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Stage de triathlon jour 1 : la peur au ventre (en fin de journée)

(domenica)

Capture d’écran 2022-04-24 à 23.12.24 Capture d’écran 2022-04-24 à 23.12.24Les Belges m'auront bien foutu la trouille avec, entre autre, un direct d'Hénin Beaumont avec des militants d'extrême droite fort heureux, comme s'il détenaient de bonnes informations.

Finalement le front républicain a encore fonctionné, sauf que ça sera ingouvernable car le pays dans son ensemble ne veut plus de celui pour lequel il a voté. Un boulevard pour la nièce de la famille qui truste le racisme et la France rance. Sauf si enfin quelqu'un à gauche + écologie parvient à fédérer autour de son nom. Mais pas un vieux type clivant comme celui qui est arrivé troisième, fédérant par nécessité des votes qui se sont portés sur lui à contre-cœur.

Une fois de plus, le pire a été évité.

Trajet en train nickel : direct jusqu'à Hyères. Sauf que la ligne 14 m'a joué un mauvais tour : fermée soudain jusqu'à midi.
Heureusement un bus 74 qui passait par là nous a sauvé la mise et puis la ligne 1, rapide elle aussi.
Le temps de boucler mes connexions de montre pour les 20 km de Paris connectés, et il était passé Valence. J'ai ensuite profité du paysage, même si jusqu'à Marseille j'étais côté couloir.
Bus 39 ensuite. Que ce soit la boulangère à Hyères ou le chauffeur du bus, ils semblaient en rogne, c'était étrange ; effet électoral ?

J'ai pu voir la fin de Liège - Bastogne - Liège après avoir défait mes bagages et remonté mon vélo. Le bonheur de Remco Evenpoel faisait plaisir à voir. Je m'inquiétais pour Julian Alaphilippe, victime d'une chute collective violente.

Et puis faire ma première séance d'entraînement de groupe, natation en combi dans une piscine extérieure pas vraiment faite pour les entraînements sérieux. Mais c'était déjà bien.  

Les gens portaient le masque dans le train, c'est toujours obligatoire, mais pas dans le bus alors que ça l'était (également).
Après coup, je me suis demandée si la boulangère et le conducteur du bus m'avaient répondu en mode grommelant parce que j'étais masquée.

Le lieu est un club de vacances avec des animations, j'ai l'impression d'évoluer dans le décor d'une comédie à la française.
La région est magnifique, mais à mes yeux elle est gâchée.

Pour autant je profite que ces lieux existent, il serait mal venu de trop leur reprocher.

 

 


Stage de triathlon jour 0

(samedi)

Alors pour tout un ensemble de raisons mais le déclencheur aura été le fait qu'il y avait des travaux sur la ligne de train après Marseille ou Toulon le samedi (et le samedi seulement), je n'ai pas démarré le stage au jour J. 
Le train était donc prévu pour moi le dimanche (mais direct et sans embrouille)

Pour autant le samedi, j'ai suivi le programme de mise en jambe du samedi.

Avec le petit défi supplémentaire qui consistait à devoir négocier un dernier tour avec le gardien du parc des Impressionnistes lequel voulait fermer 15 minutes avant l'heure théorique afin de fermer à l'heure le parc suivant.

Bon, à part ça footing cool, pas un réel effort. Un décrassage.

Capture d’écran 2022-04-23 à 20.05.08 Capture d’écran 2022-04-23 à 20.05.08 Capture d’écran 2022-04-23 à 20.05.08

 


Ça bosse, what else ?

(mercoledi)

 

Ce sont des jours de travail, peu à en dire. De tension entre projets familiaux qui nécessitent de se remobiliser sur de l'administratif le soir en rentrant, courriels, documents, estimations, discussions au lieu de pouvoir nous détendre. De tension de par la marche sombre du monde : même si les contaminations Covid_19 semblent se ralentir en France enfin, il y a la guerre, ses atrocités et son risque permanent de dégénérer et puis les élections, que l'expérience américaines nous fait savoir risquées ; ne serait-ce que si bien des gens prêts à voter Macron à contre-coeur voyant des sondages favorables et faussement rassurants, renoncent à se déplacer se forcer. De tension parce que mon emploi est de ceux qui le nécessite - nous répondons en permanence à des personnes rencontrant des difficultés, constatant des dysfonctionnements -, nous sommes sur le qui-vive. De tension pour la dégradation climatique déjà enclenchée et que ceux qui détiennent le pouvoir font vaguement semblant de prendre en compte, sans souhaiter rien changer à un système absurde de surproduction surendettement surconsommation dans lequel ils tirent à titre individuel parfaitement leur épingle du jeu.

Pour autant, douceur printanière, et me semble-t-il, beaucoup d'ensoleillement. Presque trop (sécheresse ?).


L'enquête ouvrière

    Par ricochet du blog de Thomas Parisot j'arrive sur ce questionnaire

Il s'applique à des situations du début du siècle précédent, mais quelque chose en transposant les questions irait bien pour maintenant. Il faudrait toujours conserver assez de forces pour pouvoir penser à nos conditions de travail (1), réfléchir à ce qui est normal - on nous paie pour effectuer un travail, il n'y a pas à faire de chichis - et ce qui relève de l'abus de position dominante.

 

(1) Personnellement, dans mon emploi actuel je n'ai pas à me plaindre mais dans ma première vie professionnelle en tant qu'ingénieure j'ai vu une entreprise se dégrader à grande vitesse et dans ma vie de libraire pendant 10 années, j'ai observé quelques situations peu respectueuse des gens (d'autres parfaites aussi, je ne veux pas dire)