Réussir à intercaler une sortie longue après la 6ème journée de travail d'une semaine où il était chargé
Un samedi de récupération

Au sein d'une période triste, un bon et doux dimanche

 

    Partir dès que j'ai été prête, encourager les camarades qui couraient le marathon de Paris, prendre le vélo jusqu'au bois de Boulogne, remonter les flux en tentant de retrouver les camarades de club, les retrouver et encourager. C'est fatigant mais ça fait du bien.

J'avais eu le temps de voir que ma TL se partageais entre spectateurs de Springsteen au Madison Square Garden et amateurs de course à pied + quelques personnes qui parlaient de livres, musiques ou cinéma. Une time line est vraiment quelque chose de personnel, la mienne en ce dimanche donnait une jolie image du monde. 
Dans le monde complet, en Ukraine (entre autre) la guerre faisait rage (avec entre autre à Saint Pétersbourg un attentat dans un café)

Je regrette seulement d'avoir manqué Nico de Running addict, Vivien et Estelle (dont j'avais loupé le fait qu'ils venaient, sans doute la faute au samedi travaillé qui m'avait rendue absente aux fils d'infos perso des réseaux sociaux auxquels je suis abonnée).

Aller et retour sous forme de belle balade à vélo avec mon vieux RTT (celui dit "de Fabien").

Il faisait froid mais j'avais trouvé dans la chambre de notre fiston enfant un blouson (de ski ?) qui allait parfaitement pour passer 5 heures statiques par 8°c)

Sieste en regardant le replay du marathon, car étant sur place pour les ami·e·s, des élites je n'avais rien suivi.

Et puis baptême d'escape game en famille, sur une idée du Fiston qui pratique allègrement. Nous nous sommes sortis en 48 mn d'une histoire au storytelling galactique, tout ça pour servir de petites énigmes élémentaires mais plutôt rigolotes à dépêtrer si l'on s'entend bien. C'était intéressant de constater comme nous nous complétons bien. J'ai été favorisée par un côté gaucher-friendly (un message à déchiffrer en écriture miroir et une manip pour faire remonter des clefs où c'était bien que jouent un gaucher et un droitier). Nous nous sommes spontanément fort bien répartis les tâches. Souvent j'ai la bonne idée mais sans savoir nécessairement la mettre en pratique. Maniaque des détails, notre fille est excellente pour certains points. Le joueur de pétanque est stimulé par le fait que ça soit un jeu - ce qui tendrait à me mettre légèrement en distance, au fond depuis l'âge adulte je n'apprécie le jeu que le temps de piger, perdre ou gagner m'indiffère, atteindre un objectif sportif en revanche me stimule -. Le Fiston quant à lui savait un peu déjà à quoi s'en tenir, c'était spontanément lui qui impulsait le mouvement. Nous nous sommes bien divertis et pendant ce temps avons oublié nos (éventuels) soucis. 
La tristesse des deuils a un peu reculée, j'étais dans le bref univers de l'activité partagée.

Restaurant italien près de la boulangerie qui est près de la piscine ; et qui remplace le bref gastronomique, lequel remplaçait un restaurant de cuisine des Îles (réunionnais) dont le patron - serveur semblait parfois sous substances.
C'était bon mais trop copieux (et bien gras). Vive les doggy bags.

Dans la série #NotreÉpoque, à Paris 8 % des habitants se sont déplacés pour aller voter pour l'interdiction des trottinettes en libre service. Il est dommage de ne pouvoir voter lorsque l'on est frontaliers de Paris. Typiquement, en temps que vélotafeuse qui traverse la ville quotidiennement, j'étais davantage concernée que bien des parisiens très absents de leur propre cité. Et puis dommage de ne pas distinguer "libre service" de free floating. Un service de trottinettes qui se raccrochent en des lieux fixes comme c'est le cas des vélibs pour les vélos, serait sans doute une bonne solution, puisque le problème n'est pas tant l'usage des trottinettes que le fait qu'elles soient ensuite balancées n'importe où. Et puis le problème n'est pas non plus tant l'usage des trottinettes que l'insuffisance d'infrastructures. En centre villes se sont les voitures qu'il faudrait bannir, fors celles des riverains, les taxis sur certains axes, et les véhicules d'utilité publique ; il faudrait également bannir les engins motorisés trop rapides, quels qu'ils soient.

 

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