Avec la PPG le moral remonte
31 mars 2023
La tristesse est là, double et incontournable. Et c'est normal, les personnes récemment disparues de ce monde et dont l'absence définitive me peine, vont rester auprès de moi ainsi un moment, j'en ai hélas une déjà longue expérience ; même si chacune manque différemment.
Je parviens à assurer le boulot. Deux tickets un peu hors normes m'y aident, induisant des interventions longues et un presque un peu amusantes. Entre autre lorsqu'un ouvrage qui comportait "inventaires" dans son titre, nous a fait croire un temps à un enregistrement prévu en vue d'un inventaire alors qu'il s'agissait simplement de son titre.
Le joueur de pétanque vient me tenir compagnie pour le déjeuner ce qui me fait gagner un temps précieux (entre autre : il chauffe les plats et aussi me permet de ne pas me perdre, engloutie dans les appels, perdant la notion du temps).
Je récupère un livre à la pick-up station. Un autre m'attendait dans la boîte à lettre et dans la rue Les contes de la mère l'Oye.
Motivée à fond, je suis parvenue pour la première fois de la saison à aller à l'entraînement de PPG. Un peu rude pour moi, que le rythme éprouve mais un bon travail de renforcement musculaire. Et qui me rappelait non sans nostalgie, les séances de Tabata que notre jeune entraîneur organisait durant les confinements.
Grâce à cette heure d'effort physique joyeux (nous formions un bon petit groupe), j'ai pu retrouver en soirée un peu d'énergie.
Grâce soit rendue aux amies de l'internet qui ont su malgré la période sombre me faire éclater de rire.
J'écris depuis un moment en écoutant la pluie tomber. Ça aussi ça fait un bien fou. La pluie a trop manqué. Et c'est doux, les pluies régulières et calmes.
Au midi lorsque je suis allée chercher mon colis, il faisait un grand soleil venteux. Très venteux. L'esplanade du tribunal est assez spectaculaire dans ce cas.
Une amie bretonne pépiniériste est en week-end dès ce soir : conditions de travail trop dangereuses. La journée de boulot perdue sera rattrapée avec les heures sup inévitables au printemps. Le vent est une entité pourvue d'une conscience sociale, c'est peut-être pour ça que j'aime assez lorsqu'il souffle (du moins quand ça n'est pas trop risqué pour pas trop de gens ; le coup violent à Deauville, m'a marquée)