype de sa discipline, réussir à s'en sortir vraiment bien.

Constater que la hype n'est plus tant de faire faire à l'athlète admiré un selfie en se collant à côté de lui mais de lui filer notre téléphone pour qu'il se fasse un selfie avec en allant là où seuls les athlètes peuvent aller (par exemple sur la piste quand les autres n'y sont pas).
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Et puis vraiment, admirer Jakob Ingebrigtsen qui persiste à progresser.


JakobingAlors avant de repartir acheter le dernier tee-shirt taille M du meeting parce qu'il fallait garder un souvenir et qu'un tee-shirt est un souvenir qui sert.
(merci au vendeur qui est allé me le chercher au fin fond d'un carton).

Je rentre avec un sourire qui flotte, un temps les tristesses oubliées, de belles accroches pour le courage. 
Quelle chance j'ai, d'aimer le sport et de pouvoir aller admirer celles et ceux qui le pratiquent le mieux ! 


J'ai lu un livre


    J'ai lu un livre comme je n'avais pas lu depuis de nombreux mois, c'est à dire en bousculant le reste, en résistant au sommeil, en repoussant (un peu) ce qui était devant être fait. Seuls n'ont pas été impactés le boulot salariés (ça ne rigole pas, c'est mon gagne-pain) et les entraînements. 

Ce n'était pas n'importe quel livre, il s'agissait du nouveau roman de Fred Vargas et qui se déroulait dans la région d'origine de mon grand-père maternel. Malgré ses flamboyantes invraisemblances ou peut-être grâce à elles qui m'ont permis de m'évader du quotidien, cette fiction policière m'a fait du bien. 

Reste que je me sens dans le même état que Fanny Chiarello (elle dit que tout allait trop vite, "Je n'ai rien pu assimiler de ce que je vivais"), lorsqu'elle évoque son début d'année - sauf que dans son cas ce sont pour de belles choses et de la vraie vie ; dans le mien plutôt un écrasement par le travail et lutter pour conserver un peu de vie personnelle (et sportive) -. Dès que je dispose enfin de temps personnel, il me sert à dormir. 
Et je ne parviens même plus à répondre aux ami·e·s.

Pour autant : lire m'a fait un bien fou.

PS : Je ne dis pas que je n'ai rien lu d'autre, simplement les autres livres je les ai lu sur des temps de lecture raisonnables, tels que mes trajets du matin faits en métro vers le boulot.


Premier message circulaire au boulot

Premier message circulaire au boulot afin de nous mettre en garde sur les pratiques hasardeuses potentielles de l'usage d'une IA. 

(en particulier que tout ce que l'on y partage tombe dans son escarcelle).

Mon type de poste fait que je ne suis pas concernée, du moins tant qu'aucune IA ne pourra répondre à nos clients au téléphone aussi humainement que nous, il n'empêche, je tiens à noter ici la date car il se pourrait qu'elle marque le début d'une nouvelle ère, de même que l'avertissement du curé lors des noces de ma cousine Nicoletta sur les téléphones portables (alors en France peu répandus quand en Italie déjà si) avait marqué pour moi celle de l'avènement des téléfonini qui ont tant modifié notre pratique de la vie.


La tenue du diario

    

        Disposant d'un miraculeux jour de RTT, et de quelques heures à ma main car notre dentiste traitant est absent puis sur-occupé et voilà donc un rendez-vous de réparation que j'espérais caler vite fait en cette journée reporté au 19 juin au plus tôt (!) (Vous avez mal ? Bah pour l'instant c'est supportable), je rattrape quelques retards de lectures chez des blogs amis.

Eux écrivent quand je me contente de jeter pêle-mêle les mots décrivants à plat ce que j'ai pu faire ou ne suis pas parvenue à faire dans une journée donnée. 
À nouveau je me dis qu'il serait temps que je prenne ou reprenne l'habitude ici d'une sorte de journal de ce qui est partageable en jetant un peu moins les mots n'importe comment ; avec l'élégance ou au moins l'effort de tendre vers l'élégance des amis Guillaume ou Thierry, ou, côté pro, Samovar (même si je ne compte pas parler du côté pro, confidentialité oblige, ou uniquement en creux en terme d'incidence sur ma vie personnelle).

En pratique, je ne sais comment faire : le plus souvent je parviens in extremis à jeter quelques lignes sur un carnet avant de tomber dans le sommeil. Et au matin, quand je ne cale pas un entraînement au lever, ce qui m'aide beaucoup à "faire passer" une journée, c'est que j'ai tout juste le temps de me préparer pour arriver à l'heure. Par ailleurs je me connais : me lever plus tôt pour écrire ne ferait qu'accentuer ma peine à devoir remiser ma vie au profit de ma vie salariée, au moment de raccrocher l'écriture pour le restant de la journée.

Cette question fait partie de la petite foule de choses que j'avais soigneusement mis sous le boisseau lorsqu'il fut question de tenter de sauver les finances de mes vieux jours en prenant un emploi stable à plein temps, alors que la retraite semblait un horizon possible dans un futur envisageable. À présent il faut que je repense à mon organisation, à comment tenir jusqu'au bout, comment ne pas renoncer, comment trouver le temps et l'énergie de ranger (1).

La seule réponse que je suis parvenue à trouver afin de contrer ce report à la Saint Glinglin (2) de ma libération, a été de m'inscrire pour un marathon à l'automne, 60 ans me paraissant la limite d'âge pour un premier. J'ai (re?)découvert ce matin (Étonnements du 03/06/23), non sans amusement et une jolie sensation d'encouragement, que Thierry à mon âge en avait fait autant. Ce qu'il écrit de ce qui était possible pour lui à 60 et l'est moins à 65 me conforte dans mon choix.
Run Forrest, run ! (3)

 

(1) Là aussi j'avais abdiqué temporairement en me disant, quand je serai enfin libre de mon temps je pourrai m'organiser ; sauf que cela adviendra sans doute trop tard par rapport à ma santé ou que j'aurais tout donné pour tenir jusqu'au bout et m'effondrerai après.
(2) Du moins perçu comme tel.
(3) J'ai toujours cette sensation que le film Forrest Gump raconte ma vie.