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Se tenir au courant


    Il est beaucoup question des coupures de courant inévitables à venir car du fait de tout un cumul d'éléments que la guerre en Ukraine, et les restrictions d'importation de gaz russe associées, aura fait monter en mayonnaise, et de nos modes de vie de plus en plus consommateurs d'énergie électrique, ce qui nous pendait déjà au nez lors des hivers d'avant la pandémie va probablement se concrétiser.

Ça fait un paquet d'années que je me suis efforcée de réduire notre consommation familiale autant que faire ce peut. Nous n'avons pour l'appartement que la machine à laver le linge, le ballon d'eau chaude, le réfrigérateur et ce qui concerne nos moyens de travail et de communication (ordi, box, téléphones). J'ai été jusqu'à supprimer congélateur et compartiment à glaçon. Ce qui fut jugé un peu extrême par ma petite famille mais on se passe très bien de ce sur-froid. Pendant le premier confinement, je me suis entraînée à revenir au mécanique pour plein de petits gestes quotidiens. Oui c'est possible et pas si difficile de battre des œufs en neige au fouet.
Alors pour notre cercle familial, je suis peu inquiète, sans compter que j'ai connu bien des années où les coupures de courant étaient quelque chose de fréquent.

En revanche je sais que ça posera de sérieux problèmes dans nos boulots respectifs, totalement dépendants des ordinateurs et de la téléphonie. Du moins si des coupures se prolongent. On devrait pouvoir faire un peu de télétravail sur batteries. Mais ça aura ses limites.

Et je suis surtout terriblement inquiète pour tous les malades qui à leur domicile dépendent d'un appareillage électrique. Ils sont d'autant plus nombreux que depuis deux dizaines d'années au moins les hôpitaux renvoient le plus possible les gens à domicile.
Visiblement les décideurs peinent à s'en préoccuper. Il y a des annonces contradictoires à ce sujet.

À part me dire, j'éteins la box lorsqu'on est au boulot et je lancerai une lessive un autre soir, je vois mal ce que je pourrais diminuer dans ma consommation d'électricité ; nos habitudes d'enfants d'une époque lointaine et peu fortunée font de nous des gens économes. Ah si : arrêter de bosser ( #MauvaisEsprit, bien sûr).

David Madore a écrit au sujet de l'énergie et des probable coupures de courant à venir, un billet pédagogique passionnant :

Quelques réflexions sur l'électricité, la pénurie et les probables coupures à venir

N'hésitez pas à y aller voir, si vous disposez d'un peu de temps et d'au moins un neurone encore frétillant.

 


Triathlète malgré tout

 

    Aujourd'hui malgré une grosse journée au boulot et une soirée amicalo-culturelle (oh comme ça fait du bien de retrouver un peu de vraie vie), j'ai pu pratiquer un petit peu des trois sports. Et sans terminer épuisée, en tout cas pas davantage qu'après une journée de travail sans rien de plus.

Capture d’écran 2022-12-07 à 00.23.38

You know what, I'm happy ! (Droopy like)


Films des années 80


    Sans l'avoir vraiment recherché, j'ai revu récemment deux films du tout début des années 80, que j'avais je pense revus une fois dans l'intervalle.

Il s'agit de "Diva" et de "Le père Noël est une ordure". Il y a un plaisir qui n'y était jadis pas, de revoir les extérieurs de l'époque. J'étais à un âge qui m'équipait d'une impression de Maintenant c'est comme ça, sans imagination d'un moment où les modes de vie et modèles de voiture seraient radicalement différents.
J'aime bien revoir le Paris tel que mon cerveau l'avait estampillé d'immuable.

Et il y a un étonnement. Si ma mémoire de certaines scènes et dialogues est restée parfaitement fidèle à l'œuvre d'origine, dans les deux cas il y a un grand pan de l'histoire qui était totalement passé aux oubliettes.

Pour Diva, toute la partie de l'intrigue concernant la cassette de confession qui peut compromettre le commissaire ripoux.
Pour Le père Noël, toute la partie concernant le réparateur d'ascenseur et la scène pourtant assez longue, au zoo de Vincennes.

Ce qui est drôle c'est que dans les deux cas, le cut opéré par ma mémoire laisse un film cohérent : un peu comme si mon cerveau faisait impeccablement le taf de raccourcir l'œuvre pour qu'elle soit conforme à une durée souhaitée.

Et si ça tombe, "ma" version serait mieux, sans pesanteur dans un cas, et moins violente dans les deux.
On en fait toujours trop.

(Après, s'il faut attendre 40 ans (?!!!!?) de décantation mémorielle pour obtenir l'œuvre parfaite, on n'est pas rendus)