Première corrida de Houilles et première fois que je parviens à suivre un pacer (à 70' , ne rêvons pas)
California dreamin'

Lendemain de (presque) rien

(lunedi)

Avoir superbement ignoré cette compétition de football qui avait lieu malgré l'aberration écologique qu'elle représentait et le coût humain de la construction de ses lieux présentait en ce lundi l'ineffable avantage que je n'étais pas du tout en mode "lendemain de défaite". Au travail, même les collègues qui jusqu'alors ne s'étaient pas trop laissés embarquer dans le mode enthousiasme footballistique, étaient intarissables sur leur dimanche fin d'après-midi, les émotions, tout ça.
(je peux comprendre, en temps normal, j'aime le football, mais pas cette fois).

L'inconvénient, fut le retour. Accaparée par le travail, je n'avais rien suivi des informations (1) et hop suis repartie à Vélib dans l'idée de traverser tout Paris, mon chemin habituel.
Heureusement, j'ai eu l'envie comme suite à un documentaire vu récemment, de passer par la rue Verdier, ce qui m'a naturellement menée à la bidir de la Porte de Vanves et de là à un abord de la traversée des Champs Élysées via la rue du théâtre du Rond Point. Heureusement. Car l'un de mes itinéraires passe par un abord direct de la place de la Concorde.
La circulation dès la Rive Gauche était infernale que traversaient de nombreux véhicules de forces de l'ordre toutes sirènes hurlantes. J'ai eu peur qu'un attentat soit survenu, puis je me suis souvenue : il y avait peut-être là une question de retour des héros. 
C'était le cas.

Je m'en suis sortie en passant à plusieurs reprise façon piéton, et d'ailleurs passés le niveau du Boulevard Haussmann tout soudain, plus personne, ou presque, plus rien ou du moins beaucoup moins de monde qu'à l'ordinaire.

Qu'on le veuille ou non, les grands événements populaires, lorsque l'on vit dans une capitale, nous rattrapent forcément.  



(1) Dommage car un touite de Didier le gardien et vélotafeur invétéré m'en aurait avertie. 

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