Un samedi de récupération
Everybody has become a business man (or woman)

Paris - Roubaix ensiesté

(domenica)

J'avais prévu de regarder l'intégralité de Paris Roubaix, il faut dire que ça promettait : Mathieu van der Poel et Wout van Aert sur les rangs, une retransmission France Télévision avec Nicolas Geay, Laurent Jalabert et Marion Rousse aux commentaires, on ne pouvait rêver mieux.

Alors la course à pied au matin a été minimaliste, de toutes façons il s'agissait d'une séance d'activation en vue des 5 km pour le pack courses connectées des 5 km de Paris connectés, et que je comptais le courir le lendemain (vive les jours fériés !). Donc quelques tour dans le petit parc en bas. Il faisait grand soleil et j'avais le short double (qui maintient bien les jambes au chaud), mais deux épaisseurs en haut. Encore une de ces journées où l'on peut passer de 6°c à 16°c selon les heures de la journée.

La course a tenu ses promesses, mais le sommeil a vaincu peu après la crevaison de Christophe Laporte à la sortie de la trouée d'Arenberg. Je n'ai pas pu lutter. Si je n'avais pas l'habitude de mes endormissements si brutaux, je pourrais en concevoir de l'inquiétude, mais c'est ainsi depuis presque toute ma vie (d'adulte, en tout cas).
Le Joueur de Pétanque était à la pétanque.
Une nième attaque de Mathieu van der Poel a eu raison de l'endormissement et je sais gré aux journalistes sportifs qui montent dans l'enthousiasme lorsqu'une action survient. J'ai ainsi suivi la chute du coureur qui avait commis l'erreur de penser pouvoir passer à droite des deux Alpecin et aussi la belle attaque qui aurait dû conduire à un duel VdP WvA mais qu'une crevaison a compromise.
La victoire était belle, mais moins flamboyante, hélas, que si la lutte avait eu lieu.

Fin de journée en repos, de toutes façons c'était nécessaire. Stade 2 avait invité Christophe Lemaître lequel est touchant dans ses efforts de communication, et qui m'a semblé un cousin. Il y avait un sujet émouvant au sujet d'une famille de quatre partie vivre de VTT itinérant depuis que la mère de famille est tombée malade d'une maladie incurable et qui réduit de plus en plus sa mobilité. Le père m'a un peu redonné confiance en les hommes. Il assure, ce qui devrait aller de soi, mais la vie m'a appris que ça n'est pas si courant que cela.

Et j'ai un bon polar écossais à déguster, et une belle envie de ne rien faire d'autre.

Je comptais aller voir "Le bleu du caftan" au cinéma, mais je pense que je n'irai que plus tard, si c'est encore possible.

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