Bien du bonheur
Jour de récup' : tentative de ne rien faire (l'échec de la paresse)

Faire au moins une chose


    Depuis quelque temps je tente de préserver une part de vie personnelle envers et contre tout. Le boulot tend à engloutir toutes mes heures actives, et j'ai décidé de m'en tenir à mes plans d'entraînements de course à pied. Une fois ces deux éléments casés, et l'indispensable (le temps pour les choses physiologiques, alimentation, sommeil, toilette ... et de soins (kiné) + un minimum vital de tâches ménagères) il ne me reste plus rien, plus d'énergie et peu de temps. J'en suis réduite à passer mes après-midi de week-end et mes fins de soirées au lit, à essayer de regarder encore un peu une vidéo (de sport ou de voyage ou un documentaire) ou bien lire enfin. Et en fait m'endormir vite.

Alors je commence peu à peu à ressortir un peu, accepter un restau, tenter un ciné (si une séance particulière se présente) et puis surtout j'ai décidé de faire au moins une chose chaque soir, une activité qui me fait plaisir ou un morceau de rangement (ça devient très très très critique et urgent), une tâche administrative, des réponses à des messages amis.

Ce soir c'était préparer des envois de cadeaux qui étaient restés coincés là - j'avais réussi à intercaler l'achat et puis : plus rien -. 
Ça réduit le sommeil mais c'est bon pour le moral. 

Ce qui l'est moins c'est d'avoir retrouvé à cette occasion d'autres cadeaux qui datent probablement du premier confinement, juste avant, ou juste avant que l'on reconfine et voilà que je n'en ai plus aucun souvenir et je sais bien un peu pourquoi. Ces périodes si particulières m'ont fait en mémoire un effet bizarre, rejetant les "avant" dans un lointain, avec les zones d'oublis assorties, alors qu'en fait seuls trois ans se sont écoulés (ou moins, pour le deuxième confinement). 

Si tout va bien, ça va bientôt être reparti pour une période d'archéologie familiale, tri, archivages et jetages. Et ça fera du bien.

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