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Champion du monde !

 

Capture d’écran 2022-07-25 à 23.03.38

Et moi stupidement fière d'avoir été si motivée à encourager devant mon écran (quelle utilité !) que je me suis réveillée sans assistance, pile à l'heure pour : 


1/ sortir une lessive qui devait impérativement avoir commencé à sécher avant que je parte au travail (car il y avait des habits dont j'avais besoin le soir même)

2/ regarder en direct la finale du 5000 m hommes à Eugène.
(et un peu du décathlon et de la perche aussi)

J'ai le souvenir du gamin de 13 ans des premières saisons de Team Ingebrigtsen et qui disait, calme et déterminé. Je veux devenir le meilleur au monde, je vais travailler dur, je peux y arriver. Ce qu'il a fait.
Et les jours de pas très en forme, il fait 2ème.


Source principale de la fatigue (dans les périodes de bonne santé)


    Après plus de deux ans d'un gros temps plein dans un emploi stable, je m'aperçois beaucoup plus nettement que durant les périodes d'emplois variés en librairie avec de brefs interstices entre les contrats, que la source principale de ma fatigue réside dans le fait de n'être jamais libre de mon temps libre. 

Le boulot fait que celui-ci est limité ainsi que l'énergie dont je dispose pour mes heures personnelles.
Il fait aussi que ce n'est pas moi qui décide de quand je pourrai souffler.

Pour autant, ce qui est vraiment crevant, c'est aussi et surtout que les jours et heures restantes sont déjà en grande partie pré-occupées : choses à faire pour la maison (démarches administratives notamment), soins du corps, choses à faire qui surviennent et nous requièrent (par exemple l'an passé quand même, quatre décès dans mon entourage amical, en plus du chagrin ce sont des moments qui s'imposent), et, mais ceux-là ne me pèsent pas : entraînements sportifs.

Je viens de passer un week-end délicieux. Seulement il était au 3/4 rempli, même si par de bonnes choses, ou de légères corvées mais qui satisfont lorsqu'elles sont accomplies. De temps dont je pouvais me dire : tiens, à moi de choisir à quoi j'occupe les heures à venir, ne m'est resté que le dimanche après-midi, pour lequel la question ne s'est guère posée puisque j'ai dû dormir.

N'avoir aucun moment pour lequel on peut se dire : Tiens qu'est-ce que je pourrais bien faire à présent ?, est une source d'épuisement.

Ça ne m'arrive jamais vraiment, chaque fois que je pourrais me la poser, je suis trop fatiguée pour faire autre chose que m'endormir (en ayant esquissé un brin de lecture, ou tenté d'écouter un podcast, ou de regarder une retransmission sportive). Mes jours de congés sont intégralement engagés dans une activité ou une autre, j'en demande l'autorisation avec un but (stage de sport, festival de cinéma, quand ça ne sont pas des activités de type travaux ou démarches ...).

Ces contraintes sont d'autant plus fortes que toutes ou presque s'imposent avec un calendrier, faire telle ou telle chose est dont impératif à tel ou tel moment (1), impossible à reporter vers une période moins chargée.

Je mène hors emploi une vie intéressante, je ne me plains pas, seulement voilà, des semaines de 40h et parfois plus, avec les trajets assortis (même si traverser Paris comme Vélotaf est souvent un bonheur, pas seulement un danger), et une vie bien remplie par ailleurs, ne laissent plus aucun temps libre libre dont ont pourtant besoin et le corps et l'esprit.

 

(1) Y compris pour des micros-trucs. Typiquement je devais impérativement ce samedi aller à 10 km de chez moi chercher un colis.