dans l'air du temps (les mots abîmés qui sont)
Première corrida de Houilles et première fois que je parviens à suivre un pacer (à 70' , ne rêvons pas)

Jour de congé, de récupération et d'une mauvaise nouvelle

 

    Je bénéficiais d'un jour de RTT non demandé - en général mes jours de RTT sont comme les voyages que j'effectue, c'est toujours parce qu'il y a quelque chose de particulier à faire -, et j'espérais bien en profiter pour, au moins, ranger.

Au bout du compte, j'ai dormi, effectué une bonne séance de course à pied, et dormi ou somnolé.

Mes jours de congés, à part le sport que je parviens encore à sauver, mes jours de congés, week-ends inclus ressemblent de plus en plus à des jours de maladie, sauf qu'il n'y aurait pas de souffrance particulière, juste un immense et inextinguible besoin de sommeil et d'être en position allongée.

J'ai enfin pu suivre les conseils des uns et des autres et un peu l'information sans arriver au soir en me demandant ce qui avait bien pu survenir pendant que le travail m'engloutissait.

Alors d'abord une pépite, un régal, que je dois à une suggestion pertinente de mon kiné : 

La véritable histoire de d'Artagnan

J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois car je dormais c'était plus fort que moi, mais il est fort bien documenté, bien raconté, et il y a une historienne dont les yeux pétillent à l'évocation de son sujet qui fait du bien à écouter. Et puis, on y voyage un peu.

J'ai pu lire un peu de blogs, oh comme ça fait du bien, et sur l'un d'eux une question philosophique d'un enfant et un lien proposé m'a emmené jusqu'aux articles de Robert Mcliam Wilson au sujet du procès de l'attentat de Nice en juillet 2016. Je me suis rendue compte au passage que j'avais zappé le fait que le procès avait lieu à Paris.

Bien sûr j'ai retrouvé, Rhys, Syblo et les Artisans de demain.

J'ai apprécié (oui, vraiment) un article du Parisien : Pourquoi cette année encore le Père Noël sera une femme débordée

ainsi que les conseils de la DGSI pour éviter d'être espionnés à l'étranger. Le

  • Mémoriser si possible le niveau de la batterie qui ne doit pas normalement baisser de plus de 5%...ni remonter !

aura fait ma soirée (merci Momo le Mamouth qui avait partagé ce lien)

Une date malicieusement (ou malencontreusement) choisie m'a fait bien rire.

Certaines infos concernant les interpellations liées à l'après-match de coupe du monde de foot de la veille, en revanche, beaucoup moins. Des groupuscules d'extrême-droite ont profité de l'occasion pour propager leur violence, et d'autres ont failli le faire, mais, à Paris, ont été interceptés à temps. On en est là. Les actions semblaient concertées. 

En regardant des infos normandes, je suis tombée sur un jeune Griezmann, qui faisait des débuts en sélection U19, en chaussettes et timidement quand un certain Gaël Kakuta, promis à un brillant avenir, aura finalement eu une vie footballistique faite de prêts, blessures, relances, puis déceptions. C'est intéressant car on peut y suivre le parcours qu'ont tant de footballeurs qui déjà peuvent être fiers d'être devenus pros et d'avoir fait de leur passion un gagne-pain. Il ne faut jamais perdre de vue qu'en sport de haut niveau ceux que l'on voit lors des grandes compétitions sont pour les meilleurs des meilleurs des meilleurs et qui ont su s'imposer malgré une concurrence folle. On peut aussi y voir que côté hommes, dans les clubs de niveau international, un salaire de 60000 €/mois est un montant pour ceux qui peinent à trouver leur place.

Un de mes TIL fut de découvrir que Charles Conrad, que tout le monde appelait Pete, un des astronautes oubliés parce que faisant partie de la mission Apollo 12, alors lui et ses collègues sont passés à l'oubli plutôt qu'à la postérité, était mort dans un accident de moto. Il ne faut jamais sous-estimer la force de l'ironie du sort.

J'ai aussi appris (ou ré-appris) ce qu'était un bathos, cette figure de style qui consiste à partir dans une envolée lyrique puis lui retirer le tapis sous les pieds.

En toute fin de journée j'ai appris le décès de ma dernière tante d'Italie, zia Mariuccia, femme de feu mon parrain zio Michele, et même si elle était depuis longtemps clouée sur un lit en maison médicalisée et ne reconnaissait plus personne, c'était une triste nouvelle. Les souvenirs de bons moments reviennent. Ceux de mon cousins Pierrino, son fils, aussi, mort à 11 ans dans un accident de rue, alors que ma petite sœur venait de naître. Conjonction de grand malheur et grand bonheur qui au fil de la vie n'aura cessé de m'accompagner.
Avait-elle encore des amies ? Quelqu'un d'autres que nous les nièces, dont moi lointaine, pour la pleurer ?

Travailler demain sera difficile, alors que j'avais tout fait pour bien récupérer. C'est ainsi. 

 

 

 

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