Retraites
09 mars 2023
J'ai de la chance, j'ai un emploi et qui s'il comporte une difficulté de rythme intensif, ne possède guère de pénibilité physique (1). Mais je pouvais raisonnablement espérer arrêter à 63 ans sans trop de décote et à présent je devrais tenir deux trimestres de plus sinon ça sera la misère. Et en pratique si je souhaite partir sans décote, 65 ans seront nécessaires (voire 65,5 si je ne parviens pas à faire valider certains trimestres de temps partiel de librairie qui semblent n'avoir pas compté pour l'instant, le salaire et donc le montant cotisé étant sans doute trop faible).
Les plus jeunes sont encore plus mal lotis, qui en plus pour beaucoup n'ont pas eu la chance d'être employés de façon linéaire tout au long de leur vie. Ou qui ont dû commencer plus tard après des stages et des stages (j'ignore s'ils comptent).
Il n'empêche que je fais à quelques mois près partie de ceux qui parvenant vers la fin de ce marathon qu'est la vie professionnelle voient la ligne d'arrivée qui recule encore. Ça a beau n'être pas une surprise, c'est rude pour le moral et maintenir l'énergie.
Image extraite de cet article des Décodeurs du Monde, qui prend des cas réalistes concrets.
(1) Ça ne comptait pas pour rien dans ma décision d'accepter, me dire que si tout se passait bien je pourrais tenir jusqu'à la retraite qui déjà reculait.